Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
Mais c'est bien avec Boogie Nights (1997), plongée dans le cinéma pornographique des années 70 et 80, que le réalisateur se fait remarquer. Avec son casting éclectique composé de Mark Wahlberg, Julianne Moore ou encore Burt Reynolds, le film obtient trois nominations aux Oscars (dont celle du meilleur scénario). Avec Magnolia (Ours d'Or à Berlin en 2000), Anderson change de registre et réalise une œuvre chorale et foisonnante. Il y retrouve un certain nombre de ses comédiens fétiches, dont William H. Macy, Philip Baker Hall, ou encore Philip Seymour Hoffman.
En 2002, il s'essaie à la comédie romantique déjantée, avec Punch-drunk love, avec Adam Sandler et Emily Watson et remporte le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Cinéaste aussi rare qu'éclectique, il consacre les cinq années suivantes à la production et réalisation de There Will Be Blood (2007), une fresque ambitieuse sur un magnat du pétrole au début du XXème siècle portée par un Daniel Day-Lewis une nouvelle fois métamorphosé. Terriblement sombre et violent, le film reçoit pas moins de huit nominations aux Oscars.
En 2009, le cinéaste commence à travailler sur The Master (2012). Le projet est long à concrétiser : manque de financements, abandon d'acteurs comme Jeremy Renner ou encore attaques de l'Eglise de Scientologie qui voit trop de similitudes avec la vie de son fondateur. Présenté en avant-première au Festival de Venise, le film repart avec le lion d'argent du meilleur réalisateur et la coupe Volpi pour Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix. Les critiques sont pour la plupart dithyrambiques, comme le prouve le magazine "Sight and sound" qui classe The Master à la première place des meilleurs films de l'année.
(Allociné)