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Nakamura Yoshihiro

Réalisateur

13 spectateurs

Activité et points forts

ajouté par morrigan 2014-01-29T09:47:26+01:00

Biographie

Yoshihiro Nakamura est né en 1970 dans la préfecture d'Ibakari au Japon.

Actif dans le milieu du cinéma depuis une dizaine d'année, il s'est principalement imposé grâce à son film d'horreur "The Booth" sortit en 2005.

Il est également connu en tant que design character notamment dans "Overman King Gainer"

Son film "Fish Story" à reçu en juillet 2009 le Narcisse du meilleur long métrage au festival international du film fantastique de Neuchâtel.

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Classement dans les cinéthèques

Diamant
6 spectateurs
Or
19 spectateurs
Argent
4 spectateurs
Bronze
6 spectateurs
Vu aussi
9 spectateurs
Envies
23 spectateurs
Pas apprécié
0 spectateurs
PAV
3 spectateurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 7.57/10
Nombre d'évaluations : 14

0 Citations 11 Commentaires sur ses films

Les derniers commentaires sur ses films

Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-06-12T11:14:49+02:00
Chonmage purin

Avec un tel scénario, j'avais peur que l'histoire prenne une directive trop prévisible mais le réalisateur a bien évité les écueils.

On a bien sûr une grande quantité de scènes très mignonnes et drôles, surtout quand Yasube devient un peu l'homme à tout faire de la maison. Sa relation avec Tomoya est aussi bien traitée.

La romance a une place infime dans l'histoire et c'est tant mieux, on sent plus une relation de confiance, d'amitié et un peu d'amour entre Yasube et Hiroko. Ce qui colle parce qu'après tout ils ne sont ni de la même époque et n'ont pas le même âge, ça aurait été vraiment déplacé que Hiroko tombe en pâmoison comme une adolescente.

Ce film bien qu'ayant un cadre fantastique (voyage dans le temps) a su rester réaliste, ce qui fait que le résultat n'est pas lourdingue. Même la fin, qui aurait pu me chagriner (I ship this couple!), est tellement bien présentée et logique qu'on ne reste pas sur une note amère.

Un joli divertissement, et puis c'est le premier rôle au cinéma de Ryo Nishikido (une idole Johnny's) et je trouve qu'il s'en tire très bien ! Ah et prévoyez de quoi grignoter, le passage avec les gâteaux est à tomber par terre.

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Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-06-13T11:05:56+02:00
Chips - Potechi

68 minutes top-chrono qui donnent l'impression de lire un livre plus que de regarder un film. Et effectivement, le film est basé sur une nouvelle.

C'est une bonne chose que ce soit aussi court, plus long ça aurait été insupportable. Les personnages sont très particuliers et c'est pour ça que c'est dur de prévoir le déroulement du film.

En fait, il n'y a pas de but dans ce film ! On se contente de découvrir l'histoire du protagoniste, mais pas trop non plus. Le message à passer ? Là encore, c'est un peu flou mais ce que j'en ai retenu c'est que Tadashi (le protagoniste), au lieu de se plaindre sur son sort, accepte les choses telles qu'elles sont.

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Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-06-16T11:44:09+02:00
Miracle Apples

Voilà un film qui va faire du bien à l'humanité. Si comme moi vous en avez assez des grosses productions friquées qui ne veulent rien dire (attention, je ne suis pas contre un bon divertissement, mais si c'est pour rabâcher tout le temps les mêmes scénarios et clichés, non merci), partez à la campagne, juste le temps de ce film, avec la famille Kimura.

C'est l'histoire vraie d'un homme qui déjà tout gamin est curieux et cherche sans cesse des réponses (encore une qualité qui se perd de nos jours). Bref, jusque-là rien d'anormal. Ce qui est intéressant c'est lorsqu'il doit revenir dans son village natal, pour faire un mariage arrangé et reprendre les vergers de pommes de son beau-père.

