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Jacques Doillon

Réalisateur

64 spectateurs

Activité et points forts

ajouté par sylvains7 2014-12-04T14:58:14+01:00

Biographie

Né le 15 mars 1944.Gamin fan de westerns, lycéen ébloui par la découverte des films de Bresson et Dreyer, Jacques Doillon, issu d'un milieu modeste, estime que le monde du 7e art lui est inaccessible, et enchaîne les petits boulots. Alors que se profile une carrière d'assureur, il fait un stage de six mois dans un laboratoire de cinéma. On fait bientôt appel à lui comme assistant monteur, sur des films de Robbe-Grillet ou Reichenbach. A partir de la fin des années 60, parallèlement à son activité de monteur, il tourne plusieurs documentaires de commande, sur des sujets aussi variés que les circuits de moto ou le monde paysan.

Le premier véritable court métrage de Jacques Doillon, On ne se dit pas tout entre époux (1971), est l'adaptation d'une BD de Gébé. Le cinéaste et le dessinateur de Charlie Hebdo poursuivent leur collaboration avec le long métrage L'An 01, film-manifeste impregné de l'esprit de mai 68, tourné en noir et blanc et en 16 mm, qui repose sur l'idée utopique : "Et si on faisait tous un pas de côté ?" En 1974, il signe un deuxième film plus personnel, Les Doigts dans la tête, sur les mésaventures sentimentales et professionnelles d'un apprenti boulanger, salué par François Truffaut, et par une critique qui forge alors un peu hâtivement à son propos le concept de "nouveau naturel".

Lorsque Maurice Pialat décline l'offre de Claude Berri de tourner Un sac de billes, c'est encore Truffaut qui suggère au producteur d'engager Doillon. Après ce succès commercial, le réalisateur se lance dans des projets plus singuliers, réalisant en 1978 à la fois La Femme qui pleure et La Drôlesse (Prix du Jeune cinéma à Cannes en 1979), deux films représentatifs d'une œuvre qui privilégie les études de couple en crise et l'exploration du monde de l'enfance et de l'adolescence. S'il se plaît à faire tourner des débutants (parmi lesquels les futures stars Juliette Binoche et Judith Godrèche), cet auteur exigeant travaille aussi avec des acteurs confirmés, qu'il pousse dans leurs retranchements en multipliant les prises. Citons Jane Birkin, sa compagne pendant douze ans, héroïne de trois films dont La Pirate, âpre huis clos qui secoue la Croisette en 1984, ou le tandem Isabelle Huppert-Béatrice Dalle (La Vengeance d'une femme, 1988). Très prolifique dans les années 80 et 90 (un film par an en moyenne), soutenu par une large partie de la critique, le cinéaste obtient les faveurs du public en 1990 grâce au Petit criminel (Prix Louis-Delluc), portrait sensible d'un jeune délinquant parti à la recherche de sa soeur. Amateur de Nathalie Sarraute, Jacques Doillon, dont le cinéma est hanté par le théâtre (La Puritaine) attache un soin tout particulier au langage, qu'il filme des ados des beaux quartiers (Le Jeune Werther, 1993), des jeunes des cités (Petits Frères, 1999), les amours de Benjamin Constant et Germaine de Staël (Du fond du coeur) ou même une fillette de 4 ans (le très audacieux Ponette, qui crée la polémique à Venise en 1996). Dans les années 2000, l'intransigeant Doillon, qui fait l'objet d'une intégrale à la Cinémathèque en 2006, a de plus en plus de mal à financer ses films : cinq ans séparent Raja (tourné au Maroc en 2003) du Premier venu, nouvelle variation autour des caprices de l'amour, présentée à Berlin en 2008. Toujours sur le même thème (l'amour et ses complications), Jacques Doillon tourne l'année suivante Le Mariage à trois dans lequel il retrouve Pascal Greggory, sept ans après Raja.

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Classement dans les cinéthèques

Diamant
7 spectateurs
Or
32 spectateurs
Argent
16 spectateurs
Bronze
17 spectateurs
Vu aussi
36 spectateurs
Envies
40 spectateurs
Pas apprécié
13 spectateurs
PAV
14 spectateurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 5.4/10
Nombre d'évaluations : 20

0 Citations 6 Commentaires sur ses films

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Sortie France : 2024-12-31

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Sortie France : 2017-05-24

Les derniers commentaires sur ses films

Commentaire ajouté par Maomelancolik 2014-12-12T18:38:36+01:00
Mes séances de lutte

Ce film est très spécial et je ne l'ai pas trouvé très éloquent. On ne comprend pas pourquoi cette femme en veut à la terre entière mis à part ses histoire de famille et pourquoi ce voisin la pousse dans la violence. Perso, j'ai trouvé ce film sympathique mais un peu violent. J'ai attendu l'action et le sujet probant pendant longtemps. Sinon, les scènes dans le noirs sont intéressantes, mais pour moi, ce n'est pas le film du siècle.

