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Les personnages sont géniaux. Adam, le rockeur ténébreux, nostalgique, accroché au passé, magnifique. Eve, la femme énigmatique, moderne, résolue. Ils forment un duo d'enfer. J'ai adoré le contraste entre eux deux, qui se reflète même dans leur physique : Adam est toujours en noir, alors qu'Eve a les cheveux clairs et y accorde ses vêtements. Leur apparence est on ne peut plus en adéquation avec leur caractère.
Tous deux, on les sent au bord du gouffre, fragiles malgré leur force et leur éternité, prêt à s'éteindre à n'importe quel moment.
Comme je l'ai dit, il n'y a pas beaucoup d'action. C'est vrai. Et ce n'était d'ailleurs pas le but recherché. Ce film repose davantage sur l'émotionnel, les sentiments et l'état d'esprit des protagonistes, des spectateurs du monde qui ont leur avis à son sujet et nous l'exposent au fil du film, à mesure que l'on plonge dans leur univers.
La musique est absolument splendide. Les sonorités, très rocks, m'ont séduite. En particulier le morceau composé par Adam, qu'on entend plusieurs fois dans le film. De façon générale, la BO rend très bien l'ambiance du film et aide à y entrer.
Enfin, les performances que nous offrent les acteurs sont phénoménales. Tilda Swinton et Tom Hiddleston n'usurpent pas leur réputation, ils ont un véritable talent et Only Lovers Left Alive en est une preuve de plus.
Je serai intraitable... Tom Hiddleston est vraiment un homme magnifique (merci Adam de te balader sans chemise!) et un acteur extraordinaire.
En bref, ce film m'a séduite et il vaut la peine d'être regardé. A fortiori si vous voulez voir un bon film qui traite des vampires.
Only Lovers Left Alive
Il faut le savoir, je suis une grande fan de zombies, j’ai vu à peu près tous les films, du plus classique, au plus original, voire parodique, j’ai également lu pas mal de romans, bref, c’est une vraie passion. Que ce soit plus ou moins gore, je suis irrémédiablement amoureuse de ces créatures fantastiques, bien souvent un peu répugnantes, mais je ne résiste à aucune d’elle et ça faisait bien trop longtemps que je n’en avais pas vu. Bon, celui-ci n’est pas forcément un classique du genre, il est justement plus tourné vers la comédie, ce n’est pas une caricature non plus, mais disons qu’ils sont plutôt un prétexte à une situation. Cependant, tous les codes sont respectés, ce sont des morts vivants assoiffés de chair humaine, leur façon de se nourrir reste toujours aussi gore et ils doivent toujours mourir de la même façon. Mais ici, ils ne sont pas là pour rien, ils ont une vraie utilité, ils viennent mettre en lumière les problèmes de notre société, nous offrant une satire incroyablement grinçante et ô combien percutante. On met le doigt sur notre surconsommation, sur ce qui fait finalement de nous les vrais zombies, ceux qui ne font déjà plus attention à ce qui les entoure. On nous fait vite comprendre que nos comportements égoïstes nous envoient droit dans le mur, la technologie toujours plus présente, la santé de notre planète, c’est nous qui sommes responsables et il va falloir se réveiller. Alors oui, ce ne sera pas un contexte de pur divertissement, il y a un sens plus profond, plus intellectuel et ça ne plaira effectivement pas à tout le monde. On reconnaît aisément le style de Jim Jarmusch, sa façon bien à lui de faire passer des messages, sa vision très pessimiste du monde, de sa déchéance, c’est terriblement efficace et c’est même carrément addictif. Visuellement, la qualité est au rendez-vous, les effets spéciaux sont excellents, notamment les maquillages des différents zombies, qui sont affreusement réussis. On ne va pas se mentir, certaines scènes sont bien gores, ce qui est toujours le cas lorsque ce genre est mis à l’honneur, mais si vous aimez comme moi, ça ne devrait pas vous poser de problème. En ce qui concerne le scénario, il est là aussi très particulier, bien construit, son rythme est extrêmement lent, nonchalance et stoïcisme seront au programme, mais c’est totalement voulu et c’est justement ce qui fait toute son originalité. C’est absolument à contre-courant de ce qui se fait habituellement, mais ça vient d’autant plus amplifier l’inéluctabilité de cette situation, parce que quoi que l’on fasse, tout ça va mal finir. Mais sachez tout de même que l’humour sera omniprésent, encore une fois, ce sera extrêmement subtil, beaucoup de références cinématographiques et de second degré très loufoque, mais ô combien irrésistible. Quant au casting, il est excellent, Bill Murray est tout simplement génial, Adam Driver m’a fait mourir de rires et j’ai eu un véritable coup de cœur pour le rôle de Tilda Swinton.
En bref : Un film de zombies totalement décalé en apparence, mais qui cache entre ses lignes une satire sociale terriblement efficace, à l’humour extrêmement caustique et d’une efficacité redoutable !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2019/05/30/the-dead-dont-die/
The Dead Don't Die
Only Lovers Left Alive
Rien de bien nouveau sous le soleil donc, mais j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de vraiment planant, envoûtant dans ce film, et qui a su m'embarquer avec lui. En terme d'intrigue, avec ce côté film initiatique, personnage qui va évoluer, apprendre au fil de l'histoire. Mais aussi en terme de réalisation, qui est assez millimétrée et arrive a nous marquer, à être originale, alors qu'on emprunte à l'esthétique pourtant tellement classique et déjà vue du western. J'ai également beaucoup aimé sa BO signée Neil Young, qui s'avère assez surprenante, car ce n'est clairement pas un compositeur de musique de film, donc il ne joue pas du tout sur les ressorts habituels des musiques de film, et vient ainsi renforcer le côté hors du commun de cette histoire.
Dead Man
Broken flowers
Dead Man
Paterson
Il s'agit d'une oeuvre poétique, basée principalement sur son ambiance (la photographie et la musique sont très bien choisies), qui nous dresse des portraits assez réalistes de vampires blasés par une existence devenue de moins en moins intense au fil des siècles et déconcertés par la décadence du monde et de l'humanité. Ce film offre de ce fait, au travers de l'immortalité des personnages, une vision intéressante de la vie et du temps qui passe.
A découvrir!
Only Lovers Left Alive
De plus, la musique -très originale- joue un rôle essentiel et contribue à constituer l'ambiance propre à ce film.
À voir absolument !
Only Lovers Left Alive
Dead Man
J'ai de suite trouvé touchant ce personnage de Don, séducteur sur le retour, un peu perdu depuis sa dernière séparation, qui part en quête de son passé et d'un hypothétique fils. Il y a quelque chose de mélancolique dans ce film, sans jamais être plombant, ça invite à la remise en question, sans être donneur de leçon. Et c'est une excellente idée, je pense, de laisser une telle place à l'interprétation du spectateur.
Le casting est superbe, avec ce Bill Murray froid, calme mais pas inexpressif, avec même bien au contraire pas mal de subtilités dans son jeu, et même des émotions assez fortes sur la fin. Jeffrey Wright apporte une touche d'humour bienvenue. Superbe brochette d'ex copines, avec Sharon Stone et Jessica Lang tellement bien choisies pour ces rôles d'anciennes séductrices, Julie Delpy et Tilda Swinton qu'on aurait aimé voir un peu plus tant on réussi à les aimer malgré un court passage à l'écran. J'avoue que Frances Conroy m'a moins marqué par contre, son personnage est moins intéressant.
Broken flowers
On suit donc encore une fois un improbable groupe de personnes, qui n'ont pas grand chose en commun, si ce n'est d'être complètement paumés, dans une fuite en avant assez difficile à cerner mais relativement réjouissante. Cette fois-ci, on opte pour 3 petits voyous qui se sont rencontrés en prison :
- Jack le proxénète, joué par un John Lurie ne m'ayant pas particulièrement marqué en terme d'interprétation ; il signe aussi la BO et s'avère plus convainquant dans ce domaine ;
- Zack le DJ, joué par un surprenant Tom Waits, pas forcément un bon acteur au sens où on l'entend généralement, mais tenant bien le rôle malgré tout ;
- Roberto, cet improbable italien mauvais en anglais, joué par un Roberto Benini apportant la technique d'interprétation qui manquait aux deux autres et aussi énormément d'humour au film.
Pour le décor, on quitte pour une fois la ville pour la rase campagne, en plein bayou. J'ai à ce titre regretté le noir et blanc du film, qui ne m'a pas permis, me concernant, d'apprécier pleinement les paysages montrés dans le film.
Si la mise en place de l'intrigue était efficace, et si j'ai quand même trouvé assez plaisante la fuite à proprement parlé des personnages dans le dernier tiers du film, la partie centrale me laisse en revanche plutôt perplexe. A l'instar de nos personnages, on fini par tourner en rond dans cette cellule, qui devient désagréable, oppressante, avec sa mise en scène répétitive. C'est indéniablement une volonté du réalisateur de provoquer cette émotion, mais je ne l'ai personnellement pas trouvée agréable, et ça a plutôt plombé mon visionnage.
Down by law
Permanent Vacation
On est vraiment dans le film américain indépendant type, mais si vous savez, ce quasi genre à part entière qui transforme des losers en héros, comme Vincent Vega dans Pulp Fiction donc, mais aussi comme The Big Lebowski, Fargo, Ghost World, Blue Ruin plus récemment ou encore d'une certaine manière Rocky (et on a même Steve Buscemi, spécialiste du genre, au casting). On va ainsi suivre entre autres, une femme en deuil, des gangsters ratés et surtout ce jeune couple de japonnais fans d'Elvis, qui passe ses premières vacances à Memphis, ils sont mignons tout plein, et ont clairement quelque chose d'universel, qui font qu'on se sentira proche d'eux. On les connait déjà, en fait, ces personnages.
Chaque groupe de personnages représente une ligne temporelle, qui vont bien sûr se croiser à la fin. C'est indéniablement efficace, mais là encore, c'est une construction qu'on a déjà vue très souvent. Il n'y a peut-être que les quelques touches de fantastiques qui donnent une petite originalité (encore que...) mais elles sont pas assez nombreuses pour apporter une véritable plus-value au film. L'ensemble est un peu terne, avec un rythme un peu trop plan-plan, sans véritables enjeux.
Après tout est bien fait. C'est globalement bien joué. La réalisation est soignée malgré, j'imagine, pas de très gros moyens. Il y a vraiment un univers visuel marqué et recherché. Un vrai regard aussi au niveau du chef opérateur, avec une superbe photographie. Il y a vraiment ce petit truc qui nous fait dire que c'est un beau film, qu'on est content d'avoir vu ; mais ça ne suffit pas toujours.
Mystery Train
Only Lovers Left Alive