Lucas Belvaux
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.69/10Nombre d'évaluations : 55
0 Citations 28 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Ce film montre à quel point l'humanité est lâche. C'est bien triste de faire le constat de cette situation, mais elle est bien réelle. En tout cas c'est un film très intéressant avec une thématique originale et dérangeante.
Je vous le conseille, il laisse à méditer.
Afficher en entierBon film que j'ai apprcié d'aller voir. Seulement la fin se termine mal. Un film d'actualité en ce moment de présidentiel.
Afficher en entierUn bon film, très intéressant au niveau sociologique et politique, et qui donne un point de vue un peu différent des stéréotypes habituels sur les partis extrémistes: ici, bien que plusieurs personnages soient presque caricaturés, Pauline incarne un personnage plus humain.
Afficher en entierUn très bon film d'anticipation, politique et social, qui reflète bien comment fonctionne notre société ; la manipulation des médias, l'intérêt instantané avant de rapidement oublier, les intérêts politiques de chacun, les problèmes de la famille, la solitude de l'otage...
Je recommande!
Afficher en entierRares sont les films français politiques abordant le thème des partis extrêmes. Bien que l'on ne soit pas surpris par la tournure que prend ce film (les multiples reportages télés sur le sujet nous ont déjà bien informés), on se laisse prendre au jeu, sentant des sueurs froides devant certains comportements et propos. L'interprétation est irréprochable bien que parfois caricaturale. A voir sans hésiter.
Afficher en entierUn très bon film, très théâtral si bien dans sa mise en scène que dans ses dialogues : il faut bien le souligner, certaines tirades sont simplement magnifiques!
L'aspect psychologique et "tabou" de l'enjeu du film est très bien représenté, et j'ai beaucoup aimé les réflexions sur l'humanité que cela engendre. Les discussions entre les policiers et le procureur, par exemple, sont très intéressantes, et encore une fois, très théâtrales.
La musique sait se faire discrète par moments, mais ce n'est pas gênant : l'utilisation des silences est souvent très juste.
Le seul point sur lequel je reste sur ma faim est celui de Spoiler(cliquez pour révéler)l'homme que l'on voit au balcon quand Pierre (Yvan Attal) regarde par la fenêtre, qui est finement traité, mais pas assez expliqué à mes yeux.
Mettre les projecteurs sur la relation entre Pierre et Louise n'est pas non plus l'intérêt premier du film, mais là encore, je l'ai trouvé bien équilibré et intéressant.
Il y a tellement de passages intéressants dont on pourrait parler, Spoiler(cliquez pour révéler)le tag sur la porte, qui doit venir d'un des 37, la journaliste aigrie qui analyse tout, la volonté d'essayer de se convaincre soi même que l'on a rien entendu, le besoin de jugement de Pierre... mais il me faudrait des heures et de la motivation pour écrire tout ça, donc je vous laisserai juste en vous recommandant fortement ce film, qui m'a bien donné envie de continuer sur ma lancée de visionnage de la filmographie de Lucas Belvaux !
Afficher en entierce film est ouf la fin est pas hyper satisfaisante mais le reste du film est très bon
Afficher en entierJe n'ai pas trop de souvenir du film, mais je sais qu'il ne m'avait pas plu. Je l'ai découvert à l'école avec le livre "Ece ainsi que les femmes meurent" qui a été inspiré par l'affaire "Kitty Genovese". Le film n'est à mes yeux pas terrible mais il permettra peut être à faire comprendre aux gens ce qu'est "l'effet témoin
Afficher en entierUn film pas trop mal, l'idée était intéressante et montrait bien à quel point les humains sont parfois des connards. Le truc, c'est que c'est un film français et vraiment les films sérieux, on ne sait pas faire. Les moments de "tension" sont gênants, c'est terrible.
Afficher en entierTrès fort et inquiétant
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Lucas Belvaux
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Diaphana Films : 4 films
Diaphana Distribution : 2 films
Oan films : 1 film
Rezo Films : 1 film
Synecdoche : 1 film
Biographie
Après avoir suivi sa scolarité dans l'internat de Philippeville (province belge) où son père est administrateur, Lucas Belvaux décide, à 16 ans, d'abandonner ses études et de partir pour Paris, afin de devenir comédien. Inscrit dans un cours privé, il rencontre rapidement un agent qui lui permet de trouver ses premiers rôles dans des téléfilms.
En 1981, Lucas Belvaux fait ses débuts au cinéma, en jeune homme insoumis, dans Allons z'enfants, le plaidoyer anti-militariste d'Yves Boisset. Aperçu chez Losey et Zulawski, le comédien tourne en 1985 avec deux maîtres de la Nouvelle vague, Claude Chabrol (Poulet au vinaigre, dans lequel il incarne un facteur trop bavard) et Jacques Rivette (Hurlevent, variation autour de l'oeuvre d'Emily Brontë). Entre naïveté et romantisme, Lucas Belvaux campe un amoureux du rock dans Désordre, premier long métrage d'Olivier Assayas en 1986, et un clerc de notaire qui séduit Madame Bovary dans l'adaptation par Chabrol du chef-d’œuvre de Flaubert (1991).
Au début des années 90, Lucas Belvaux passe derrière la caméra. Auteur d'une première œuvre intimiste passée un peu inaperçue (Parfois trop d'amour), il obtient les faveurs de la critique et du public avec Pour rire ! (1996), vaudeville décalé qui révèle son sens du casting (Jean-Pierre Léaud/Ornella Muti). Fort de ce succès, il se lance dans un triptyque composé d'une comédie (Un couple épatant), d'un thriller (Cavale) et d'un mélodrame (Après la vie), les personnages principaux de chaque film devenant les personnages secondaires des deux autres. Le Prix Louis-Delluc viendra couronner en 2005 ce projet aussi ludique qu'ambitieux.
Lucas Belvaux continue de faire l'acteur, chez Hervé Le Roux (On appelle ça... le printemps), Akerman (Demain on déménage), Christian Carion (Joyeux Noël), Régis Wargnier (Pars vite et reviens tard) ou Robert Guédiguian (L'Armée du crime), son producteur via la société Agat Films. Il joue aussi l'un des rôles principaux de son sixième long métrage comme réalisateur, La Raison du plus faible (2006), polar humaniste tourné dans sa Belgique natale. Puisant son inspiration dans la réalité sociale, il réalise pour la télévision un film sur les formes d'économie alternative (Nature contre nature) et une fiction sur l'affaire Elf (Les Prédateurs).
Artiste engagé, il signe en 2009, pour le grand écran, Rapt, une œuvre âpre et intense emmenée par un Yvan Attal méconnaissable (l'acteur a perdu 20 kilos pour être crédible en homme d'affaires séquestré), d'après un fait divers retentissant : l'enlèvement du Baron Empain. Il retrouve le comédien en 2012 pour sa nouvelle réalisation, 38 témoins, avec également Sophie Quinton et Nicole Garcia au casting, pour une histoire de meurtre venant perturber la vie d'un couple.
Afficher en entier