Leos Carax
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.82/10Nombre d'évaluations : 65
0 Citations 15 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Comme toujours avec les films fait de plusieurs courts-métrages, il est difficile de les noter tant les différences entres les séquences peuvent être énormes. Pour faire simple, j'ai aimé "Interior Design" et "Shaking Tokyo", mais j'ai détesté "Merde". Après réflexion, je me suis dis qu'il n'y a pas de raison que deux excellentes histoires pâtissent de la médiocrité d'une troisième... Donc je met l'ensemble du film en liste or, mais très franchement, "Merde" j'aurais pu le mettre en pas apprécié.
"Interior Design" de Michel Gondry est un court-métrage que j'ai trouvé parfaitement bien construit. Malgré le peu de temps imparti, on a parfaitement bien réussi à développer des personnages originaux, attachants et plein de personnalité. On a aussi réussi l'exploit de mélanger plusieurs genres (drame, humour, fantastique), sans réelle transition, mais de façon à ce que ça fonctionne quand même.
La réalisation est agréable, tout comme le jeu des acteurs. Les touches d'humour font mouche et allègent vraiment l'ambiance sans jamais tomber dans le lourdingue. La BO est assez sympathique, bien que j'ai trouvé la musique un poil trop présente.
Ce que j'ai vraiment adoré dans cette histoire, c'est sa conclusion ultra originale, qui aurait facilement pu tomber dans la débilité, et finalement pas du tout. On nous propose une morale assez mignonne, à laquelle j'ai totalement adhéré.
Seul point négatif : à part cette conclusion, l'intrigue ne présente pas une très grande originalité.
"Merde"... Je vais pas entrer dans les détails sinon je vais encore m'énerver, mais très franchement, plus je vois le travail de Leos Carax moins je comprend son succès. J'ai trouvé toutes ses créations ridiculement prétentieuses (enfin celles que j'ai vu), ce court-métrage ne fait pas exception à ce constat. Je pense néanmoins que les amateurs de ce réalisateur y trouveront leur compte, car il m'a semblé égal à lui-même. Je pense aussi que ça peut être un complément intéressant de "holy motors" car il y a un personnage en commun.
Comme toujours, Denis Lavant propose une excellente prestation d'acteur. C'est définitivement le seul élément du cinéma de Carax que j'apprécie.
"Shaking Tokyo" de Bong Joon-Ho est le court-métrage que j'ai préféré. J'ai été totalement envoutée par cette histoire d'amour improbable et très originale, portée par une réalisation simplement parfaite. La mise en scène est inventive, les acteurs sont bien dirigés, les décors et la photographie sont magnifiques. Et surtout, l'énorme point fort de cette histoire : les émotions du personnage sont parfaitement retranscrites à l'écran. De prime abord, c'est le genre de personnage dans lequel personne ne peut se reconnaitre, et on est finalement en empathie totale avec lui.
Rien à dire de plus, à part que j'ai adoré. J'aurais pas dis non à un long-métrage de cette histoire !
J'ajouterais que d'une façon général, dans les 3 histoires, j'ai été un peu dérangé par le fait qu'on ne rende pas du tout hommage à la ville de Tokyo ou à la culture japonaise. Au contraire, on dirait qu'on s'est efforcé d'en montrer les aspects les plus négatifs et les moins glamours. Même si ça ne gâche pas la qualité du film, ça m'a laissé perplexe.
Afficher en entierLe court-métrage de Gondry est excellent, pour une fois il a su réfréner son délire et faire quelque chose de très bien. Sans trop partir dans de grands délires il nous livre une histoire intéressante avec un dénouement inattendu. En somme, il devrait peut-être se limiter aux court-métrages (ou au film comme The Green Hornet - c'est mon avis, j'assume)
Le second court-métrage, je ne veux même pas en parler. C'est comme manger quelque chose de délicieux (le court-métrage de Gondry) et d'un coup se retrouver avec un plat avarié : merci Leos Carax. Première et dernière fois que je regarde quelque chose de ce réalisateur.