Heureusement que sa femme et lui, bien que ce soit un mariage arrangé, forme un vrai couple amoureux, parce que par la suite ils vont devoir se soutenir mutuellement. On suit donc leur trajet jalonné d'obstacles alors qu'ils tentent de se lancer dans la production de pommes bio. Bien sûr ils ont tout le village sur le dos (ça ne changera jamais, "le clou qui dépasse attire le marteau")

Pour résumer, ça n'a rien d'original mais de voir une histoire qui se termine bien... et surtout avec un sujet important comme celui-là, ça met du baume au coeur. Surtout que les agriculteurs, que ce soit au Japon, en France ou ailleurs, plus ça va et plus on les maltraite. Alors que c'est grâce à eux qu'on peut manger !

Bref, un bon film plein d'espoir.

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See You Tomorrow, Everyone

Je pensais que le film allait être une comédie légère, truffée de gags et de personnages caricaturaux. Au lieu de ça, je me retrouve devant un film qui mêle comédie, drame et qui est plus profond qu'il n'y paraît.

Satoru est une sorte d'ermite (pas hikikomori, étant donné qu'il sort quand même de sa chambre) qui refuse d'aller à l'école. Certains films se contenteraient de montrer comment il passe ses journées, et la fin aboutirait invariablement à "le personnage principal grâce à un autre personnage/fait sort enfin de chez lui ! Happy end."

Ce film c'est ça, et en même temps ça ne l'est pas. Certes on suit son quotidien, mais il y a plusieurs éléments drôles qui plus tard prennent leur sens. Les personnages sont loin d'être creux, leurs comportements sont très réalistes, et Gaku Hamada (Satoru dans le film) est excellent.

D'ailleurs la performance de l'acteur compense les images, qui sont très simples. C'est le quatrième film de Yoshihiro Nakamura que je regarde et à chaque fois son travail ne me laisse pas indifférente. Plutôt que de compter uniquement sur un casting de célébrités (c'est-à-dire des idols devenus acteurs, ou des acteurs populaires parce qu'ils sont beaux) et des images resplendissantes, ses films sont très dépouillés mais toujours émouvant.

J'ai aussi aimé qu'il aborde le thème des étrangers au Japon, ce n'est vraiment pas courant que dans les films japonais on en parle.

Pour l'instant, "See You Tomorrow, Everyone" reste mon film préféré de ce réalisateur !

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The foreign duck, the native duck and God

Le titre semble ne vouloir rien dire mais le film apporte une explication vers la fin. Le début du film aussi semblait n'avoir aucun sens, mais là aussi, le dénouement apporte toutes les réponses nécessaires.

En gros, c'est l'impression générale que m'a fait ce film. On suit d'abord le personnage de Shiina (Gaku Hamada, décidément c'est l'acteur fétiche de ce réalisateur) qui déménage à Sendai pour y suivre des études de droit. Il fait la connaissance de son voisin, Kawasaki, un type excentrique dont les dialogues semblent totalement décousus.

De fil en aiguille, le film fonctionne à coup de flashback plus ou moins imaginés que se fait Shiina grâce aux récits de Kawasaki, et par la suite une femme, Reiko, apporte aussi son grain de sel. Où est le vrai, où est le faux ? On se retrouve à se creuser la tête comme Shiina.

Il y a pleins de moments assez bizarres dans le film, qui semblent sans importance. Certains dialogues sont drôles, mais sans tomber dans la comédie lourdingue. Cependant le film prend un tour très différent dans son acte final. Comme je n'ai pas envie de spoiler, je me contenterai de dire que chaque détail trouve son explication et que l'intrigue devient dramatique et triste. Les acteurs font très bien passer les émotions et j'ai aimé que le personnage principal/narrateur change vers la fin.

Enfin, là encore Yoshihiro Nakamura aborde le thème des étrangers au Japon, beaucoup plus que dans "See You Tomorrow, Everyone" ; on voit un Japon au quotidien, sans fard et sans clichés.

Ce film a donc été une très bonne surprise, car même si j'aime déjà les travaux de ce réalisateur, je m'attendais à quelque chose de léger et au dénouement prévisible. Mais il a su me captiver par son scénario ingénieux et émouvant.

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Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-07-04T16:37:27+02:00
Fish Story

On retrouve dans Fish Story le même genre de découpage que dans les autres films du réalisateur. A force je me dis que j'arriverai à deviner la fin de ses films, vu qu'il utilise toujours le même principe : raconter plusieurs histoires apparemment sans lien entre elles, mais qui à la fin révèle ce qui les lie.

