Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
Le scénario est vraiment très bien ficelé. Assez basique au départ, ça gagne en ampleur et en intensité tout le long du film.
Mention spéciale à Gael García Bernal qui est juste époustouflant.
La mauvaise éducation
On nous propose une vraie ambiance de thriller, genre auquel Almodóvar ne nous avait pas habitué. Il y avait parfois du suspense dans ses films, mais toujours compensé par de l'humour ou une ambiance qu'à moitié sérieuse. C'est, il me semble, vraiment la première fois qu'il fait un film avec une ambiance si sombre, pesante et sérieuse, et pourtant c'est parfaitement réussis. Ce film est tellement étouffant qu'il peut vraiment rivalisé avec les classiques du genre. Bon, pas de grand suspense pour moi, comme j'avais lu le livre, mais l'intrigue est vraiment imprévisible si on ne l'a pas lu. Je trouve que ce film arrive à nous emmener sur des terrains qui n'ont jamais été explorés, ce qui lui donne une grande originalité et qui le rend vraiment très marquant.
C'est également un drame assez intéressant (moins de surprise sur ce point, car c'est un genre habituel pour ce réalisateur) car il y a vraiment beaucoup d'émotions, et des émotions rares en plus. Tous ça grâce aux personnages parfaitement construits, avec des caractères complexes et parfois contradictoires. Ils sont un peu tous tiraillés entre le bien et le mal.
Les acteurs délivrent de vraies bonnes performances. Antonio Banderas est, à mon avis, un bien meilleur acteur quand il joue dans sa langue natale. Il est vraiment très crédible dans ce rôle inattendu.
Par contre, je ne conseillerais pas ce film à tout le monde. Je crois que le film est interdit au moins de 12 ans en France, très franchement j'ai jamais compris pourquoi, -16 me semblerait plus juste. Il a une ambiance vraiment très malsaine et immorale, agrémenter de quelques scènes assez crues. Attention, je dis pas que c'est un défaut. Même si c'est plus poussé que dans ses autres films, ça reste un élément caractéristique du cinéma d'Almodóvar, et je ne vais surement pas lui reprocher cette impertinence que j'ai plus d'une fois adoré. Mais je comprend parfaitement que ça en dérange certains, d'où mes réserves.
A titre personnelle, la seule chose qui m'ait déranger, c'est les scènes de sexe. Elles sont pas forcément crues, mais quand même pas super classes et un peu trop insistantes à mon gout.
La piel que habito
Afin de réaliser son deuil ou bien de le garder le plus longtemps possible, la mère se lance dans une aventure où elle retrouvera une partie de son passé mais continuera d’avancer à l’aide de rencontres, de pertes et de joies. La parole est donnée aux femmes laissées pour compte, celles qui se battent et vivent à contre-courent, celles qu’on ne connaît pas, prostituées, sœurs pénitentes, lesbiennes, sidaïques, toxicomanes, transsexuelles, mère-célibataires. Seules dans leurs combats, renforcées par l'absence des hommes, elles se dévoilent sans retenue pour continuer de vivre. On découvre alors la vie de ces femmes sous la forme d’un éprouvant chemin de croix, ces femmes lassées d’aimer sans retour, qui se soutiennent mais qui ne cherchent qu’un peu de considération et d’affection.
Tout sur ma mère reste le film le plus triste que le réalisateur ait filmé, la mise en avant des actrices est époustouflante, notamment Cecilia Roth dans le rôle de la mère endeuillée. Le film mérite chacun de ses prix.
Émouvant et terrible, c’est avant tout le film d’un amour fou qui cherche à se dévoiler. Almodóvar exhibe ici le deuil comme l’impossibilité définitive de témoigner à l’autre qu’on l’aime, la plus grande des frustrations, la pire des douleurs.
Tout sur ma mère
Mères parallèles
Le film se tient bien tout seul et se suit avec plaisir, le mystère se dissipant lentement, au fur et à mesure des révélations.
Les comédiens sont bons et font plus que bien le job.
Mais j'ai trouvé un peu de lenteur dans l'ensemble.
Si Almodovar disait vouloir "insister sur la cruauté et l'ampleur prise par la vengeance", j'ai trouvé l'ensemble bien plus sage et moins pervers que dans le livre...
Et malgré son côté récent (2011), je lui ai trouvé un air de vieux film dans la réalisation, les images, et surtout cette fin fadasse...
Mais dans l'enesmble, pour l'histoire (qui suit bien celle de Jonquet), l'ambiance, les comédiens et les découvertes au fur et à mesure, le film est bien sympa.
La piel que habito
Il y a également quelques éléments que je n'ai pas trop compris, et l'histoire en elle même est assez dérangeante.
La piel que habito
C'est tout de même un bon scénario et de bons acteurs mais j'en garde un souvenir perplexe.
La Loi du Désir
Talons aiguilles
Volver
Vu en VO
Tout sur ma mère
Les effets passés-présents sont plutôt bon.
Or, je trouve un peu long à mon goût.
C'est un bon film que je regrette pas.
Douleur et gloire
J'ai beaucoup aimé le style du réalisateur surtout les décors originaux, pop et pleins de couleurs, qu'il nous à proposé durant tout le film comme l'appartement de Pepa où ce passe la plupart des évènements. Ceci est expliqué par la Movida, un mouvement culturel fort à cette époque en Espagne. Les femmes dans ce film sont aussi des figures féministes car elles veulent toutes rompre ou échapper de près ou de loin à un mari. Elles réussissent toutes à atteindre leur but d'une façon ou d'une autre à la fin du film. Ce film était aussi très dynamique par les retournements de situations et l'arrivée de nouveaux personnages, ce qui ajoutait de la folie aux différentes scènes, actions et personnages comme
Femmes au bord de la crise de nerfs
C'est glauque, noir mais tellement bien écrit et joué que c'était une belle découverte... surtout avec un Antonio Banderas qui est clairement dans son élément.
Almodovar sait me surprendre à chaque film et j'ai déjà hâte de continuer sa filmographie.
La piel que habito
J'ai aimé l'écriture, les personnages, cette Espagne qu'il sait si bien montrer et cette langue que j'écoute toujours avec plaisir à chacun de ses films.
Pour le moment, le meilleur Almodovar (parlant des femmes) que j'ai pu voir jusque là.
Volver
Elle est touchante l'histoire de cette femme, cette mère qui va perdre son fils et retrouver à la fois son passé et son avenir, ce lien ténu, cette promesse faite qui va la mener à retrouver celui qu'elle a fui, celle qui lui a "coûté" son fils, une amie perdue de vue et une jeune femme un peu comme elle.
Un intéressant portrait de femme(s) avec leurs forces et leurs faiblesses... leur Humanité.
Tout sur ma mère