Commentaires sur ses livres

Le juge d'instruction Level (Jacques Brel) enquête sur des policiers qui auraient battu à mort un simple suspect dans un commissariat de Marseille. Très vite il fait face aux pressions mais il se veut ignare de celles-ci et se bat pour une cause juste et existentielle. On est dans un contexte post-soixante-huitard peu emballant au premier abord, mais Les assassins de l'ordre nous touchent par sa sincérité. Jacques Brel est tout simplement immense. Il donne corps, cœur et authenticité à son personnage de juge idéaliste, faisant preuve d'un humanisme poignant notamment lors de son beau plaidoyer et de sa réplique pleine de sens : ''La justice n'est que l'équilibre entre les mensonges, la balance finit toujours par s'incliner du côté où la pression est la plus forte'' qui sonne sous forme de baroud d'honneur dans un procès perdu d'avance. Les Assassins de l'ordre s’avère être un excellent film audacieux sur les violences policières en France après les événements bouleversants de Mai 68, des bavures qui sont couvertes encore aujourd'hui malheureusement.

C'est le premier long-métrage de Marcel Carné et la première collaboration Prévert-Carné. Bien moins célèbre que Le Quai des Brumes ou Le Jour se lève, Jenny est un drame amoureux qui oppose mère et fille dans une relation entachée par le mensonge et la dissimulation. On a une musique très présente qui accompagne le chagrin des amants dans un Paris brumeux des années 1930.

Un classique du cinéma, plein de poésie et teinté de fantastique. Pour l'anecdote, le film a été tourné en grande partie pendant l'occupation allemande.

Le film ne vaut surtout que par le face à face de Louis Jouvet et Michel Simon.

Jean Gabin dans l'univers de Marcel Carné avec des dialogues de Jacques Prévert, ça donne clairement un excellent film.
Jean Gabin est exceptionnel dans son rôle, bien secondé par Arletty, Jacqueline Laurent et Jules Berry.
La photographie toujours bien travaillé dans les films de Carné donne aux personnages une particularité supplémentaire dans leurs scènes, surtout celles de Gabin enfermé dans sa petite chambre.
C'est un film noir, bien écrit, bien travaillé et porté par un excellent casting. Encore un excellent film de la filmographie de Carné.

drame poétique ou chaque détail contribue à rendre plus inéluctable le destin des personnages. La beauté des images et la qualité des acteurs et des dialogues en font un film phare des années 30.

La confrontation entre Louis Jouvet et Michel Simon, deux excellents acteurs promettait déjà beaucoup mais avec le scénario qui va avec et complété par tout un panel de personnages tous haut en couleurs, on a pas le temps de s'ennuyer.
L'histoire commence simplement mais se complexifie et part loin, pour un simple petit mensonge au départ. De nombreux thèmes sont développés, portés par de l'humour de plusieurs genres, le tout avec un casting qui porte très bien l'ensemble.
Une très bonne découverte.

L’humanité, et l’amour, profond, brûlant, flirtant avec une émouvante dévotion. Ce drame de Marcel Carné n’a rien perdu de son charme, notamment avec le personnage de Gabin, homme sans mauvais fond et amant protecteur. Une belle œuvre à (re)découvrir.

Une pépite, un classique, c'est un beau film en noir et blanc.

Un petit conte originale et magnifique. Poétique, il nous mène dans le rêve éveillé de Michel (Gérard Philipe) à la recherche de son amour dans un monde imaginaire. J'ai beaucoup aimé la mise en scène qui alterne entre le rêve et la réalité. Le jeu de Gérard Philipe est un plaisir par contre j'ai bloqué sur celui de Suzanne Cloutier qui est très exagéré et gâche un peu le film.

Une drôle de faune que celle qui se côtoie dans cet hôtel du Nord. Et c'est l'un des rares films ou les personnages qui "satellitent" autour du couple qui donne l'importance à l'histoire ont presque plus d'importance qu'eux, comme qui, peu importe ce qui arrive, le monde ne s'arrête pas de tourner.
Le quotidien de cet hôtel, les personnes qui s'y croisent, forment un ensemble intéressant à suivre, avec leurs personnalités et leurs problèmes.
Les acteurs tiennent bien leurs rôles, certes un peu transparents, comparés à Arletty et Louis Jouvet mais qui ont leur place tout de même.
Un classique qui mérité son nom.

Un classique du cinéma français que j'apprécie toujours autant, surtout grâce au travail, toujours intéressant de Carné sur l'éclairage des visages des personnages, donnant aux regards quelque chose de propre au réalisateur.
L'histoire en elle-même est simple mais avec une galerie de personnages très intéressants et divers. Si Gabin, Morgan et Simon tiennent la moitié de l'histoire, j'ai quand même été intrigué par Pierre Brasseur (Lucien), Edouard Delmont (Panama) et Robert Le Vigan (Michel).
Des répliques mémorables,des personnages variés, quelques très beaux plans donnent à ce classique un je ne sais quoi accrocheur. A chacun de l'apprécier à sa valeur.

Une adaptation plus que libre du roman de Zola, mais qui donne à ce film une histoire d'amour plus belle que celle de Zola, bien plus dure.
Si l'histoire de Carné est classique et a de bons moments, ce que j'apprécie le plus chez le réalisateur, c'est les regards de ses personnages, le travail des lumières pour arriver à ces regards là. Entre Thérèse et Laurent (Simone Signoret et Raf Vallonne), Riton (Roland Lesaffre) et Mme Raquin (Sylvie), plein d'expressions passent, rien qu'en se regardant. Le meilleur, c'est celui qu'adresse Mme Raquin à Thérèse, juste après son retour de voyage, dure et froid à vous glacer.
Simone Signoret et Raf Vallonne sont assez agréable à suivre dans cette histoire d'amour classique, tout comme Jacques Duby en Camille Raquin et Roland Lesaffre en petit escroc.

D'excellents acteurs dans un excellent film, aussi bien dialogué que réalisé. Un grand classique à voir.

J'ai vu ce film dans le cadre scolaire, j'ai pas trop apprécié mais mon avis n'est pas très objective sachant que je n'aime pas les vieux films