Et bien ça s'est avéré moins facile que prévu, il a encore réussi à m'embrouiller ! Le scénario m'a moins intéressé que ses autres films (en fait, surtout le passage centré sur le groupe punk) mais j'ai quand même aimé les différentes histoires présentées.

Pour les aspects techniques, les images sont loin d'être fabuleuses mais il y quelques jolis plans (un qui m'a marquée est celui où le groupe punk dîne, et on filme de haut la table ; on ne voit que les mains d'un des membres)

La musique est assez pénible si on n'aime pas le style punk. Eh oui, pendant presque tout le film, on aura droit régulièrement au morceau intitulé "Fish Story" (bon à force de l'entendre, je me suis mise à le fredonner plus tard)

Concernant les acteurs, comme d'habitude Gaku Hamada est excellent et c'est dommage que son rôle soit assez court.

En conclusion, pour l'instant c'est le film de Nakamura Yoshihiro que j'aime le moins même si le message qu'il véhicule me plaît (en regardant toutes les histoires, c'est l'espoir et la persévérance qui ressort de chaque péripétie des personnages)

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The Snow White Murder Case

Pour l'instant, je ne suis pas déçue des réalisations de Yoshihiro Nakamura ! J'avais un peu d'appréhension en voyant l'affiche : lui qui avait un côté plus "indie", voilà qu'il engage des acteurs à la mode, et puis cette affiche très commerciale...

Quoi qu'il arrive ce réalisateur reste fidèle à son style, tout en réussisant à sortir le meilleur de ses acteurs. Sauf pour Gou Ayano qui est passé relativement inaperçu alors qu'il a l'un des rôles principales - j'aurai mis Shota Sometani à la place...

Pas mal de têtes connues au casting, mais c'est Mao Inoue qui m'a le plus impressionnée. Je l'avais découverte dans "The Eternal Zero" dans un petit rôle, ici elle joue très bien différentes facettes de son personnage.

Il faut dire que le scénario, adapté d'un roman, est prenant : un journaliste enquête auprès de différentes personnes pour résoudre un meurtre horrible, mais chaque entretien permet de voir une facette différente de la principale accusée. Les différents points de vue se heurtent, et le réalisateur en profite pour dénoncer Twitter et les émissions TV racoleuses.

Tout au long du film, on peut voir des tweets défiler à l'écran, car le journaliste est un addict de Twitter et raconte toutes ses trouvailles en ligne. On voit alors à quel point les gens s'empressent de critiquer, faire leur commentaire en ligne, sans chercher à creuser plus loin. De plus l'émission de TV alimente le débat.

Il y a aussi le harcèlement au travail qui est montré du doigt, ce qui n'est pas sans rappelé "Stupeur et Tremblements", avec la relation entre les employés. On croisera dans le film également une hikikomori (personne vivant recluse dans sa chambre), victime dans son enfance de brimades.

Bref, c'est un film très riche qui dénonce divers travers de la société mais sous la forme d'une enquête. Les personnages nous font voir de quoi l'être humain est capable, allant du pire au meilleur. A voir absolument !

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Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-07-08T20:38:32+02:00
Golden Slumber

Je vais essayer de faire court, parce que sinon dans mon enthousiasme je risque de spoiler le film. Je pense que c'est le travail le plus "équilibré" de Yoshihiro Nakamura, on retrouve pleins d'idées et de "gimmicks" propres à lui, mais très bien dosés !

En vrac, les éléments récurrents dans ses films (et donc présents dans Golden Slumber) : des personnages obsédés par une chanson/un groupe, l'acteur Gaku Hamada, des intrigues emmêlées, une réunion de personnes ayant un passé commun, une narration qui semble décousue mais qui est parsemée d'indices, la présence d'enfants, des flashbacks, l'impact des médias, un film chorale et/ou un anti-héros.

Ici c'est les deux concernant les deux derniers éléments cités. On a bien un anti-héros mais on a aussi une pléthore de personnages secondaires qui ont tous leur importance. Masato Sakai interprète Aoyagi de façon très convainquante, le gars a l'air vraiment à côté de ses pompes (heureusement qu'il a des amis sur qui compter - ou pas).

