Mike Leigh
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.41/10Nombre d'évaluations : 39
0 Citations 15 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film simple,tranquille.Ce film représente une vie parmi tans d autre
Afficher en entierSur le même thème qu" Une affaire de femme" de Chabrol mais se déroulant en Angleterre, un film aussi fort et émouvant. L'interprétation reste inoubliable. Un grand film.
Afficher en entierA la hauteur de mes espérance, un film vraiment réussi !
Malgré ses 2h30, l'ennui se fait extrêmement rare, même si le film n'est pas exempt de nombreuses longueur, surtout au milieu, a savoir le moment ou tu te dis que bordel, je suis qu'a la moitié, si ça rebouge pas un peu on va se faire chier !
Mais ça rebouge, bien-sur les péripétie de Turner ne sont pas celles d'Indiana Jones, mais la vie de cette homme est passionnante, et Timothy Spall donne une profondeur incroyable au personnage, dans son faciès, sa démarche, ses grognements, a mi-chemin entre le porc et l'homme d'esprit. Fascinant.
La photographie est splendide, certains plans sont vraiment incroyable, très en raccord avec le thème du film, on peut se mettre dans la tête du peintre et l'imaginer se représenter sa future peinture.
Parlons en de la peinture, découvre-t-on vraiment, en plus du portrait de l'homme, celui du peintre? Le film donne-t-il connaissance de son oeuvre? Oui, et non.
C'est un léger regret que j'ai, on appuie vraiment pas assez sur le côté "génie" de Turner. Et quand a la connaissance de son oeuvre, beaucoup de ses peintures sont présenté, et quelques unes sont bien remisent en contexte, donc le pari est plutôt tenu !
Je suis un néophyte absolue en matière de peinture, je me suis seulement renseigné sur l'oeuvre de Turner avant d'aller voir le film (c'est assez jouissif de voir les peintures dans le film et se dire qu'on les connait), et a sa sortie, j'ai envie de me faire une culture dans le domaine. Preuve d'une totale réussite.
Afficher en entierUne importante déception. La concentration sur la bestialité du peintre (au sens physique comme au sens moral) a écrasé l'image du peintre brillant qu'il était. C'est du moins ce que mes collègues et moi-même en avons pensé lorsque nous y avons amené nos élèves... d'ailleurs ces-derniers ont trouvé ça plutôt long bien que montrant de très beaux paysages à l'image des toiles de Turner.
Afficher en entierUn film absolument magnifique aussi bien au nouveau esthétique, où chaque scène semble être un tableau par sa mise en scène, mais également par le jeu des acteurs ! J'ai beaucoup aimé l'atmosphère très réaliste qui s'en dégageait. Au lieu de montrer un peintre dans sa jeunesse, dans sa meilleure forme physique et souvent avec une certaine beauté (qui est souvent un peu trop beau pour être vrai d'ailleurs), on nous montre un homme peu avenant au niveau du physique, grognant, et très humain. Enfin, de vrais personnes et non pas des personnages fantasmagoriques qui ne sont pas forcément très réalistes.
Afficher en entierExubérant, Fou et Frais, ce film portée par une incroyable Sally Hawkins fait passer un vrai bon moment. Une nouvelle pépite de Mike Leigh !
=16/20
Afficher en entierLa vie n'est pas rose pour Vera Drake dans cette Angleterre, guindée et machiste, d'après guerre. Et malgré la lourdeur de sa tâche, elle trouve toujours le temps de venir en aide à ces pauvres jeunes filles désespérées, victimes des hommes, de la bêtise de la loi et de ceux qui l'appliquent. Le tableau dressé de cette époque, pour qui, comme moi, ne l'a pas connu, est saisissant, la direction des acteurs (tous excellents) est remarquable. La fin n'est peut-être pas tout à fait à la hauteur du reste du film, mais peu importe. Pour nous qui sommes nés, si je puis dire, avec la loi sur l'avortement, quelle leçon de replonger dans l'enfer de toutes ces femmes obligées de subir l'opprobre du système... quel "bonheur" de ne plus avoir à subir ça. Ce film fait réfléchir et ce n'est déjà pas si mal. En sortant de la séance, bizarrement, je n'arrêtais pas de penser "Merci Madame Simone Veil..."
Afficher en entierFilm poussif, laborieux, sur la vie d'un personnage antipathique et quelque peu misérable. Que de longueurs, que de blancs dans l'intrigue qui ne servent à rien si ce n'est à permettre aux spectateurs de s'assoupir pour faire passer le temps plus rapidement.
L'interprétation des acteurs semble caricaturée et rien ne sonne juste dans ce biopic qui n'a finalement aucun intérêt si ce n'est celui de proposer des prises de vue époustouflantes.