Le dernier est une vraie perle ! Après l'horreur de Carax, on a Bong Joon-Ho qui met en scène un hikikomori. Les images sont impeccables tout comme les acteurs.
Conclusion : regardez le début et la fin, mais sautez le milieu ça n'en vaut vraiment pas la peine.
Afficher en entierJe n'ai pas eu le courage de regarder jusqu'au bout ... peut-être qu'un jour je retenterai, mais là pour l'instant c'est niet !
Afficher en entierEn commençant ce film, je me suis demandé si ce n’était pas une blague. Il n'avait pas de sens, pas de réel fil conducteur... Alors je me suis assise devant et bien concentrée pour essayer de comprendre et bien sur je n'ai pas pu me décoller de l’écran. Ce film m'a transportée!
Je ne sais pas si je l'ai vraiment compris ou même si c'est important d'avoir compris ce que tous les critiques ont compris, parce que en un sens le personnage n'a plus l'air de savoir ce qu'il fait. Il suit le parcourt qu'il doit suivre à la poursuite de la beauté du geste et de son passé, de son futur, on ne sait pas.
On suit se film comme le personnage suit son parcourt, consciencieusement en faisant attention au moindre détail mais sans savoir pourquoi et à la fin de chaque étape, le tableau se dresse devant nos yeux, époustouflant par sa complexité.
Je dois dire que moi non plus je n'ai pas apprécié la scène finale mais ça n'a en rien gâché la beauté de ce film.
C'est un film à voir et revoir (mais quand même pas trop souvent pour mieux l'apprécier)
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Dans Mauvais sang, Léos Carax se révèle comme un vrai poète du septième art. Le titre n'est d'ailleurs pas anodin, car il s'agit de l'intitulé d'un poème de Rimbaud dans Une Saison en Enfer.
Rien n'est laissé au hasard. Chaque parole, chaque couleur, chaque plan, chaque geste porte un sens. Et se trouve être une référence certaine au cinéma d'antan (On retrouve les pellicules de films lorsque Denis Lavant, langue pendue, cours sur la musique Modern Love de David Bowie. La silhouette de Jean Cocteau. La scène de la mère et son enfant qui rappelle le cinéma non parlant. Et même un clin d’œil au poète Louis-Ferdinand Céline avec la rue Céline...).
Ce film relate de la légèreté, de la vitesse.Spoiler(cliquez pour révéler)(Amour d'Alex et de Lise en constant mouvement, leur moto. Le protagoniste recherche << l'amour qui va vite, très vite, mais qui dure toujours >> chez Anna et il est en constance course.)
Leos Carax, nous met devant la violence d'un amour non réciproque. Spoiler(cliquez pour révéler)Tout montre qu'Alex et Anna (Juliette Binoche) ne sont pas faits l'un pour l'autre.
Le thème du Sida, quant à lui, est abordé avec légèreté. Dans un Paris de fin de siècle, échauffé par la comète Halley. Il s'agit de deux groupes qui rivalisent afin d'avoir la main sur le virus isolé. Le Sida, meurtrier de ceux qui font << l'amour sans amour>> ne plombe pas l'ambiance du film.
Il s'agit incontestablement de l'un de mes films favoris. Sa place en liste de diamant est donc largement méritée. Ce second long métrage du réalisateur a su ravir mon âme de cinéphile.
Afficher en entierDifficile de rentrer complètement dans ce film qui ressemble plus à une expérience cinématographique. Les histoires et personnages s'entremêlent, les ambiances envoutent ou répugnent...On reste dubitatif, ne comprenant pas trop ce que l'on voit...A noter une photographie exemplaire.
Afficher en entierUn film venu d'un autre monde, un peu étrange et loufoque mais quand on se laisse avoir on finit subjugué
Afficher en entierAu premier abord, en sortant de la salle, on trouve ce film très bizarre, mais il y a une deuxième impression qui apparaît ensuite, c'est toutes les images et métaphores utilisées, qui font sens et qui rendent ce film très bon. L'ambiance est très particulière, mais j'ai beaucoup aimé le passage de la fin avec Annette, telle Pinocchio... Les acteurs jouent très bien, et les images et couleurs du film sont très belles, je vous le recommande !
