Orson Welles
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.28/10Nombre d'évaluations : 90
0 Citations 24 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film culte mais selon moi assez long et ennuyeux, néanmoins de jolis scènes et de belles répliques
Afficher en entierJ'ai vu ce film en cours, et j'ai pas compris grand chose. La façon dont il est tourné est particulière, et inhabituel. L'histoire s’enchaîne bizarrement. Bref je n'ai pas trop apprécié.
Afficher en entierUn film culte qui est tout le reflet d'une certaine époque, celle où un homme parti de rien pouvait s'enrichir considérablement mais être toujours malheureux. Un contexte américain intéressant, avec de bons acteurs.
Afficher en entierUn film culte, je m'attendais à un film ennuyant finalement, j'ai plutôt bien aimé. L'histoire est bien racontée. Le montage est top, je comprends qu'il était aussi révolutionnaire pour l'époque.
Afficher en entierJ'ai regardé ce film parce qu'il est considéré comme un grand classique du cinéma, et que je n'avais encore jamais vu de film d'Orson Welles. J'ai bien aimé le film, mais je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi il est considéré comme un des meilleurs films de tous les temps, puisqu'il y a d'autres vieux films que j'ai mieux apprécié.
J'ai bien aimé la façon dont la vie de Kane est racontée dès le début du film, avec toujours un peu de mystère autour. La façon de découvrir son histoire, les détails plus ou moins croustillants de sa vie au goutte à goutte, dans le désordre comme dans un puzzle, était très intéressante, même si je dois avouer aussi que je n'ai pas trop été intriguée par l'histoire autour de "Rosebud". J'ai moins été attirée par le personnage en lui-même, je ne le trouvais pas aussi fantastique que ce qu'on voulait nous faire penser, et ça m'a un peu déçue car j'adore les films avec un personnage central excentrique. Je n'ai pas vraiment apprécié ou compris la façon dont il se comportait avec les autres personnages et pour moi ça en faisait un personnage plus détestable qu'admirable, d'autant plus que sa renommée est fondée sur son succès financier. Mais c'était peut-être ça le but du film, de nous montrer qu'une personne qui apparaît fantastique dans les médias est bien souvent une personne tout à fait ordinaire, avec des défauts aussi. Mais ce message ne m'a pas vraiment touchée.
En bref, j'ai vraiment l'impression d'être passée à côté du génie du film, mais je n'exclus pas la possibilité de le revoir un jour.
Afficher en entierPeu de réalisateurs auraient su adapter avec succès le roman de Kafka et Orson Welles l'a très bien fait.
J'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans le roman, le fait qu'on ne sache rien de l'accusation, qu l'on soit perdu avec le personnage dans ses démarches, les endroits où il va, sa lente descente aux enfers...
Anthony Perkins est juste parfait dans le rôle de K., Orson Welles toujours impressionnant dans le rôle de l'avocat et tout le casting féminin va bien aussi.
Un excellent Orson Welles, une très bonne adaptation de Kafka et l'adagio d'Albinoni que j'avais découvert grâce à ce film.
A voir.
Afficher en entierUn chef-d’oeuvre intimidant par sa grandeur historique dans l’histoire du cinéma.
Afficher en entierLa maîtrise de la réalisation est inventive et parfaite. Quel dommage que ce chef d’œuvre n'ait pas bénéficié d'un doublage en Français (même tardif). À voir absolument.
Afficher en entierJe pense avoir vu ce film beaucoup trop jeune car je ne l'ai malheureusement pas compris ! Au vu de la grandeur de ce film, il serait intéressant de le revoir...
Afficher en entierJ'ai pris le temps avant de découvrir ce film et j'ai bien fait parce qu'il est tellement bien écrit, bien réalisé, avec une photographie de qualité pour appuyer l'histoire et une psychologie du personnage maîtrisée que ça a été un très bon moment de cinéma.
La narration développée à travers l'enquête menée et les témoignages de ceux qui ont connus Charles Foster Kane permet de connaître toute la vie (et ses travers) du personnage. Et avec ce fameux "Rosebud" qu'on nous ressasse tout au long de l'histoire, on reste concentré pour savoir ce que c'est et l'importance que ça a... jusqu'à la toute fin où on nous le montre. Et là, soit on est déçu de le savoir, préférant cette part de mystère qui n'aurait pas été désagréable, soit on apprécie cette simplicité qui montre que l'importance de Rosebud bouleverse quelque peu les idées arrêtées qu'on s'était faite de la psychologiee de Kane.
