Quentin Dupieux
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Note moyenne : 6.43/10Nombre d'évaluations : 357
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Les derniers commentaires sur ses films

Je ne sais pas si c'est parce que j'ai vu trop de films de ce réalisateur dans un laps de temps trop court, mais j'ai trouvé que celui-ci, malgré son joli succès, était assez plat dans la filmographie de Quentin Dupieux. Les ingrédients sont là, comme à son habitude, c'est une comédie absurde et loufoque assez plaisante à suivre. Mais il n'y a rien qui m'a accroché ou semblé spécialement mémorable dans ce film.
J'ai aimé son ancrage dans le milieu du théâtre, tout simplement parce que j'aime le théâtre, j'en ai fait par le passé, j'y vais encore régulièrement, j'ai des amis dans ce milieu, ça fait partie de ma vie quoi. J'ai aimé l'amorce du film, parce que celui qui n'a jamais eu envie lui aussi de se lever en disant que c'est nul, devant une pièce vraiment médiocre, ou au cinéma devant un mauvais film, me lance la première pierre.
Mais ensuite, je trouve que ça capote.
Ce que j'aime chez Dupieux, c'est l'absurdité contrôlée. Le point de départ est improbable, mais le traitement qui en suit est très sérieux. Mais là, c'est littéralement l'inverse. Le point de départ pourrait arriver, mais le traitement ne tient pas la route. Car c'est quand même une bien piètre prise d'otages avec des portes non closes, la possibilité d'appeler les secours ou de maîtriser le forcené sans difficultés majeures...
J'ai aussi trouvé ça assez pauvre en humour. Le principal levier d'humour du film est la diction de Raphaël Quenard, entre l'accent non-identifiable et le mec bourré. S'il s'était inventé cette diction spécialement pour le film, j'applaudirais des deux mains, car c'est une vraie recherche du personnage. Sauf que c'est juste sa façon de parler dans la vraie vie (vrai accent ou genre qu'il se donne aussi en interview, peu importe, c'est comme ça qu'il se présente publiquement dans la vraie vie). Et ce n'est pas le premier film que je vois où on exploite cette particularité. J'ai donc juste l'impression de tourner en rond avec cet acteur, qu'il joue systématiquement la même chose, de la même manière.
Vous ajoutez à ça une Blanche Gardin qui, désolée, mais joue mal. Au début, je pensais que c'était volontaire, pour renforcer cet effet de mauvaise pièce de théâtre. Sauf que non, elle va jouer mal d'un bout à l'autre, elle ne sait visiblement pas mieux faire.
Et un final dont je ne sais pas trop quoi penser. D'un côté, je me dis que c'est plutôt cohérent. De l'autre je me dis que la réflexion pourrait être tellement plus poussée, si on avait fait un film un tout petit peu plus long.
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Le biopic est un genre cinématographique qui m'emmerde. Oui, je sais, c'est un petit peu violent et arrêté comme opinion. Mais vraiment : je n'en peux plus, depuis que c'est devenu le passage obligé, en France comme à l'international, de tous les cinéastes et interprètes voulant gagner des prix pour décorer leur cheminée ; peu importe que le sujet les intéresse ou colle à leur univers. A chaque fois, on tombe sur les mêmes singes savants à la recherche de l'imitation parfaite. A chaque fois, on tombe sur les mêmes schémas d'intrigue, une sorte de documentaire scénarisé, souvent tire-larme et pas original (chronologie, recherche d'exhaustivité), sans angle d'attaque spécifique, sans aucune hauteur de vue sur le sujet, sans réflexion sur le personnage, qui ne nous apprend finalement pas grand-chose de plus que la froide page Wikipédia de la personne.
Par conséquent, j'ai trouvé tellement rafraîchissant que ce film sorte totalement de ces schémas. On ne cherche pas à nous expliquer qui est Dalí, on ne cherche même pas à retranscrire un passage réel de sa vie, on cherche juste à faire du cinéma autour de son personnage. On est sur une vraie fiction, qui rend hommage au surréalisme de l'œuvre de Dalí, tout en se mariant à merveille au style absurde de Dupieux. C'est un film presque naïf dans son approche, un peu comme les biopics d'il y a 20 ans, pas encore codifiés à l'outrance. On est plus proche du film de fan, fait par un cinéaste qui s'amuse avec l'univers de son idole et c'est finalement beaucoup plus sincère. Pour ma part en tout cas, j'ai pris un vrai plaisir à le regarder.