Afficher en entierJe suis très mitigée sur ce film. Il y a certains aspects que j'ai adorés : la scène d'ouverture est digne des grandes comédies musicales et très originale, les lumières et la photographie sont magnifiques, les acteurs sont extrêmement convaincants (surtout Adam Driver) et il y a un vrai travail sur l'esthétique du film et les symboles. Mais justement, trop de travail tue le travail. Le film en devient rapidement opaque et on tente de saisir ce qu'il se cache derrière toute cette mise en scène et ce que le réalisateur veut nous montrer. Les scènes de stand-up d'Henry sont trop longues et certaines scènes inutiles à l'histoire. Je pense que c'est voulu mais une atmosphère assez dérangeante se dégage du film,.presque malsaine, notamment justement avec ce personnage masculin très sombre et toxique. Je ne l'ai pas fini car j'en ai vu assez, mais il vaut le coup d'oeil, au moins pour l'univers visuel complétement dingue et incroyable.
Afficher en entierUn film musical à la mise en scène originale, avec une belle photographie jouant avec les couleurs. Le spectateur assiste à l’histoire de cet humoriste qui trouva au début l’amour mais sombra progressivement dans les abîmes. Adam Driver interprète bien l’homme tourmenté, et Marion Cotillard la chanteuse amoureuse Spoiler(cliquez pour révéler)puis vengeresse. Si au début, je pensais que le choix d’utiliser une poupée de bois pour Annette était pour la praticité, j’ai fini par avoir une autre interprétation Spoiler(cliquez pour révéler)à la lumière de la scène finale entre Henry et sa fille. Ce choix a certainement été significatif : Henry voyait Annette comme un pantin, dont il s’est servi pour retrouver un succès perdu. Tout prend alors son sens. Je salue donc les choix cinématographiques audacieux et l’histoire originale de ce film !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Leos Carax
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
AAA Classic : 1 film
Les Films Du Losange : 1 film
AMLF : 1 film
Gaumont : 1 film
Films A2, Gaumont International et Les Films Christian Fechner : 1 film
Biographie
Son pseudonyme Léos Carax est l'anagramme de ses deux prénoms, Alex et Oscar. Après des études de cinéma à Paris VII et à l'American College of Paris, Léos Carax réalise des courts métrages, notamment Strangulation Blues, et collabore aux Cahiers du cinéma.
À 23 ans, il réalise son premier long métrage tourné en noir et blanc, Boy meets girl (1984). Film vacillant et tourmenté inspiré du cinéma muet, de Cocteau et de Godard, mais qui offre au cinéma français des années 1980 la merveilleuse impression d'une "première fois", c'est l'histoire d'un amour qui naît et meurt en même temps, celui d'Alex (Denis Lavant), double du réalisateur.
On retrouve Denis Lavant (à nouveau en Alex) avec Juliette Binoche (en Anna) et Michel Piccoli dans Mauvais Sang (Prix Delluc 1986), polar poétique et pop, entre vitesse et apesanteur, sur le mystérieux virus que se transmettent "ceux qui font l'amour sans l'amour" et l'accablante chaleur de la comète de Halley qui s'approche de la terre…
En 1988 commence le tournage, qui durera trois ans, de son film-culte, Les Amants du Pont-Neuf, qui réunit à nouveau ses deux acteurs fétiches, Juliette Binoche et Denis Lavant (en Anna et Alex) dans une histoire d'amour fou entre deux marginaux clochardisés.
Pola X, avec Guillaume Depardieu et Catherine Deneuve, sort en 1999 : "le plus beau film des dix dernières années", dira le réalisateur Jacques Rivette.
Léos Carax revient ensuite avec son cinquième long métrage, Holy Motors, en compétition au Festival de Cannes 2012.
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