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Charlie, 17 ans, au lycée, et Sarah, la nouvelle, belle, sur-d'elle. Toute de suite elles s'entendent, tout de suite c'est les rires, les soirées, les secrets et encore les rires. Peut être trop vite. C'est la fusion, l'excès même. Et puis il y a les vacances, là où tout bascule, là où tout dérape, où le souffle se coupe. Où l'enfer commence. Là où Sarah se transforme, dévoile sa vraie nature. Malsaine, manipulatrice. Et c'est le cauchemar. Jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au dernier plan, qui scotch au siège, qui paralyse. Attendre deux ou trois secondes, que les lumières se rallument, inspirer, sentir l'air dans les poumons. Respire, respire...
Mélanie Laurent signe un film, petit bijoux, d'une justesse, d'une finesse, d'une beauté surprenant, époustouflante et déstabilisante et étonnante et magique et magnifique (des adjectifs, il y en aurait beaucoup d'autres).
Dirigées à la perfection, Joséphine Japy et Lou de Lâage réalisent une performance d’exception.
Je suis sortie de la salle abasourdie, complètement sonnée, les larmes qui piquaient mes yeux. Mais j'étais contente. Tellement contente.
Parce qu'un jour ou l'autre, on a tous croisé Sarah.
Parce qu'un jour ou l'autre, on a tous été Charlie.
Je crois que ce film peut aider, soulager, apaiser. Mettre des mots sur ce que l'on a jamais su nommer.
"Respire", c'est la violence morale, c'est l'émotion, le sourire et les yeux qui brulent. C'est une porte qui s'ouvre dans la maison close. Une trouée d'air dans l’asphyxie. Le bleu du ciel dans le noir des nuages.
Respire
Inspire.
Expire.
Respire.
Film que j’ai d’abord reçu telle une claque. Une grosse claque en plein visage. Puis en tant que dénonciateur de ce genre de comportement malsain et cruel.
Le thème et propos principal du film m’ont énormément touchée car j’ai connu cette situation dans une moindre mesure, certes, mais bien réelle et destructrice, de quoi me rappeler de mauvais souvenirs. Première chose qui m’a frappée, hormis le fait que ce film soit un bon film (mauvaise langue) : le casting est très bon et surtout parfaitement dirigé. Les deux actrices principales jouent très bien et j’ai été bluffée par leur performance, en particulier celle de Lou de Laâge, qui incarne une Sarah manipulatrice, violente envers Charlie avec les mots et certains gestes (référence à la claque, une fois de plus), tortionnaire et d’une méchanceté gratuite qui dépasse l’entendement. L’interprétation de Joséphine Japy est tout en retenue mais c’est son personnage un peu plus effacé qui le veut, et son visage sensible m’a émue, notamment vers le milieu et la fin du film. Les amis de Charlie sont naturels et pleins de vie, et pour conclure la mère de Charlie, qui m’a parue moins impressionnante que sa fille.
Autrement, je n’en retiens aucune déception et cela m’étonne, car je m’étais attendue à une quelconque fausse note, je dois bien l’avouer. Au lieu de cela, j’en viens carrément à me demander comment les juges lors de la cérémonie des Césars de 2015 s’y sont pris cette année-là pour remettre les récompenses. Parce qu’avoir Louane qui remporte le César du Meilleur Espoir Féminin alors qu’elle est tout ce qu’il y a de plus banal dans la Famille Bélier et face à deux redoutables adversaires, qui méritaient amplement le prix à sa place, je me dis qu’il y a largement de quoi se poser des questions. J’ai d’abord vu la Famille Bélier puis Respire, mais pour moi, il n’y a clairement pas photo : Lou de Laâge est ma préférée et reste à ce jour la grande gagnante à mes yeux. J’en ai mal au cœur rien que d’y penser, haha. Amère déception de ce côté-là, mais j’espère au moins que les nominations auront pu faire décoller la carrière des deux filles en les révélant au grand public.
Au-delà du fait que le film bénéficie d’une qualité d’interprétation hors norme, j’ai en revanche eu un gros problème avec la réalisation : Mélanie Laurent est derrière la caméra pour une fois et je suis désolée de le dire, mais je ne l’aime pas et ne l’aimerai sans doute jamais. Contrairement à plus de la moitié de cette planète, je ne trouve pas qu’il s’agisse d’une bonne actrice et je n’avais encore jamais vu de film qu’elle aurait réalisé elle-même. Autant dire dès le départ que je n’étais pas enchantée, voire sceptique de me poser devant un de ses films, parce que je n’avais pas spécialement envie de m’attaquer à son cinéma, mais je pense que j’ai bien fait de visionner Respire au bout du compte. Par contre, pour revenir sur la réalisation en tant que telle, je ne pense pas non plus que Mélanie Laurent soit une bonne réalisatrice. Les images sont belles, check, mais les mouvements de caméra sont saccadés et d’une imprécision effarante.
