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L'équipe CineNode
Le film est long à démarrer. Les comparaisons aux oeuvres citées plus haut m'ont laissées un goût un peu amer vis à vis de ce début; en effet, on est dans l'ost très synthé, personnage solitaire à la Drive/Taxi Driver, mais ça donne une impression de sous-produit, une tentative de créer une oeuvre marquante dans le style mais sans poser sa propre marque. Le scénario est prévisible, les flash-back un peu redondants. C'est plaisant mais un peu bancal, on se demande où la réalisatrice veut en venir.
Et bien elle en vient nulle part à vrai dire. Le film a assez peu de fond. Alors pourquoi je l'ai en argent ? La deuxième partie. Le scénario reste prévisible, mais la mise en scène fait preuve d'une inspiration assez monstrueuse. Certains passages, pourtant lents, sont à couper le souffle. Une scène particulièrement brillante fait penser à Shining. Une autre, portée par l'ost de Jonny Greenwood, est absolument magnifique : émouvante et avec un flair artistique sans nom. Prix du ticket validé en l'espace de 2 minutes.
La psychologie du personnage principal s'approfondit. La lenteur et l'évidence des débuts finissent par payer dans un dernier acte vraiment scotchant.
Ah et bien évidemment, superbe prestation de Joaquin Phoenix. Bref, malgré le scénario vu et revu, on a là un film au départ tout juste honnête qui finit par tirer son épingle du jeu. Je pense même qu'il doit se bonifier avec un second visionnage.
A Beautiful Day
Si ce n'aurait pas été de Joaquin, je n'aurais pas écouté ce film et j'ai réussis à l'écouter jusqu'à la fin parce qu'en fait tout le long nous sommes proche de son personnage et il est pratiquement la seule source digne de divertissement.
C'est un film lent et long. Il y a peu de dialogue d'ailleurs (dommage pour moi, j'adore la voix de Joaquin.. je ne saurais expliquer pertinemment pourquoi, mais il a une voix qui lui appartient à lui seul et elle est énigmatique).
L'on suit en fait un homme avec des traumatises antérieures dont je n'ai pas trop su comprendre leurs origines. Un homme brisé et triste. Parfait pour être incarné par Phoenix.
A Beautiful Day
Poignant.
We need to talk about Kevin
A Beautiful Day
C'est typiquement le genre de film qui est particulièrement dérangeant car vous ne savez pas de quel côté vous placer : Qui est à blâmer ? Kevin ? Eva ?
Mais ce film pose aussi des questions assez philosophiques en arrière plan si on y est sensible.
Le décor et cette manière de jouer sur le rouge associés au jeu des acteurs rendent le film particulièrement bouleversant.
Je le conseille vivement mais pas après une dure journée de travail ni si vous souhaitez vous détendre !!
We need to talk about Kevin
A Beautiful Day
A coté de ça, le film est lui au contraire très silencieux, et du coup beaucoup plus saisissant à mon sens. Énormément de choses sont transmises aux spectateurs par du non-verbal. A travers le jeu sans faille de Tilda Swinton, auquel tient bien tête Ezra Miller dans la seconde partie du film. Mais aussi à travers la réalisation, que j'ai trouvé par moment "cronenbergienne" (ça se dit ?). Cette obsession pour la couleur rouge, qui apparait je crois sur tous les plans du film, et qui colle si bien à l'histoire, est très troublante. Ça donne vraiment une ambiance très particulière au film, gênante, un peu glauque même. Cette couleur est utilisée exactement de la même façon dans Faux-Semblants.
C'est sûr que des coupures énormes ont été faites dans l'intrigue originale, mais j'ai trouvé qu'elles avaient été faites avec une grande intelligence. Permettant de compresser les émotions et le demi-million de questions qu'on peut se poser en voyant cette relation mère-fils des plus atypiques, sans jamais dénaturer l'esprit du livre.
Après, je ne vous déconseille pas le livre pour autant, justement parce qu'il est nettement plus détaillé. Cela dit, je pense qu'il vaut mieux voir le film puis lire le livre que l'inverse. De façon à capter d'abord l'essentiel de l'histoire, puis de vous plonger dans les méandres de cette relation si cela vous intéresse. Plutôt que d'être submergé de détails avant de connaitre les tenants et aboutissants de l'intrigue.
We need to talk about Kevin
Il n'y a au final pas tant de dialogues que ça, le réalisateur a beaucoup misé sur l'ambiance, la couleur rouge que l'on retrouve souvent, les expressions faciales/le comportement des personnages ..
Une histoire familiale déchirante qui viendra vous heurter au plus profond.
We need to talk about Kevin
Mais encore,le réalisateur a enlevé pas mal de choses et n'a gardé que les plus importante, ça enlève tellement à l'oeuvre de Lionel Shriver.
Cependant ce film met bien en valeur le fait qu'une maman aimera toujours son enfant parfois même malgré le fait qu'il lui enlève tout ce qu'elle possède.
We need to talk about Kevin
En tout cas ce film est très bien réalisé. Il est même psychédélique. Il nous entraine dans le monde détruit de cette mère qui essaye de se reconstruire mais qui, malgré tout, a beaucoup de mal. On sens le mal-être dans ce film. Le réalisateur joue avec la couleur rouge afin de nous faire comprendre que le sang est impliqué. Le réalisateur montre aussi l'évolution de la passion de ce jeune garçon.
Je vous conseille vivement ce film, il ne laisse pas indemne, j'ai même du mal à écrire une critique correcte et constructive. Donc c'est à vous de juger.
We need to talk about Kevin
Tout d'abord une bande son parfaite, ensuite des acteurs excellents et s'ajoute à ça un montage parfait! Le spectateur se perd dans le fil du récit tout comme la mère!
J'ai tout simplement adoré!
We need to talk about Kevin
Swimmer
Morvern Callar
We need to talk about Kevin
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