Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
L'île rouge
Beaucoup de sincérité et de message dans le message passé.
Je peut le revoir 10x sans m'en lasser.
120 battements par minute
Il est certes bien fait, les acteurs jouent bien (même s’ils ne sont pas plus agréables que ça et que je n’ai pas eu d’intérêt particulier à les suivre…).
Plusieurs fois, j’ai eu l’impression de recevoir des cartes postales d’un membre éloigné de la famille qui me raconte comment ça se passe chez lui : « Nous avons fait un repas pour accueillir les nouveaux, tout le monde était là, même monsieur Guedj, qui n’a pas pu s’empêcher de danser… » ; « Cher tous, nous venons de passer Noël et la capitaine avait recréé… ».
Bref, des instantanés qui nous montre comment vivent des gens qu’on ne connaît pas et qui ne m’ont pas palpité…
Bien aimé les intrusions de Fantômette qui est le lien entre Thomas et son amie, entre Thomas et la liberté, entre Thomas et le rêve, et fait, finalement, le liant de tout le film.
Mais là où Olga m’avait intéressé car on suivait l’histoire de l’Ukraine dans les yeux d’une expatriée, là, on suit la banalité des jours qui passent jusqu’à la fin qui nous fait prendre conscience de tout.
Joli final, donc, mais long pour y arriver…
L'île rouge
120 battements par minute, c'est un film qui nous dépeint la lutte contre le SIDA par le biais de l'intime. La caméra s'infiltre dans les réunions d'Act up bien évidemment, mais surtout dans l'appartement de Sean, où lui et son copain parlent de leurs premières relations et de leur découverte de la maladie ; dans les couloirs de l'asso où Jérémie est conseillé par des membres pour le choix de son médecin. L'urgence se vit devant nos yeux et le mot est donné : on est en train de mourir.
La puissance de 120 battements par minute est dans l'intime, ces petits moments qu'on ne voit jamais habituellement au cinéma.
Dans ce film il y a des rires, des disputes, de l'entraide, des coups dures, des drames. Dans ce film, malgré la maladie et la peur, il y a la vie.
120 battements par minute
Le film a parfois des longueurs mais c'est ce qui accentue la lourdeur du sujet. C'est ce qui montre la gravité du sujet et l'obligation d'agir rapidement.
Pour autant le film n'est pas triste du début à la fin, c'est en réalité un film très joyeux car porté par l'activisme d'Act Up.
120 battements par minute
120 battements par minute
120 battements par minute
120 battements par minute
En plaçant ce film dans ma liste de diamant, j'ai enlevé tous les autres, enfin presque. Pour moi, il faudrait inventer une liste au dessus, rien que pour lui.
Un chef d'œuvre ? Oui, et plus encore. Poignant. Bouleversant. Troublant. Émouvant. Choquant. Violent. Angoissant. Mais aussi : Beau, Fort, Puissant. Je n'ai jamais vu un film qui me pénètre à ce point. Et je choisis mes mots. Comme l'a si bien dit Nahuel Perez Biscayart (alias Sean) dans une de ses interviews, « le film continue de vivre [en moi] de manière très intime ». Je l'ai regardé une fois, il a tourné en boucle dans ma tête pendant 5 jours et, ni tenant plus, je l'ai regardé une seconde fois.
Voilà, donc, pour moi, il mérite mieux que d'être dans ma liste de diamant.
Parlons du film maintenant.
Déjà, les acteurs. Nahuel et Arnaud Valois (alias Nathan), sont époustouflants. Je sais aujourd'hui que le casting a été long, que Robin Campillo cherchait LE couple qui marchait bien. Mission réussie. Tous les deux, ils nous transportent dans leur(s) histoire(s). L'amour, la maladie, la peur, l'angoisse, l'envie de se battre, la rage, la folie et j'en passe. Nahuel est tout simplement incroyable, il nous fait vivre son personnage à 200%. Cela a été éprouvant pour lui, ce n'était pas un rôle facile et Campillo était exigeant. Néanmoins — il le dit lui même — cela sert le film et avec une telle force ! Arnaud, quant à lui, nous offre un personnage plus discret, un peu comme lui finalement (aller donc voir son parcours). Son regard, parfois bienveillant, parfois douloureux, retient notre attention et nous kidnappe. On vit le film avec lui. Un acteur (et un personnage ?) simple et authentique.
