Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
De plus, ce film est très rythmé. Aucun temps mort, on ne voit vraiment pas le temps passer. Les personnages sont très aboutis, ont tous une vrai personnalité. "Le nègre" est un personnage très humain dans lequel on se reconnait facilement. C'est également très bien réalisé et les acteurs parfaitement bien dirigés.
Les couleurs, les décors et les paysages (aussi bien en intérieur qu'en extérieur) sont à la fois austères et très élégants et s'accordent parfaitement à l'histoire. Je trouve que ça participe presque autant que le scénario à mettre en place l'ambiance si particulière du film.
Je sais que le thriller politique est un genre assez mal-aimé et voir un peu ringard, mais celui-ci vaut franchement le coup d'œil, car il y a une maitrise totale de ce genre.
The Ghost Writer
J'accuse
J'accuse
Au-delà de toute polémique, ce n’est pas un film que je souhaitais voir pour le travail d’un seul homme, mais bien par respect de tous les autres et avant tout, simplement par intérêt pour son sujet. Effectivement, nous connaissons tous l’affaire Dreyfus, à plus ou moins grande échelle bien sûr, mais les grandes lignes ne sont inconnues de personne, tant elle a profondément marqué notre Histoire et ce, bien des années plus tard. En revanche, je me suis bien vite rendu compte que je connaissais finalement très peu cette époque et que j’ai appris beaucoup grâce à ce film. Notamment, je ne savais pas que l’antisémitisme était aussi présent en France à cette époque, que nous avions été aussi intolérants et violents que certains de nos voisins quelques décennies plus tard. Je dois bien avouer que ce fut un véritable choc pour moi, je ne m’attendais pas à être témoin d’une haine aussi viscérale, qui n’a absolument aucun fondement. Elle est seulement basée sur de mesquins préjugés, des idées reçues toutes plus ridicules les unes que les autres et une facilité déconcertante à désigner tout un peuple coupable de toutes les injustices possibles. Mais pire que tout, on se rend compte que même les plus hauts placés véhiculent ce genre message, qu’ils prennent pour acquis ce genre d’inepties et qu’ils n’hésitent pas à les utiliser pour se dédouaner. Il est encore plus insupportable de voir cet homme brisé pour l’exemple, parce que c’est plus facile que de trouver le véritable responsable et ainsi d’admettre ses propres erreurs face à l’opinion publique. Je n’apprécie, ni n’approuve ce que représente l’homme, néanmoins, Roman Polanski a fait un travail de réalisation assez saisissant, tout y est maîtrisé, pour nous offrir un ensemble vraiment qualitatif. Sa reconstitution de l’époque y est absolument parfaite, il nous plonge au cœur d’une France au bord de l’explosion, rongée par une colère grandissante, c’est extrêmement intense. Certaines scènes sont particulièrement éprouvantes, voire révoltantes, mais c’était pourtant une réalité bien présente, dont nous ne devrions pas être fières, mais ne jamais oublier pour autant. En ce qui concerne le scénario, il est extrêmement bien mené, très immersif, il nous plonge dans cette affaire sans a priori, pour nous exposer ce qui s’est passé réellement, sans jugement d’aucune sorte. C’est une intrigue qui pourra paraître assez lente pour certains, mais qui prend le parti de prendre le temps de mettre en place les éléments essentiels, pour rester au plus proche des actes. Pour ma part, j’ai trouvé cette histoire absolument passionnante, à tel point, que je n’ai pas vu le temps passer, bien au contraire, on se sent concerné, on a la sensation d’y être, de pouvoir faire changer le cours des choses et c’est d’une intensité remarquable. Quant au casting, il est quasiment parfait, j’ai trouvé Jean Dujardin extrêmement convaincant, Louis Garrel est d’un charisme saisissant, en revanche, je n’ai pas du tout apprécié la présence d’Emmanuelle Seigner.
En bref : Un film qui saura vous prendre aux tripes, qui ne pourra raisonnablement laisser personne indifférent, qui vous partagera la réalité de cette affaire, dans tout ce qu’elle a de plus choquant et de plus injuste !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2019/12/31/jaccuse/
J'accuse
Alors oui, j'aurais pu renier ce film depuis. Peut-être bien qu'on en a fait de meilleurs sur cette période de l'histoire. Peut-être. J'aurais aussi pu hurler avec la meute et dire que la distinction entre l'homme et l'artiste est une abomination et que Polanski et ses films sont à enfermer dans un placard dont on oubliera la clé. J'aurais pu. Mais la vérité c'est que j'en suis parfaitement incapable, car ce film est et restera, pour toujours, le film le plus important de ma vie.