C’est bien simple, j’ai fini par en avoir mal au crâne tant la réalisation épileptique m’a agacée, et cerise sur le gâteau, j’ai failli arrêter le visionnage en cours avant de me rappeler le pourquoi du comment je regardais le film. Non mais sincèrement, ce tremblement ne s’est JAMAIS arrêté ou n'a cessé un instant et j’ai donc dû le subir jusqu’à la fin. Le scénario est fin et bien pensé, et je n’ai lu que quelques extraits du livre dont ce film en est l’adaptation, mais j’aurais bien aimé que le personnage de Sarah soit plus poussé dans son délire de perversion et de manipulatrice constante. J’ai le souvenir qu’il est bien plus développé et méchant dans le livre que dans le film, où il apparait sensible concernant sa mère et son histoire globale. L’écriture du personnage de Charlie est réussie, dans le sens où oui, Charlie est passive la plupart du temps, mais elle a des réactions que nous aurions pu nous-mêmes avoir à sa place, ce qui renforce le réalisme du film, qui s’ancre profondément dans notre époque actuelle.
Et puis il y a des scènes où elle se réveille violemment et où je me suis sentie mal à l’aise pour elle, mais aussi triste et impuissante. Parce qu’on est souvent impuissant face aux autres, lorsqu’une multitude de gens nous harcèlent à longueur de temps alors que nous voudrions juste les faire taire. Et Charlie respire. Elle respire parce qu’elle n’a pas d’autre choix que de respirer pour leur échapper. Mais elle étouffe comme Sarah, et respire à nouveau après avoir commis l’irréparable. Charlie respire et j’ai respiré en même temps qu’elle, parce qu’il y a un instant où tu as l’impression d’asphyxier et de t’écrouler, avant de te relever et de respirer à nouveau. Inspire. Expire. Respire. Le souffle de Charlie est fort, mais aussi teinté de failles et de désespoir. Les éléments du scénario ont très bien manié cet aspect qu’est la respiration, lui insufflant une symbolique existentielle que l’on retrouve tout le long du film et qui prend tout son sens à la fin hallucinante, que je connaissais déjà avant de la voir.
En conclusion, je pense que ce film devrait être vu car il s’agit d’un bon film, dont le thème important peut toucher absolument tout le monde à différent degré. Vous pouvez aussi le regarder pour vous réconcilier avec Mélanie Laurent. Pour ma part, mon avis n’a pas changé d’un iota la concernant, hormis le fait que je me dis qu’elle est bien mieux derrière la caméra que devant. Et j’ai oublié de parler de la bande-son : loin d’être mémorable mais jolie à certains moments, elle accompagne quelques scènes avec force et leur apporte une dimension autre que terre-à-terre. J’ai bien aimé Respire et je le conseille. Il n’est pas parfait et loin d’être le film du siècle, mais reste brut et sincère dans sa démarche. A voir.
Respire
Ok, le film est drôle mais moins délirant qu’un Hudson Hawx, relax cool mais moins qu’un Océan Eleven, plein d’action mais moins qu’un Salt, de l’aventure mais moins qu’un Indiana Jones…
Le problème est ce mélange des genres un peu loupé qui fait que les casses et menaces sérieux atténuent l’humour de ceux-ci quand l’humour atténue la pression des scènes sérieuses…
Mais qu’importe, dans l’ensemble, c’était drôle, léger, sympathique cette bande de copine…
Mais la fin ???
Incompréhensible, sans logique, aucun sens !!!
Cette fin me frustre énormément et atténue le plaisir que j’ai eu à suivre le film.
Voleuses
Les femmes étaient vraiment traitées comme des "cas d'école" puis comme des prisonnières. Une horreur !!!
Ce film est vraiment perturbant.
Le Bal Des Folles
Les actrices jouent à la perfection.
C’est un roman, mais bien documenté qui montre la condition féminine à cette époque.
Bravo à M.Laurent pour cette adaptation bien réussie.
