Robert Guédiguian
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.02/10Nombre d'évaluations : 54
0 Citations 17 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Il faut avouer que ce n'est pas le plus passionnant des Guédiguian... Son histoire n'est pas foncièrement intéressante et, si son habituelle équipe de comédiens reste de bonne qualité, on suit le film sans y plonger véritablement.
Afficher en entierDès les premières scènes, on est en territoire connu, l'accent marseillais, l'odeur d'aïoli qui transperce des images,...Pas de doute, on est devant un Guédiguian. Puis, le film bascule dans une autre ambiance, tout aussi réussi. La tension est grande et le film de bonne facture.
Afficher en entierMieux vaut ne pas être allergique à Ascaride qui, comme le titre l'indique, est de tous les plans. Pas vraiment de scénario mais une succession de scènettes avec une galerie de personnages et de situations farfelus, d'ailleurs le réalisateur considère son oeuvre comme une fantaisie. On adhère ou pas.
Afficher en entierUn excellent film ou chacun s'est retrouvé avec ses problèmes. Chacun a su s'expliquer et faire le point.
J'ai vraiment apprécié ce film
Afficher en entierMême si le scénario brasse plusieurs sujets et semble trop souvent s'éparpiller, le spectateur s'attache vite aux personnages et à leurs relations. Guédiguian et sa fidèle troupe de comédiens nous font passer un bon moment rempli de diverses émotions.
Afficher en entiertous simplement génial
Afficher en entierCette fois-ci, le réalisateur marseillais nous plonge au milieu des prolos pour une histoire que n'aurait pas renié Zola. Les coups du sort s'acharnent sur une famille et le spectateur s'enfonce avec elle. Les fidèles interprètes du réalisateur sont au cordeau, la mise en scène est en adéquation avec son sujet, un bon moment de cinéma.
Afficher en entierDu Guédiguian…
Un fond social, un fond de personnes un peu amochées par la vie, de l’humour, de la tendresse, de l’émotion et du drame, un mélange d’instants de vie qui mélangent les sentiments…
Du coup, on apprécie le style ou pas…
Moi, j’aime bien me glisser dans un film de Guédiguian. J’ai trouvé l’ensemble bien agréable, Daroussin parfait en aigri de la vie, Ariane Ascaride magnifique. Un peu déçu de Gérard Meylan qui ne trouve pas là son meilleur rôle…
Mais de jolies scènes et idées, ici et là.
Une fin un peu frustrante parce que c’est bien mignon, tout ça, mais après ???
Afficher en entierDeuxième fois que je vois "L'armée du crime", je me suis bien intégrée au scénario ce qui m'a permis de bien suivre et de mieux apprécié ce film. On ne peut que s'attacher à ces héros bien plus patriotes que certains Français eux mêmes et qui sont prêts à sacrifier leur vie pour un pays qui au départ n'est pas celui de leur origine, et en cela je ne peux que féliciter tous les acteurs(trices) qui sont très bien chacun dans leur rôle, en particulier la prestation de Robinson Stevenin qui mets beaucoup de cœur et d'ardeur dans son interprétation, ainsi que celle de Jean Pierre Darroussin dans un rôle plus sombre et sérieux que ce qu'on lui connait habituellement et ça lui va très bien. Un petit bémol cependant, c'est que l'on ne comprends pas toujours bien ce qu'ils disent, dommage !
Un point positif également en ce qui concerne les décors et les costumes qui nous plongent bien dans l'ambiance de la France pendant la Seconde Guerre Mondiale même si les voitures ont l'air de sortir tout droit de l'usine mais c'est un petit détail qui n'est pas bien gênant.
Au final je ne regrette pas d'avoir regardé de nouveau ce film (un après midi de pluie ou l'on est mieux concentré) ce qui m'a permis de revoir mon jugement.
Afficher en entierLe sujet est intéressant, mais le film se perd un peu dans le traitement qu'il essaye d'en faire. J'ai l'impression qu'il essaye de jouer sur tous les tableaux, en nous montrant à la fois une histoire romantique, politique, familiale... Certes, ces aspects ne sont pas nécessairement incompatibles, mais dans ce cas précis, la multiplication des points de vue ne sert qu'à créer des longueurs. Pas mal de dialogues trop écrits et théâtraux appuient cet effet d'alourdissement.
Autrement : de bonnes musiques, une belle image, des acteurs assez convaincants et un dépaysement certain.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Robert Guédiguian
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Diaphana Films : 7 films
Diaphana Distribution : 4 films
Pathé : 1 film
StudioCanal : 1 film
Agat Films & Cie : 1 film
Bibi Film : 1 film
Biographie
Fils de docker, Robert Guédiguian grandit dans le quartier populaire de l'Estaque, à Marseille. S'intéressant très tôt aux questions politiques, il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au Conservatoire. Auteur d'une thèse sur la perception de l'Etat dans le milieu ouvrier, il est bientôt contacté par René Féret pour coécrire une adaptation de Berlin Alexanderplatz. Le projet n'aboutira pas, mais Guédiguian collaborera avec le cinéaste sur le scénario de Fernand, en 1980.
Déçu par la politique, Robert Guédiguian trouve dans le cinéma une nouvelle manière de s'engager. Il signe en 1980 son premier long métrage, le désabusé Dernier été, présenté en section parallèle à Cannes, avec au générique Ariane Ascaride et Gérard Meylan, comédiens qui joueront dans la plupart de ses films, formant la "famille Guédiguian" - qui comptera aussi bientôt Jean-Pierre Darroussin. Se qualifiant lui-même de "cinéaste de quartier", il tourne ensuite plusieurs films confidentiels, dont Rouge midi (1985), portrait de plusieurs générations d'immigrés italiens. Il sort de l'ombre en 1995 grâce à A la vie, à la mort !, un hymne à la solidarité salué par la critique, avant que le grand public ne le découvre à son tour avec l'optimiste Marius et Jeannette, romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de la Meilleure actrice en 1998.
Tout en restant fidèle à la cité phocéenne, Robert Guédiguian s'essaie à différents genres, du film noir (A la place du coeur) à la fable (Mon père est ingénieur). Loin du cliché de la bonne humeur méridionale, le cinéaste tourne en 2000 une ambitieuse œuvre chorale, La Ville est Tranquille, constat désespéré sur la misère sociale et la fin des utopies. Héritier du cinéma populaire des années 30 à 50 - il signe d'ailleurs avec A l'attaque ! une variation autour de La Fête à Henriette de Duvivier -, Guédiguian est l'auteur en 2002 d'un vibrant mélodrame, Marie-Jo et ses deux amours, présenté en compétition au Festival de Cannes.
En 2004, celui qui a longtemps eu sa carte au Parti Communiste abandonne le petit théâtre de l'Estaque pour se consacrer au Promeneur du Champ de Mars, évocation pudique et dépassionnée des derniers jours de la vie de François Mitterrand, avant d'accomplir un Voyage en Arménie en forme de quête des origines (2007). Après un retour à Marseille avec le polar Lady Jane (2008), il revient sur le réseau Manouchian dans l'ambitieux L'Armée du crime, présenté à Cannes en 2009. Infatigable militant, il revient dans la Cité phocéenne deux ans plus tard, plus précisément dans son quartier d'enfance, l'Estaque, et y tourne Les Neiges du Kilimandjaro, drame social populaire dans lequel il redirige ses deux acteurs fétiches Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride.
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