Le Pianiste
S'il est très intéressant se replonger dans ce pan de l'histoire française, avec un ton didactique et une reconstitution très bien menée (costumes + décors = bijoux), je n'ai pas été séduite par la construction du film. C'est tourné exactement comme un polar, on suit des pistes, pour trouver avec le personnage principal ce qui ne va pas dans cette histoire et des arguments pour l'innocence de Deyfus. Ça a le mérite de la clarté, d'être instructif, mais ça passe à mon sens complètement à coté de l'émotion, que je m'attendais pourtant à avoir lorsqu'on prend pour titre cette fameuse tribune de Zola.
Là où on pouvait croire à un registre émotionnel de l'indignation, on est plutôt dans un froid jeu de logique. La famille de Deyfus ou Zola ne sont presque pas présents dans le film en réalité. On ne nous parle pas plus des opinions de la société française de cette époque, et des causes de ces opinions. On fait très mal sentir le temps qui passe et les longues années de la captivité de Dreyfus. Clairement je ne m'attendais pas à ce choix d'angle d'attaque pour ma part.
L'interprétation très inégale m'a aussi laissé assez sceptique. On a connu Polanski bien meilleur dans sa direction d'acteurs !
Jean Dujardin offre une prestation propre et honorable, ce serait mentir que de dire qu'il joue mal, ou ne fait pas le job. Mais par contre, il ne bascule jamais dans une autre dimension, dans le grand rôle marquant, à la différence d'un Adrien Brody dans Le Pianiste ou d'un Ewan McGregor dans The Ghost Writter. Alors qu'il y avait pourtant de la matière pour avoir un rôle exactement de la même envergure.
Louis Garrel est lui, désolée, mais complètement à côté de ses pompes. Il a un jeu extrêmement rigide, à tel point que s'en est RIDICULE. Il est juste caricatural, et participe grandement au manque d'émotion qu'on a pour Dreyfus. Sans rire on en parle de la toute première scène ?! Je me suis juste demandée sur quoi j'étais tombée, je n'avais pas compris que le film devait être une comédie.
Emmanuelle Seigner porte sur ses épaules la responsabilité du quasi seul personnage féminin, dont on en vient à se demander à quoi il sert à part pour la caution parité, tant le personnage est inabouti. Il n'apporte qu'une seule chose au scénario, qu'on voit venir à 3 km. Son interprétation est elle aussi complètement fade, mais bon, quand on a rien d'intéressant à jouer, peut on vraiment lui en vouloir ?
Après oui, c'est bien filmé quand même. La mise en scène est hyper soignée et efficace. La photo est superbe. La musique de Desplat nous emporte avec elle. Mais pour moi on nous rejoue de façon froide et mécanique une composition que j'ai déjà vue chez ce réalisateur et qui ne m'a plus faite vibrer du coup.
J'accuse
Adrian Brody campe très bien son personnage, même si au début j’ai eu un peu de mal à m’attacher à lui, je le trouvais trop imperméable aux situations vécues.
Mais au fur et à mesure, son personnage devient de plus en plus humain, traverse beaucoup d’épreuves extrêmement douloureuses, mais n’a qu’un seul désir : vivre, pardon plutôt survivre jusqu’à la fin de la guerre.
Je ne sais pas à quoi ressembler la ville de Varsovie à l’époque mais je pense que la reconstitution de la ville doit être fidèle à celle de l’époque, en tout cas j’ai été très agréablement surpris par son ampleur.
La fin du film est de toute beauté, tant au niveau de la mise en scène, que de la partition de piano jouée à la toute fin, qui nous montre que Szpilman a repris le cours de sa vie, comme si la guerre n’était qu’une parenthèse désenchantée et cruelle de sa vie.
Une terrible reconstitution mais sûrement extrêmement réaliste du quotidien de l’époque. Je dirais en plus que je ne suis pas à l’aise de noter ce genre de films : qui suis-je pour donner une note à la vie de ce qu’a vécu cet homme, de toutes les souffrances qu’il a pu enduré.
Le Pianiste
Mais à un moment, il faut faire un choix et Polanski a pris le parti de suivre le colonel Picquart et pourquoi pas…
On pourra aussi reprocher des ellipses importantes ou le fait qu’il n’insiste pas sur tel ou tel point… Mais à un moment, faire entrer 12 ans en 2 heures, il faut bien se concentrer sur certains évènements pour passer sur d’autres…
On a donc un film de bonne facture, qui donne un point de vue et apprend des choses sur l’affaire. Même moi qui ne suis pas féru d’histoire, j’ai passé un bon moment, principalement grâce à la réalisation sobre mais efficace qui nous replonge parfaitement dans la fin du XIXème et les comédiens justes qui m’ont franchement donné l’impression de me retrouver à l’armée…
Je ne suis pas fan des biopics mais j’ai passé un agréable moment.
J'accuse
La Neuvième Porte
J'accuse
J'accuse
Rosemary's Baby
La Neuvième Porte
J'accuse
Le Bal des Vampires