C'est, pour moi, une masterclass de cinéma, un chef d’œuvre de son époque et de beaucoup d'autres.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Orson Welles
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
- : 2 films
Carlotta Films : 2 films
RKO Radio Pictures : 1 film
Mercury Production : 1 film
Paris-Europa Productions : 1 film
Hisa-Film : 1 film
Finanziaria Cinematografica Italiana : 1 film
Columbia Pictures : 1 film
Biographie
Enfant précoce et prodige, il perd ses parents au début de son adolescence. Le docteur Bernstein, un ami de sa famille, va le recueillir. Il aura une jeunesse dorée, rythmée par de nombreux voyages à l'étranger. A 16 ans, celui qui savait réciter par coeur le Roi Lear à l'âge de 5 ans, bluffe et se fait engager par le prestigieux Gate Theater de Dublin. Ses affinités avec le monde des planches, lui font intégrer les plus grandes troupes, pour devenir un acteur et metteur en scène très respecté. En 1934, il réalise The Hearths of Age un film muet de cinq minutes. La même année, il rentre à la radio. En adaptant la Guerre des mondes de Herbert George Wells pour les ondes, il crée l'un des événements radiophoniques du siècle. En effet, les auditeurs avaient réellement cru au débarquement des extraterrestres dépeint par ce roman. Ce touche-à-tout souhaite s'investir dans le cinéma en adaptant le livre Au Coeur des ténèbres de Joseph Conrad. Il voulait que ce film soit réalisé en caméra subjective. Ce dernier procédé et le coût trop élevé du projet empêcheront le film de voir le jour.
Son premier long-métrage sera Citizen Kane en 1941. Ce film est révolutionnaire par son procédé narratif et reprend implicitement le principe de la caméra subjective. Cette oeuvre s'inspire de la vie du magnat de la presse W.R Hearst qui utilisa toute son influence pour la censurer. Les critiques salueront unanimement Citizen Kane alors que le public le bouda. Welles enchaîne en 1942 avec La Splendeur des Amberson. Le film ne rencontra pas le succès. Les studios remonteront ce film sans son accord, intervention qu'il vivra extrêmement mal. Welles décide alors de se concentrer sur sa carrière d'acteur. Il joue dans Jane Eyre (1944) de Robert Stevenson avant de revenir à la réalisation avec Le Criminel (1946). Puis en 1948, il monte La Dame de Shanghai. Là encore malgré son inventivité, ce film ne remporte pas les suffrages. Avant de quitter les Etats-Unis, il réalise Macbeth tiré de la pièce de Shakespeare.
Ne supportant plus les contraintes du système américain, cet épris de liberté et d'indépendance part s'installer en Europe. Il se rend compte qu'il est grassement payé pour ses prestations d'acteurs. Il utilise ses hauts salaires pour auto-financer ses longs-métrages. C'est ainsi qu'on le voit dans Le Troisieme Homme de Carol Reed (1949). Il joue sous la direction de grands noms du 7ème Art comme dans Si Versailles m'etait conté... (1954) de Sacha Guitry, Moby Dick (1956) de John Huston, Le Génie du mal (1959) de Richard Fleischer, et La Décade prodigieuse de Claude Chabrol (1971).
En tant que réalisateur, il continue l'adaptation de pièces sur grand écran comme Othello (1952) et Falstaff (1966) poursuivant ce qu'il avait entrepris avec Macbeth. Grâce à Charlton Heston, il fait La Soif du mal (1958), puis en 1963 Le Procès d'après le livre de Kafka. Son dernier film est Vérité et Mensonges (1975), une oeuvre sous forme d'essai sur le thème de la vérité dans l'art. Malgré l'infortune commerciale de ses films, Orson Welles est indéniablement l'un des plus grands cinéastes du 20e siècle. Un génie exubérant, excellant dans tous les domaines artistiques. Incompris, il est aujourd'hui considéré comme un réalisateur visionnaire.
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