Afficher en entierCommençons par le seul point positif, la photographie vraiment belle et proche de l'oeuvre de Turner. Pour le reste, la durée du film est une véritable épreuve, les acteurs en font des tonnes, Spall se contente juste de grimacer et de grogner (on a trouvé l'acteur idéal pour le prochain remake de King Kong), le scénario tourne en rond et n'avance pas et la fin est très longue à venir... Mieux vaut, pour connaitre l'oeuvre du peintre, se rendre dans les musée où son oeuvre est exposée plutôt que voir ce film semi réussi-ridicule.
Afficher en entierSans intérêt.
Un biopic qui n'accroche pas et qui ne fait pas illusion.
ça fait tout simplement "faux", fictif...
Fade.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Mike Leigh
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Ciby distribution : 2 films
UK Film Council : 1 film
Focus Features : 1 film
Film 4 : 1 film
This ManFilm : 1 film
Bac Films : 1 film
Channel Four Films : 1 film
Mars Distribution : 1 film
Biographie
Mike Leigh intègre, en 1960, la Royal Academy of Dramatic Art qu'il quitte deux ans plus tard pour divergence de points de vue1. Il étudie ensuite le dessin et le cinéma à la London International Film School1. S'il cherche à travailler avant tout au cinéma, il devient auteur et metteur en scène de théâtre et collabore avec plusieurs troupes expérimentales et la Royal Shakespeare Company1. Il monte sa première pièce, The Box Play, en 19651. Il réalise son premier film en 1971 en adaptant sa pièce Bleak moments : le film obtient le Léopard d'or du Festival de Locarno et le Grand Prix du meilleur film à Chicago mais est boudé par le public. Malgré cet échec, cette première réalisation lui vaut d'être reconnu comme le représentant du nouveau cinéma d'auteur britannique à l'instar de Ken Loach1. À travers ce portrait d'une secrétaire vivant avec sa sœur handicapée et incapable de communiquer, Leigh construit une mise en scène précise et minimaliste : silences gênés, conversations anodines et actes manqués invitent le spectateur à faire l'expérience de la durée1.
Il revient ensuite au théâtre et tourne en parallèle de nombreux téléfilms, contraint de délaisser le cinéma car son indépendance d'esprit, sa méthode de travail et la noirceur de ses scripts effraient les producteurs1. Il effectue son retour au grand écran en 1988 avec High Hopes, initialement produit par la télévision. Le réalisateur obtient sa première reconnaissance publique en 1993 avec Naked, peinture sombre et désabusée d'un antihéros, qui se voit attribuer les Prix de la mise en scène et d'interprétation masculine (pour David Thewlis) au Festival de Cannes2,3. Suit Secrets et mensonges (1996) qui narre les retrouvailles d'une jeune femme noire de bonne fille, abandonnée à la naissance avec sa mère biologique, une ouvrière blanche d'un quartier populaire4. Le film gagne la Palme d'or à Cannes et vaut à Brenda Blethyn le Prix d'interprétation féminine5,6. En 2004, c'est à Venise que le cinéaste connaît la consécration en remportant le Lion d'or pour Vera Drake, qui évoque la vie d'une faiseuse d'ange londonienne des années 1950, interprétée par Imelda Staunton récompensée par la Coupe Volpi de la meilleure actrice7. Jim Broadbent, l'un des acteurs fétiches de Leigh, avait d'ailleurs déjà obtenu le Prix d'interprétation à Venise pour son rôle de librettiste d'opéra du Londres victorien dans Topsy-Turvy. En 2008, la comédie Be Happy, qui met en scène une institutrice aussi instable qu'imprévisible, vaut à Sally Hawkins l'Ours d'argent de la meilleure comédienne au 58e Festival de Berlin. Après quelques années d'absence à Cannes, suite à un contentieux avec la direction qui avait refusé de sélectionner Vera Drake, le cinéaste revient sur la Croisette, en 2010, présenter Another Year, peinture mélancolique, en quatre saisons, de quelques Britanniques d'âge mûr, issus de la middle class8.
Entre humour et gravité, le cinéma de Mike Leigh s'attache à mettre en scène les drames intimes de personnes ordinaires, généralement issues de milieux sociaux défavorisés ou de la classe moyenne inférieure1,2. De fait, le cinéaste s'ancre dans la tradition britannique du Free cinema dans la manière d'explorer le quotidien sans fard de la classe ouvrière ou de gens simples, gardant avec eux une distance certaine en dépit des situations très dures qu'ils traversent1. Avec son compatriote Ken Loach et les frères Dardenne, il est considéré comme celui qui a renouvelé, sur le plan thématique, narratif et esthétique, le cinéma social européen dans les années 19902.
Sa méthode de travail s'axe sur l'improvisation1. Refusant d'écrire une liste de dialogues précise, il attend surtout que les comédiens participent au scénario et utilisent leurs propres mots à partir d'une recherche sur le terrain et d'un engagement total dans des situations dessinées par un synopsis réduit au strict minimum1. Par touches successives, la répétition et l'investissement des acteurs vont approfondir les personnages et le scénario1.
Mike Leigh fut juré au 50e Festival de Cannes et président du jury de la Berlinale 2012 .
Source : Wikipédia
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