Les flashbacks sont utilisés intelligemment, on ne met pas un flashback parce que ça fait bien mais parce que ça apporte une explication.

Les enfants dans les films de Nakamura ne sont jamais idiots, et ici la gamine est sacrément futée ! C'est sympa à voir, ça change des gosses qui chialent pour un rien.

La musique, une obsession chez Nakamura, ici ce sera les Beatles dont vont parler les protagonistes ; j'avoue, je ne suis pas une spécialiste de ce groupe, donc la chanson Golden Slumber, je ne la connais pas.

J'ai aimé le petit côté nostalgique du film qui met en avant l'amitié (avec leur club de notation de fast-food), même si il y a bien une histoire d'amour elle n'est que mentionnée, ce n'est pas le sujet principal. Le message du film reste plutôt sur le côté "les amis, on ne s'oubliera jamais"

Bref, ce film fourmille dans tous les sens sans jamais se perdre. Si ça avait été fait par Hollywood, on aurait eu le pauvre héros qui saurait se battre et qui tirerait partout avec son flingue (alors qu'il est supposé être un citoyen lambda), une petite scène de torture de ses amis alors qu'il les regarde en jurant la mort de son ennemi, un baiser passionné echangé (sur fond d'explosion) avec une fille dont il sera tombé amoureux en trois secondes. Mais heureusement ce n'est pas une production américaine.

Tout ça pour dire : foncez regarder Golden Slumber, ça c'est du "storytelling" brillant ! (EDIT : j'oubliais, le petit rôle de Gaku Hamada est génial)

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Commentaire ajouté par Raphaellakay 2015-07-22T10:48:55+02:00
Kaibutsu-Kun The Movie

J'ai enfin trouvé la faille de mon réalisateur fétiche, Yoshihiro Nakamura : le film Kaibutsu-kun.

C'est un film pour enfant, adapté d'un manga. Il y avait une série TV et ce film est une continuité de la série (que je n'ai pas vu, je comprends mieux pourquoi certains pans du scénario me paraissaient bizarres : il me manquait des éléments)

Le film a bénéficié de la 3D à sa sortie au Japon. Bon, j'imagine que pour certains passages ça a bien marché, mais sinon ce n'est pas indispensable. Non, ce qui m'a gênée, c'est le scénario trop prévisible, les personnages sans épaisseur (surtout les méchants) et les effets spéciaux...!

On sent le fond vert à 3000 km, surtout pour les décors - dans le palai des monstres au début, y'a juste cette sensation de "vide"... ok le ciel bleu et étoilé c'est joli, mais tout sonne faux. Par la suite dans le palais indien, quel manque cruel de décorations, tout fait tellement carton-pâte ! Et les Indiens, c'est des Japonais grimés... plus ridicule tu meurs. D'ailleurs j'ai rigolé au début du film, après le générique il y avait écrit (histoire de rassurer le public) "tout le film sera en langue japonaise" : eh oui, l'action se passe en Inde, mais tout le monde parle japonais, logique.

Je termine sur un point positif, au moins j'ai enfin vu Satoshi Ohno en tant qu'acteur (et pas chanteur/idol d'Arashi) et je dois dire qu'il se débrouille pas mal ! Mais l'acteur coréen Choi Hong Man qui joue Franken m'a fait pitié, il passait son temps à dire "groumpf" (ok il est coréen mais ça coûte rien de lui donner 2-3 répliques en japonais, ou alors me dites pas qu'il n'existe pas de géant au Japon ?)

Bref, ce film était une grosse blague !

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Commentaire ajouté par Leila_Jones 2022-02-05T04:17:06+01:00
Chonmage purin

Un scénario haut en couleur qui pourtant fonctionne assez bien. La fin est un peu triste, mais sinon, très bon film.

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Dédicaces de Nakamura Yoshihiro
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Studios

Toho : 3 films

Showgate : 2 films

J Storm : 1 film

Phantom Film : 1 film

Shochiku : 1 film

Xanadeux : 1 film

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