Le Bal Des Folles
Ce film est avant tout une plongée extraordinaire dans le milieu de la psychologie au 19ème siècle et de tous les ravages qu’elle a pu causer, sous prétexte de folie, alors que c’était loin d’être systématique. À croire que tous les maux de l’époque étaient dus à l’hystérie féminine évidemment, un diagnostic que l’on posait pour tout et n’importe quoi, comme si le sexe féminin était l’unique réponse à tous les problèmes, qu’ils soient réels ou plus subtils. Alors, lorsque vient s’ajouter des dons de vision, de médiumnité, cette faculté d’entrer en contact avec les esprits, mieux vaut que personne ne le sache, parce que tous connaissent l’issue fatale. Bien que le récit soit fonctionnel, l’adaptation d’un roman d’ailleurs, le fond est pour le moins véridique, notamment sur les méthodes psychiatriques employées à l’époque, plus proche de la torture, que d’un traitement efficace, à se demander comment c’était simplement envisageable. J’apprécie particulièrement la réalisation de Mélanie Laurent, elle me le confirme une fois de plus ici, avec une reconstitution de l’époque pour le moins saisissante et incroyablement immersive, qui nous transporte avec une facilité déconcertante. De plus, elle a su insuffler cette petite dose de paranormal, à travers une atmosphère étonnamment oppressante, angoissante, sans que l’on s’y attende vraiment, on se sent comme observé et témoins d’un univers invisible, auquel on croit inévitablement. En ce qui concerne le scénario, il est à mon sens, parfaitement écrit, il nous propulse dans un univers tout à fait unique, terriblement réaliste et bouleversant par les questions traitées, qui nous touchera en plein cœur par cette quête de liberté. Une liberté de la femme essentiellement, toujours placée sous le joug de l’autorité masculine, qui n’a pas droit à la culture, qui n’a aucun droit à la parole, pour peu qu’elle fasse preuve de modernité dans ses propos en plus et qui sait ce qui l’attend si elle sort du cadre imposé. C’est un témoignage terrifiant de ce qui pouvait se passer dans ces asiles, de ces femmes traitées comme des moins que rien, des sujets d’études simplement, dont on profite allègrement pour son propre plaisir même, parce qu’il n’y a aucune règle et que personne n’est là pour les protéger. Mais c’est aussi une formidable histoire d’amitié, qui se lie malgré les évènements, une amitié plus sincère encore, plus solide, qui devient le seul soutien que l’on peut espérer, une solidarité qui représente le seul phare auquel se raccrocher dans la tempête. Quant au casting, il est absolument parfait, Mélanie Laurent m’a sûrement plus bouleversé que jamais, Lou de Laâge y est extraordinaire et Benjamin Voisin est terriblement touchant.
En bref : Un film d’une puissance percutante, qui nous livre le récit terrifiant d’une époque, de la psychologie dans tout ce qu’elle de plus inhumaine, de ces femmes que l’on traitait toutes à la même enseigne, qu’elles soient réellement malades ou que leur entourage le pense seulement, mais c’est aussi un récit humain, d’une émotion rare, qui nous prend dans ses griffes, pour nous marquer profondément !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2021/10/12/le-bal-des-folles/
Le Bal Des Folles
Le Bal Des Folles
Voleuses
Voleuses
La réalisation par une femme se sent et c'est tout ce qu'on demande ! Des dialogues qui ne sont pas sexistes à la James Bond, des personnages complexes avec une histoire et des scènes épiquement drôles. J'ai adoré les actrices Mélanie Laurent, Adèle Exarchopoulos et Manon Bresch.
Voleuses
On en s'ennuie pas. Et la fin nous donne envie d'en redemander...au moins une explication !
Voleuses
Ce n’est pas parfait, mais c’est bien porté, et donc ca fait du bien à voir.
J’ai bien aimé ce trio et leurs péripéties.
Voleuses
Voleuses
Voleuses
Voilà ce que propose Voleuses, film de casse français qui dépasse largement son statut et propose en outre un trés beau casting (Mélanie Laurent, Adéle Exarchopoulos, Manon Brech, Felix Moati, Isabelle Adjani et Philippe Katherine !). Mais si l'ambition est honorable et le résultat tout autant, il faut aussi bien avoué que le film souffre d'un sacré ventre mou (et c'est pas le mien) et d'un équilibre humour/action/drame souvent bancal. ça n'empêche pas le divertissement mais on peine parfois à y trouver la force dramatique qu'on aurait voulu, pour n'y voir qu'une production de bonne qualité, mais en deça des attentes...
Voleuses