Mia Hansen-Løve
Réalisateur
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Note moyenne : 5.63/10Nombre d'évaluations : 43
0 Citations 10 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Le film est vraiment inégal. Dans la promo autour du film on parle très souvent des Daft Punk alors qu'ils sont très peu présents et peu évoqués dans le film. Le film est assez vide finalement, très long et décousu. Les moments qui pourraient être beaux ou tristes ne m'ont pas emportée... J'ai trouvé que le film était assez plombant, j'en suis ressortie déprimée.
Cependant, les acteurs sont plutôt bons (notamment ceux jouant Paul, Cyril et Arnaud) et la musique est géniale!
Afficher en entierVu le résumé je m'attendais à une histoire vraiment belle et qui touche mais grosse, grosse, grosse déception.
Afficher en entierUn film relatant sur 20 ans la French Touch en musique électronique, cela a de quoi intriguer. Hélas, le résultat est très peu convainquant. Ces brides de vie qui s'enchainent sont souvent mal joués (en 20 ans, les personnages ne prennent pas une ride !), les situations peu intéressantes et la musique,omniprésente ou presque, devient très vite gonflante. Seule idée positive, faire du personnage principal un anti-héros. Le film sur ce sujet reste encore à faire.
Afficher en entierCe n'est pas le plus beau film d'amour que j'ai eu la chance de voir , mais ce qui fait la beautée de ce film c'est la pureté des personnages et l'amour qu'on peut ressentir entre les deux ... Il est tout de même très beau .
Afficher en entierJ'ai moyen accroché bof. Ce film est spécial, le coté philosophique est intéressant. Le questionnement du "que dois-je faire de ma vie" est semi abordé. Le scénario est à moitié affirmé. On ne comprend pas trop ce qu'on veut nous faire passer. Drôle de film. On ne comprend pas pourquoi elle persiste à garder cette amitié avec cet ancien élève qui semble ne pas du tout partager ses idées. Bref ce film a le cul entre deux chaises. Il me laisse dubitative quant à son intérêt.
Afficher en entierRarement je me suis ennuyée de telle manière devant un film... Je ne doute pas que ses intentions aient été bonnes, mais ce film est plat à en crever. On dirait que les scénaristes eux mêmes ne savaient pas où ils allaient avec ce film; il n'y a pas d'enjeu, pas de problématique qui nous emporterait jusqu'à la fin.
Maya enchaîne les clichés avec des dialogues sans intérêts –et parfois franchement mal joués–, intercalés avec des paysages... qui représentent à mes yeux le seul point positif du film.
Bref, ça m'embête de le dire, mais une grosse déception.
Afficher en entierLes Plus :
- Une immersion totale au coeur de l'Inde dans ce qu'elle a de plus traditionnelle.
Les Moins :
- On a parfois l'impression que les acteurs eux mêmes ne savent pas quoi faire pour donner de l'intérêt à ce film ! -_-
- Que c'est lonnnnnnng il ne se passe rien, c'est le calme plat pendant 1h45 de film, heureusement qu'il ne dure pas trois heures ! ^^
- J'ai parfois eu du mal à bien comprendre les paroles des acteurs, en particulier Roman Kolinska qui devrait apprendre à articuler.
- Le scénario manque réellement d'intérêt, dommage tout ça ! L'idée de base était bonne, le retour à la réalité d'un ex otage après sa libération, comment affronter tout ce qu'il a vécu durant sa captivité en Syrie, etc... Spoiler(cliquez pour révéler)Mais là ça part dans une espèce de quête philosophique et initiatique en plein cœur de l'Inde, avec une espèce de pseudo-histoire d'amour qui n'en est pas vraiment une puisque le personnage de Gabriel finit par se comporter comme un goujat avec Maya, dommage car elle était vraiment amoureuse de lui.
Afficher en entierJ'ai été véritablement charmée par l'ambiance de ce film. J'ai totalement adhéré à son côté un peu "parenthèse enchanté" avec ce couple de cinéastes en résidence artistique sur une magnifique île d'Europe du Nord ; mais plus que le processus créatif des deux artistes, c'est bien l'île en elle-même que l'on met en valeur à chacun des plans de ce film. C'est le genre de film - et ils n'ont pas été nombreux - qui me donne complètement envie de partir en voyage sur le lieu de tournage.
Sauf que cette ambiance ne fait pas tout, et j'ai assez vite trouvé que le film tournait un peu en rond. Il manque je pense un véritable enjeu à cette histoire, ce qui ne le rend pas forcément creux, car je pense qu'il m'a quand même apporté quelque chose, mais un peu plat émotionnellement parlant. Sur le papier, les thèmes esquissés par ce film me parlaient complètement, mais dans les faits, ils ne m'ont pas atteint autant que je l’espérais.
Le twist du milieu du film a l'immense mérite de remettre une pièce dans la machine et de raviver l'intérêt du spectateur pour l'intrigue, par l'introduction de nouvelles thématiques et de nouveaux personnages. La façon dont on mêle la réalité et la fiction n'a rien de révolutionnaire, mais est plaisante, car c'est fait sans volonté de "perdre" le spectateur dans une intrigue à tiroirs trop prise de tête, qui n'aurait pas collé, je pense, au cadre et à la douceur du film.