J'avoue quand même que j'ai eu du mal à adhérer au jeu très caricatural d'Édouard Bear. Les autres s'en tirent mieux, même quand je n'en attendais pas forcément grand-chose, comme Jonathan Cohen. Anaïs Demoustier tempère bien l'ensemble, comme un point d'ancrage un peu plus réaliste et sérieux dans le film.
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Super bien, un espèce d'Inception sur le cinéma.
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Pas trop mal mais manque d'un petit peu de piment.
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Ben pour une fois, j’ai aimé un Dupieux !
J’adore ces mises en abyme, ces personnages qui savent qu’ils en sont ou ces comédiens qui débordent du quatrième mur.
Donc là, on est en plein dans le fouillis fiction/réalité qui semble beaucoup marquer Dupieux : des comédiens, mais pas les vrais puisque leur nom sont changés, mais les vrais parce qu’on parle de choses vraies à leur sujet, jouent leur personnage en restant eux-mêmes, avec de la fiction dans la réalité mais également la fiction qui devient réalité dans la fiction…
De quoi s’arracher les cheveux mais comme c’est bien fait, ça passe super bien.
Chaque comédien s’en donne à cœur joie, sans trop sortir de sa zone de confort, Quenard fait du Quenard, comme tous les autres font tous les autres (sauf Lindon,à la fin qui m’a amusé), mais ils le font super bien et ça marche à fond.
Manuel Guillot est hilarant à mon goût.
Alors évidemment, ils pourraient raconter nawak sur ce principe – et ils ne se privent pas ici et là, le long des travellings sans fin ou dans le resto…
Mais j’ai bien aimé ces discussions banales et pourtant sympas à suivre qui m’ont fait penser à du Woody allen…
Bien aimé aussi le côté « envers du décor »…
Bref, pour une fois, j’ai bien aimé Dupieux !
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Florence va présenter David, l'homme de ses rêves, à son pére. David, lui, n'est pas du tout attiré par elle et améne son ami au rendez-vous...
Mais ici, on est chez Dupieux. Et tout cela n'est que le scénario du film que tourne 4 acteurs. Et rapidement, la frontiére entre le film et la réalité des relations entre les acteurs se brouille. Il devient difficile de faire la différence entre les deux. Pour autant, Dupieux ne lâche pas son humour absurde et l'ensemble fonctionne parfaitement bien. "Le deuxiéme acte" est une vraie réussite pour qui apprécie le cinéma, simple, mais ici diablement bien écrit, du bonhomme. 4 acteurs vont nous entrainer avec eux sans que l'on sache bien où on veut nous mener. Et on s'en fout un peu, il faut bien le dire, on veut juste les suivre et découvrir le fin fond de l'affaire !
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Étonnamment j'ai bien aimé ! Je suis passée par différents types d'émotions : la gêne, le malaise, le rire, l'ennui, l'indifférence... Mais au global c'est un bon petit film rapide et efficace sans trop d'accessoires avec un lieu de tournage unique. Cela m'a intriguée sur les sources d'inspiration de Quentin Dupieux qui doit sans cesse s'imaginer des histoires complètement absurdes !
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Avec le temps, je me fais à Dupieux.
Faut dire que ses derniers films que j’ai vu ont une logique, c’est pas des machins barrés qui vont dans tous les sens comme au début, il y a une situation, un parti-pris et on l’explore.
Là, on a le conduit qui rajeunit d’un côté (parce qu’avancer de 12h00, on s’en pète, ça ne sert à rien).
Et une réflexion sur le vieillissement, la recherche de la jeunesse depuis Dorian Gray, le positionnement différent des deux personnages du couple.
On retrouve dans la bite électronique les penchants de Dupieux pour le nawak. C’est pas foncièrement intéressant mais il y a une ou deux scènes qui m’ont amusé : l’annonce un peu gênée et pleine de questionnement de Chabat et Drucker, le final…
Pour autant, l’intérêt que Demoustier et Magimel est moindre. C’est assez anecdotique et ça prend trop de place.
Et l’histoire du conduit est assez esquissée, finalement…
Le Deuxième Acte ou Yannick avaient l’avantage de tenir sur un seul postulat creusé à fond…
Donc, là, l’idée est sympa, je pense qu’il aurait pu aller plus loin dans la réflexion parce qu’il l’a déjà fait avec les deux films précédents.
Mais j’ai bien aimé, surtout l’accélération finale qui démontre qu’on peut comprendre une histoire avec simplement des morceaux piochés ici et là, j’ai trouvé ça cool.
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Une belle surprise sous forme d'une interrogation
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ni queue ni tête, acteur excellent dans un paradis surréaliste. Décaler mais ça fait du bien j'adore ce type de film !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Quentin Dupieux
et autres évènements
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Studios
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