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Commentaire ajouté par sylvains7 2015-01-02T22:32:59+01:00
Mes séances de lutte

Doillon nous ressert pour la énième fois un espèce de huit-clos bavard, prétentieux, ennuyeux...Malgré une belle mise en scène, des acteurs justes et audacieux, on est noyé par des flots de dialogues pompeux et les scènes de lutte deviennent ridicules.

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Commentaire ajouté par Lyran 2016-07-10T14:25:19+02:00
Mes séances de lutte

On ne sait pas d'où ça part, on ne sait pas où on va, ça tourne en rond, les mêmes phrases reviennent avec quelques variantes... La mis en scène en huis-clos est pesante, lassante. Les dialogues sonnent faux. Les acteurs, souvent, sonnent faux eux aussi. Ça bouge trop, on sent l'artificiel prendre le pas sur le réalisme, on n'est pas emporté par le scénario vaseux et oisif. Les personnages s'embourbent dans cette histoire qui n'en finit pas. On n'arrive pas à les cerner précisément, à comprendre leurs motivations profonde : on n'a pas les clés pour entrer dans ce film. Grosse déception.

Seul bon point que j'accorde à ce film : les séances de lutte, justement. C'est quand les corps prennent la parole que l'on est réellement attrapé dans l'histoire, subjugué par ces chorégraphies violentes et charnelles. C'est limite si la seule bande-annonce n'est pas plus intéressante que le film en lui-même. Doillon aurait peut-être dû en rester à ce stade...

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Commentaire ajouté par pwachevski 2017-05-19T13:20:45+02:00
Mes séances de lutte

Bon j'avoue que c'est un peu à reculons que je suis allée voir ce film. Je l'ai vu plus par "obligation" (le challenge festival de Cannes, toussa toussa) que par choix. L'univers du réalisateur ne m'intéresse vraiment pas, le thème du film m'attire moyennement, mais je me suis dis que la pétillante Sara Forestier me ferais changer d'avis.

Et au final, il semblerait malheureusement que mes a priori se soient vérifiés. J'ai trouvé ce film tellement... "Cliché du cinéma français". Le drame incompréhensible et qui va nulle part. Les personnages antipathiques. Le scénario inexistant. L'absence de message final. Et même les cigarettes, tout y est.

Mais parmi tous ces clichés, ce qui m'a le plus gêné, c'est vraiment les dialogues qui semblent tellement irréels. Franchement, mais personne ne parle comme ça dans la vraie vie !!!!! Eh ouais, dans ce film on ne dit point "tu commences à me faire chier, là", non monsieur, on dit "tu viens me chercher querelle". Ah quand même.

Ni le texte en soit, ni les intonations données par les acteurs ne semblent véritables. On dirait des personnes qui répètent une pièce de théâtre sans jouer. Les répliques s'enchainent sans naturel aucun. Tout est écrit, travaillé, millimétré, mais je dis vraiment ça dans le mauvais sens de ces termes. Le résultat est à l'exact inverse de l'effet probablement recherché. Plutôt que d'être percutant, le film est juste bavard, et finalement long, et pas bien intéressant.

J'ai aussi trouvé que les scènes "de luttes" manquait de sensualité. On va pas se voiler la face, s'il n'y a pas forcément d'acte sexuel en soit, c'est bien de cela dont il est question. Et c'est d'ailleurs sur cela qu'on joue aussi bien sur l'affiche que dans la bande annonce, et même dans le synopsis. Mais c'est finalement pas du tout assumé, dans le film même. J'ai trouvé ça tellement plus violent qu'émoustillant. C'est définitivement bien de la lutte, et non de l'amour qui est montré dans ce film.

Par contre, d'autres aspects de la réalisation sont simplement parfaits. La mise en scène notamment est hyper travaillée, mais dans le bon sens du terme, cette fois. On a vraie direction d'acteurs. On leur a indiqué ce qu'ils devaient faire, comment ils devaient bouger, et on les a filmés en conséquence. Les plans séquences sont superbes, et mettent en valeur les deux acteurs principaux. Sara Forestier comme James Thiérrée sont vraiment très bons. J'aurai pu mettre le film en vu aussi rien que pour eux deux... Mais finalement non. J'ai tellement pas pris plaisir à voir ce film que c'est pas possible pour moi de le surclasser comme ça.

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Commentaire ajouté par jujulieee 2017-06-20T23:22:16+02:00
Rodin

J'étais persuadée que Rodin était un être merveilleux... Ce film est donc une révélation face au machisme et à la prétention de cet artiste remarquable!

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Dédicaces de Jacques Doillon
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Studios

AMLF : 3 films

Bac Films : 2 films

Les Films Du Losange : 2 films

KMBO : 1 film

- : 1 film

Les films Alain Sarde : 1 film

Pan Européenne Edition : 1 film

AFMD : 1 film

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