Ensuite, le film. J'ai lu que certains le trouvaient long et ne comprenaient pas l'existence de certaines scènes, pourtant, tout est là. On est au cœur d'Act Up, on est dans le corps de tous ces militants et on vit à leur rythme (à l'instar de La Horde Du Contrevent pour ceux qui connaissent). Un rythme que Campillo a su trouver parfaitement au montage. Dans la vie il n'y a pas que des actions coup de poing, il y a aussi les moments où on essaie juste de vivre. Je trouve que Robin Campillo a su trouver le juste équilibre entre le collectif et l'intime, entre l'action et l'inaction, cette pause que l'on se doit de s'accorder de temps en temps. Vous savez quoi ? Je me suis plus ennuyée en regardant le dernier Avengers. Étrange hein ? Et bien c'est exactement à cause du fait qu'ils en font trop. Trop de surprise, trop d'action, trop de bagarre, trop de morts, trop de Trop. Ici, dans 120 BMP, on nous laisse le temps de souffler, de réfléchir, de pleurer. Et, merci M. Campillo, parce que cela fait un bien fou ! (C'est aussi, à mon avis, ce qui nous aspire autant dans ce film).
Et puis, si l'on regarde plus en détail, on parvient à comprendre comment le film est articulé
Les scènes de sexes (parlons-en), pour une fois, ressemblent un peu plus à la réalité.
Et puis il y a l'avant dernière scène.
Voilà. J'ai parlé longuement, j'ai dit beaucoup de chose, mais je ne parviens toujours pas à dire l'essentiel. Il n'y a pas de mot pour décrire ce que je ressens et pourquoi j'ai le ventre noué. Si. Peut-être une phrase.
« Il y a des livres qui décoiffent, qui dérangent, dont on sort troublé et même chamboulé. » (Bernard Pivot dans Lire ! )
J'ai connu quelques livres comme ça. 120 Battements Par Minute est le premier film qui me secoue à ce point.
120 battements par minute
120 battements par minute
Ce film est réellement bouleversant, criant de réalisme et les acteurs qui y jouent sont excellents. Lors de son visionnage, on côtoie la maladie et la mort, on s'indigne en même tant que les personnages contre la société et on vit à travers Nathan et Sean une histoire d'amour au jour le jour. En effet, on encourage Sean dans son combat contre la maladie et la société et dans sa lutte pour la vie et l'amour.
120 battements par minute
Le propos, très bien, mais l’ensemble m’a gêné plusieurs fois.
D’abord, il y a trois « clips » musicaux qui cassent complétement le rythme pour moi, des longueurs ici et là qui font que le film aurait pu être un peu plus court et tout autant (voir plus) efficace.
Ensuite, j’ai mis du temps à entrer dedans parce que j’avais du mal à saisir où le film voulait en venir. En fait, il y en a deux : la présentation de la vie d’ActUp et la vie de Sean. Si les deux se mêlent, j’ai eu du mal à voir où ils voulaient en venir au début, voyant la présentation de l’association, me disant que finalement, ça n’était pas vraiment ça puisqu’on basculait ensuite quasi uniquement sur Sean… Et j’ai eu un peu de mal à me laisser entraîner…
Enfin, j’ai eu du mal au début parce que je trouvais que le film avait un côté documentaire auquel je n’accrochais pas trop. L’association ActUp est présentée pendant près d’une heure, sur son fonctionnement, et ça a beau être très bien joué, je voyais un documentaire plus qu’un film. D’autant qu’on nous montre pas mal de petites actions mais au final, pour nous dire qu’elles ne servent quasi à rien : pas de coup d’éclat qui font avancer les choses. A la fin, on se dit qu’ActUp (peut-être à juste titre) brassait de l’air pour exister…
Bon fond, bonne idée, bon comédien, mais ça n’a qu’à moitié fonctionné sur moi.
120 battements par minute
120 battements par minute
Il est poignant, les acteurs sont plus que crédibles, et la reconstitution est superbe. J'ai été plongé dans les années 80, je me suis sentie manifester avec eux.
120 battements par minute
Bref, n'hésitez pas, je vous le conseille absolument !
120 battements par minute