Cette seconde moitié présente plus d'enjeux que la première, et se révèle à mon sens plus touchante. Ce qui pèchera cependant, c'est la conclusion. Le côté ouvert ne m'a pas dérangé du tout, mais j'ai trouvé là encore ça un peu sans relief. On sent d'un bout à l'autre l'envie de faire un film assez consensuel, qui n'est pas clivant, devant lequel il serait difficile de dire "je n'ai pas aimé". Je trouve que ce manque de parti pris fort est regrettable, et d'une certaine façon d'autant plus quand on fait par ailleurs tant de références au cinéma de Bergman. On sent clairement une volonté de rendre hommage à son travail, de retranscrire l'émotion que la réalisatrice a certainement eu en se rendant sur cette île ou en regardant ses films, mais on peine à y trouver un écho avec l'intrigue. Cela rend les multiples références à son cinéma presque "de trop" ou en tout cas accessoires dans le film. On aurait pu le tourner dans un autre lieu, sans y faire aucune référence à Bergman, et l'intrigue aurait fonctionné aussi.
Je n'ai pas l'impression de très bien vendre le film, et je m'en excuse, car dans le fond, je l'ai pourtant apprécié. J'ai sincèrement passé un très agréable moment en le regardant. Sa qualité technique est indéniable, les acteurs sont convaincants et la BO soignée couronne le tout. Sauf que je pense qu'il vaut mieux le prendre, sans vouloir être péjorative, comme un "petit film d'été" qui vous offre une jolie et légère escapade en Suède, plutôt que comme un film "intello", avec une profondeur psychologique digne de Bergman ; les choses ne sont pas forcément claires dans la communication autour du film. Par exemple, ça ne m'étonne pas une seule seconde qu'il soit reparti bredouille à Cannes, à mon sens ce n'est pas le genre de film que l'on recherche sur ce festival, il n'est pas assez osé et clinquant (et la meilleure preuve de ce que je dis est le film qui a gagné la palme cette année !). Mais ça n'en fait pas pour autant un film pas bien ou qui ne mérite pas qu'on s'y intéresse, c'est même un film que je pourrais totalement conseiller autour de moi, et dont je vais garder sans aucun doute un agréable souvenir.
Afficher en entierJe retiens qu'il y a 4 choses dans ce film, 4 axes...
Le premier est le décor, cette île de Faro en mer Baltique est magnifique. Le tournage a eu lieu en été et donne envie d'y aller, pour y passer des heures paisibles.
Le 2e axe est Ingmar Bergman, qui s'est établi sur l'île jusqu'à sa mort (et même après, du coup), des commentaires sur son oeuvre et sa vie personnelle, parfois pas très tendres. Mais on apprend des choses quand on n'est pas spécialiste de Bergman, un petit aspect documentaire, donc.
Le 3e axe est un morceau de la vie de 2 personnages imaginaires, un couple de cinéastes, Tony et Chris, admirateurs de Bergman, qui sont là pour travailler, qui sont très différents sur le plan de la communication verbale. Leur passage sur l'île va influencer leur travail surtout pour Chris qui se laissera plus emporter que Tony.
Le 4e axe est l'aventure imaginée par Chris pour le film qu'elle a en préparation. On va regarder quelques images, puis de longues séquences de ce film qui en devient finalement plus intéressant que le reste de l'histoire. Et les heures passées sur l'île par Chris et les rencontres qu'elle va y faire vont être directement source d'inspiration pour son film, au point qu'elle va passer un moment avec l'un des personnages, mélange entre la réalité et la fiction.
Et finalement, la question est de savoir si le film est ennuyeux ou s'il est profond, s'il doit être oublié ou revu avec plus d'attention. Mais les acteurs, eux, sont talentueux, sans nul doute.
Reste la fin, un peu brutale, qui inspire un "Euh... oui. Et alors?"...
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Biographie
Réalisatrice française née le 5 février 1981.En 1998, on remarque la silhouette fragile de Mia Hansen-Løve, fille d'un traducteur et d'une enseignante de philosophie, dans Fin août, début septembre d'Olivier Assayas. Elle y incarne la jeune Véra, dernière petite amie de l'écrivain tourmenté François Cluzet. Deux ans plus tard, elle fait une apparition dans Les Destinées sentimentales du même réalisateur, et prend des cours dans un Conservatoire municipal parisien. Elle décide pourtant de mettre un terme à sa carrière d'actrice, et devient critique aux Cahiers du Cinéma jusqu'en 2005.
Après une poignée de courts, Mia Hansen-Løve signe en 2006 son premier long métrage, Tout est pardonné, le portrait d'une famille qui se désagrège suite à la dépendance du père à la drogue. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, salué par le Prix Louis-Delluc de la première oeuvre, le film séduit par sa délicatesse, mais aussi par la subtilité de sa construction et par la fraîcheur de comédiens débutants ou méconnus.
Toutes ces qualités sont présentes dans le deuxième opus de la réalisatrice, vu à Cannes en 2009 dans la section Un Certain Regard. Le Père de mes enfants est inspiré des derniers jours de la vie de Humbert Balsan, gentleman producteur qui, avant de mettre fin à ses jours en 2005, avait envisagé de financer le premier film de Mia Hansen-Love.
On la retrouve un an plus tard toujours derrière la caméra avec Un amour de jeunesse. Comédie dramatique qui dresse le portrait d'une jeune femme fragile qui recroise par hasard son amour d'adolescence. Un long métrage salué par la critique, confirmant une nouvelle fois le talent de sa réalisatrice. En 2013, Mia Hansen-Love retourne au Festival de Cannes pour y présider le Jury "Courts métrages" de la Quinzaine des Réalisateurs.
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