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Il se laisse regarder, il y a quelques bons passages, c'est bien joué mais c'est un peu juste pour moi.
Bons Baisers de Bruges
Voilà un pitch assez intéressant, et pour le coup surprenant, pour le nouveau film de l'excellent Martin McDonagh. Aprés quelques oeuvres qui mêlaient le drame et l'humour (Bons baisers de Bruges, Three Billboards ou encore 7 Psychopathes), le réalisateur revient à ce style mais en trouvant ici un équilibre remarquable entre les tons, les liant comme jamais, bien aidé par Colin Farrell, excellent en "brave gars" et Brendan Glesson, tout aussi bon en "Ghoster". Parceque le sujet sera là : ce qui commence en simple ghosting, et donc incompréhension, finira forcément par s'envenimer. Mais avec le caractére des deux personnages, rien ne se passe comme on l'attend. Pas de déchainement de violence ici, mais plutôt une histoire qui colle tellement à son ambiance que le résultat nous emporte, entre conte et drame...
Les Banshees d'Inisherin
Ceci dit, je ne peux que saluer la prestation des acteurs dont Brendan Gleeson et une mention spéciale à Colin Farrell dont j'ai trouvé le personnage particulièrement touchant et attendrissant, à 100000 lieues de ses rôles de beau gosse habituel
Les personnages de Siobhan et Dominic, tout deux interprétés respectivement par Kerry Condon et Barry Keoghan m'ont beaucoup touchés également, tous deux sont dans la justesse et l'émotion et même si ce dernier peut paraitre un peu étrange au final on découvre qu'il est très malheureux et seul.
Ceci dit, après vu ce film une fois je crois que je suis tranquille pour un moment ^^
Les Banshees d'Inisherin
Préparez-vous à faire un voyage absolument sublime, une immersion totale au cœur d’une petite île d’Irlande, des paysages sauvages incroyables, entourés d’une mer qui rythme le quotidien, un environnement verdoyant, comme dans notre imaginaire commun et une vie quelque peu morose. Nous sommes dans les années 20, en pleine guerre civile, mais sur cette petite île, elle n’existe pas vraiment, on l’entend au loin, on sait qu’elle existe, sans pour autant qu’elle soit palpable, pourtant, elle sera le parfait reflet de ce qui se déroule sur ce bout de terre et elle prend littéralement forme à travers les liens qui unissent ses habitants. Parfaits représentants de ce qu’est l’âme humaine, dans ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus cruel, nous allons rapidement nous rendre compte de la difficulté que peut être la vie insulaire, tout se sait rapidement, les ragots vont bon train, les préjugés également, mais il est plus aisé de parler, que d’agir et on ferme bien trop vite les yeux sur ce qu’il se passe derrière la porte. C’est la morosité d’un quotidien qui offre bien peu d’opportunités d’avenir, mais c’est aussi un esprit de liberté incroyable, parce qu’il n’y a parfois pas besoin de plus que cette nature pour trouver son bonheur, néanmoins, pour d’autres, ce n’est jamais assez et on cherche à remplir ce vide, peu importe le mal que l’on puisse faire. La réalisation de Martin McDonagh est simplement sublime, j’ai vu la plupart de ses films et celui-ci est à mon sens, un vrai petit bijou, notamment pour le voyage qu’il offre, mais aussi par sa photographie, finement travaillée et d’une délicatesse absolue. Visuellement, c’est tout en sobriété, rien d’extravagant, simplement la brutalité d’un environnement, son aspect sauvage, presque inhabitable, comme si la présence humaine y était tout juste tolérée, c’est à la fois d’une beauté à couper le souffle et presque hostile, un contraste qui se trouve également dans les relations mises en avant. En ce qui concerne le scénario, là aussi, la qualité sera au rendez-vous, très simple en apparences, c’est avant tout un récit de vie, dans tout ce qu’il a de plus tendre, mais aussi de plus difficile, toutes les facettes de l’âme humaine s’y confrontent, la gentillesse, autant que la cruauté, ce qui fait de nous ce que nous sommes, nos failles, autant que nos forces. C’est une histoire d’amitié brisée, qui part à vau l’eau, qui sera le point de départ d’une profonde remise en question, tantôt irrésistiblement drôle, mais aussi d’une tendresse infinie, nous serons littéralement bouleversés par la justesse des émotions mises en avant, qu’elles soient belles ou plus sombres. Quant au casting, il est tout simplement extraordinaire, le duo Collin Farrell/Brendan Gleeson fonctionne toujours à merveille, Barry Keoghan ne cesse de me bluffer et j’ai eu un vrai coup de cœur pour le rôle de Kerry Condon.
