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Je pense que La Route se ressent : au-delà du corps du film, c'est-à-dire l'excellente réalisation qui nous montre sans concession les lieux désertiques ruinés de notre monde implosé, et de son âme, que les acteurs incarnent parfaitement en vivant intensément leur rôle, on est projeté avec force dans cet univers qui nous semble bien loin du nôtre et en même temps si proche. Les animaux n'existent plus, une prophétie qui se réalise lentement autour de nous, la végétation n'est plus, les arbres sont morts, l'air dans lequel les personnages semblent chercher la moindre trace d'oxygène est pollué, la mer s'est muée en sable... Autant de catastrophes naturelles qui pourraient nous arriver, si l'on y réfléchit bien. Pas immédiatement, bien sûr, j'entends à long terme.
Le point catastrophe culminant du film est la moralité dont font preuve tous les personnages, c'est-à-dire aucune, sauf le fils et le vieil homme. D'ailleurs, je n'ai jamais entendu son prénom ni celui de son père, je crois même qu'il n'en ont pas. Le seul nom cité dans les dialogues, qui sont très bien écrits, est celui du vieil homme qu'ils vont croiser par la suite, appelé Eli (coïncidence?). En effet, ce qui répugne le plus dans ce monde est le cannibalisme, pratiqué par beaucoup dans l'espoir de survivre, mais au détriment des plus faibles. Plusieurs passages dans le film témoignent de cette atrocité et m'ont glacé le sang. Dans Le Livre d'Eli, on évoque également cet aspect avec les deux vieux dans la maison isolée, seulement on le survole sans s'y attarder car ce n'est pas ce qui mène le monde dans celui-là, mais bien le troc.
Ici, le père doit protéger son fils de ce phénomène qui réduit l'humanité à néant. Il n'y a plus de principes, plus de valeurs, ils ont tous été piétinés, anéantis en même temps que ce monde qui s'écroule, sa destruction se faisant par l'intermédiaire de violents tremblements de terre. Vivre est une pulsation plus forte que les autres qui sommeille en nous, et le film nous montre ce que l'on serait capable de commettre pour continuer notre chemin, abandonnant des personnes, des familles entières dans notre sillon. C'est sur une profonde réflexion de l'humanité que nous conduit le film, mais aussi concernant nos actes et là, je pense notamment à la mère, très bien interprétée par la sublime Charlize Theron. La mère de l'enfant est partie car elle voulait mourir, elle n'avait plus aucune raison de vivre si ce n'était son mari et son fils, mais elle n'avait plus la force de continuer. Elle a regretté le jour où elle a donné naissance à son fils et elle a mis un terme à sa vie sans écouter les supplications de son mari.
On peut le voir de différentes manières, laisser libre cours à son interprétation personnelle : elle a eu le courage de braver la mort mais la lâcheté de les laisser seuls, sans elle. Elle n'était pas assez solide, ou alors était-elle au contraire si forte qu'elle avait compris que le seul moyen de vivre, de vivre vraiment, était d'aspirer à quelque chose d'autre, de meilleur. La mort n'est ni bonne ni mauvaise, elle fait partie du cycle de la vie et c'est par là que doivent passer tous les être vivants, aussi a-t-elle jugé bon de raccourcir sa vie de moitié, peut-être. Ce film est très nuancé, il n'y a pas de gentils ni de méchants (même si le père essaie de convaincre son fils que oui), il ne donne pas de vision manichéenne, il nous présente les choses de la manière la plus neutre possible à travers deux personnages, du moins c'est ainsi que je l'ai perçu.
La Route est un très bon film à tous les niveaux car il présente un grand intérêt cinématographique et en même temps une histoire intéressante. S'il n'a pas vraiment de scénario à proprement parler car il doit tenir sur une ligne (le père et le fils évoluent vers le sud dans la promesse d'un avenir plus supportable), il nous happe, nous entraine et nous apprend beaucoup de choses. Tout le film est assez angoissant et la bande-son tranche brusquement avec l'ensemble car elle est d'une étonnante douceur. Les flash back (Dieu sait que j'ai horreur de ça) ne sont pas franchement utiles, ils nous font simplement regretter le temps où les couleurs parsemaient notre monde avant l'Eclair. Enfin, je disais plus haut qu'il n'existait plus de valeur mais une seule a su subsister dans les cœurs : celle qui nous lie à la famille. La relation père-fils est très bien développée et m'a touchée en plein cœur.
La Route
La Route
La Route
D'abord, sa réalisation, qui n'en fait ni trop, ni pas assez. John Hillcoat filme ce qu'il faut quand il faut et comme il faut. Sa réalisation est à la fois crue et magnifique, inattendue. Excellente.
De plus, les acteurs sont d'une justesse bluffante. Viggo Mortensen, que tout le monde reconnaît comme Aragorn, tient sûrement ici son meilleur rôle, son plus sincère. Charlize Theron, quand à elle, joue toujours aussi bien, et, à notre plus grand bonheur, le tout jeune Robert Duvall est tout aussi bon dans son rôle. Enfin un enfant qui joue bien, surtout pour un film aussi violent.
Mais le plus grand point de ce film, c'est surtout sa violence crue, sa viscéralité. On n'en ressort pas indemne, on est pris aux tripes tout le long du film, et même après. Ce film est doté d'un réalisme, et surtout, d'une réalité indéniable.
Au final, pour voir ce film de bout en bout, il faut avoir le coeur bien accroché, et dans le bon sens du terme.
La Route
Je l'aurai bien ajouté à ma liste argent mais le côté vraiment trop enfantin et naïf de l'enfant m'a bien trop agacé, certes ça reste un enfant mais n'importe quel enfant de cet âge, pourvu de jugeote saura arrêter de pleurnicher et s'endurcir.
La Route
La Route
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Des hommes sans loi
Triple 9
Triple 9
Tout est un peu couru d'avance.....
Triple 9
Triple 9
Mais... le film est relativement lent et sans surprise... L'histoire se déroule sans suspense et nous laisse connaitre la suite avant de la voir...
Déception mais le film n'est pas mauvais pour autant...
Triple 9
Triple 9
Bref, passer votre chemin pour ce film.
Triple 9