En bref : Un film absolument sublime, un véritable petit bijou, le contraste saisissant d’une nature sauvage incroyable de beauté, mais parfois très hostile, représentation parfaite des relations qui se tissent à l’écran, une amitié qui se désagrège peu à peu, malgré des sentiments bien réels, une vie quotidienne morose, mais une vie simple qui peut rendre heureux, pour peu qu’on sache l’appréhender, c’est une histoire pleine d’émotions, qui saura nous faire chavirer le cœur par sa justesse et sa poésie !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/02/16/les-banshees-dinisherin/
Les Banshees d'Inisherin
Le thème est intéressant mais je suis toujours un peu gêné par le traitement des films américains : il semble qu'on se complaise dans l'excès de violence (on a droit, en dehors du crime initial, objet de la colère de la mère, au percement d'un ongle par un instrument de dentiste, à plusieurs tabassages, à une défenestration, à une immolation,...) avec des personnages tous plus frappadingues les uns que les autres.
Si c'est représentatif de la vie quotidienne aux USA, ça ne fait pas rêver.
Sur un thème assez proche, je préfère nettement le traitement de "La nuit du 12" de Dominik Moll.
Le fait que la colère de la mère trouve aussi sa source dans un sentiment de culpabilité est suggéré mais peu approfondi dans le film.
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
Les Banshees d'Inisherin
Les Banshees d'Inisherin
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
- bravo à tout(tes) les acteurs(trices) qui sont vraiment bons chacun dans leur rôle, je citerai notamment l'excellent Woody Harrelson qui se fait un peu voler la vedette ici par France McDormand qui crève littéralement la caméra dans le rôle de cette mère prête à mettre la police face à ses responsabilités pour retrouver le coupable du viol et du meurtre de sa fille, si elle peut paraître froide et distante, on ne peut que comprendre sa méfiance face à l'incompétence et la corruption des autorités. (On est encore plus choqués quand on sait que c'est une histoire vraie).
- le scénario ne manque pas d'humour, notamment certaines scènes de dialogues.
- la musique est agréable à écouter et colle bien à l'ambiance de chaque scène.
- rien à redire en ce qui concerne les décors et les costumes.
Les Moins :
- La fin est rapide et manque clairement d'explications, j'ai eu cette impression d'une coupure au mauvais moment, dommage ! Car sans ça le film valait vraiment le coup d’œil, mais de ce fait il se retrouve en liste d'argent et non pas d'or !
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
Bien plus qu'un enquête policière ou une simple vengeance, c'est la vie d'une ville paumée de l'Amérique rurale, de ses préjugés, du deuil d'une mère et de destins qui se croisent.
Il y a beaucoup de scènes fortes, violentes moralement, souvent spectaculaires que je ne suis pas prête d'oublier. Dixon, ce bon vieux Dixon...
Les acteurs jouent ici une partition incroyable, juste.
3 billboards est vraiment un film à ne pas manquer !
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
L'esthétique du film est agréable, de beaux paysages, une ville un peu vintage, des routes interminables. On est très bien plongés dans l'ambiance pesante d'une vie là-bas.
Ce qui est moins bien : la fin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, ok c'est une forme de solution finale et on note bien l'escalade de la violence avec deux personnages saccagés. L'un est brulé, roué de coups et saigne encore, l'autre est déjà morte de l'intérieur.
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
L’ambiance, pesante et lourde de petit village, fonctionne à plein. L’idée est originale et tient tout le film, même si elle paraît mince au départ. Les personnages sont excellents, variés et pourtant bien caractéristiques les uns, les autres…
Et surtout, les dialogues sont ciselés, plein de pertinence et d’impertinence, bourré d’humour et de phrases qui font mouche !
Seul petit regret à mon goût : la fin qui n’est pas à la hauteur de la qualité du film.
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
Et il faut bien reconnaître que Frances Mc Dormand est juste parfaite dans ce rôle de mère qui va faire tout ce qu'elle pourra, avec les moyens qu'elle a, pour que les choses avancent.
J'ai aimé l'opposition entre Mildred et Jason, avec le chef Willoughby entre les deux.
Il y a de la violence, mais l'humanité, les forces et les faiblesses des trois personnages principaux est si bien jouée qu'on ne peut détester personne et finir même par apprécier les valeurs de chacun.
Un très bon film.
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance
Même si l'idée de base, mettre des panneaux pour faire bouger les choses, je la trouve vraiment bien !
Bref, un bon film, lent, bourré de cliché mais très réaliste comme ça.
3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance