Stanley Kubrick
Réalisateur
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Note moyenne : 7.43/10Nombre d'évaluations : 811
0 Citations 227 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un chef-d’œuvre.
Afficher en entierLégèrement ennuyeux par moment (le film dure plus de 2 heures). L’ambiance est pesante, mais elle traduit l'état d'âme du médecin.
Afficher en entierCe film est un vrai chef d'oeuvre. Il instaure un malaise du début à la fin qui d'après moi, le place au-dessus des films d'horreur classiques. Film à voir avec un bon plaid.
Afficher en entierSincèrement, ce film ne m’emballe pas même si la qualité de la réalisation est indéniable. On vit littéralement les scènes avec les soldats, secondes par secondes. Ce sont des scènes de guerres épouvantables, des entraînements de militaires menés à la dur... Au final, on sait parfaitement où ce film veut en venir : les surnoms donnés aux soldats les déshumanisent, les privent de leurs personnes... La guerre est une thématique un peu désuète, un peu bateau, qui revient trop souvent dans l'art et que tout le monde traite depuis des décennies.
Afficher en entiermon premier film d'horreur, et en plus par Stephen king juste une pépite
Afficher en entierJ'ai pas tout compris mais c'était magnifique👍🏻
Afficher en entierL'un de mes films préférés, avec le très grand et regretté Kirk Douglas.
Spartacus est un magnifique péplum, qui a su marqué son temps.
Tony Curtis joue très bien lui aussi et la fin m'a attristée : Spoiler(cliquez pour révéler)Spartacus meurt, crucifié, malgré son combat acharné contre l'empereur Crassus. Mais il meurt en héros et ça, on s'en rappellera !
En somme, c'est un très beau film, qui m'a ému aux larmes et je ne suis pas prête de l'oublier !!!
Afficher en entierJe voulais absolument lire le livre de Stephen King avant de regarder cette adaptation si célèbre. Petite déception pour ce film qui prend beaucoup de libertés par rapport à l'oeuvre originale. Si le jeu d'acteur de Jack Nicholson est évidemment exceptionnel, les personnages manquent de profondeur et leur histoire avant l'hôtel n'est pas traitée si bien qu'il manque des pans de l'histoire assez importants. Ici tout arrive très vite et sans raison véritable pour celui qui n'a pas lu le livre. Les personnages de Wendy et Danny n'ont pas la même importance que dans le livre. Dommage. Gros point positif pour la musique qui crée une vraie atmosphère oppressante et terrifiante.
Afficher en entierJe peux enfin dire que j'ai vu 2001 L'odyssée de l'espace ; j'ai même été assez bluffée par ce film !
Je croyais, naïvement, qu'il avait été produit au milieu des années 70 ; quelle a été ma surprise en apprenant qu'il était sorti en 1968 ! L'exploit qu'il constitue n'en est que plus important.
2001 L'odyssée de l'espace est impressionnant visuellement ! Les effets spéciaux, les couleurs employées, ces magnifiques plans symétriques n'ont pas pris une ride. La gestion brillante des musiques et des sons accentue également notre plongée dans cet univers futuriste. L'univers sonore du film est en effet très riche : musiques classiques sur fond de ballets stellaires, sons expérimentaux et chœurs lyriques. Le tout est suivi par de longs silences que les respirations des personnages ponctuent- reflet de la solitude de l'espace.
Une chose m'a amusée : le nombre de plans longs, durant plusieurs minutes, consacrés à des vaisseaux spatiaux en vol. Un vrai spaceship porn !
Le film est lent, très lent. Mais cela ne m'a pas du tout dérangée ! Ce choix est original pour un film de genre mais il permet de découvrir la science-fiction différemment.
Autre particularité : il est également presque possible de compter le nombre de lignes de dialogues présentes à l'écran ! Cela n'empêche pas à quelques répliques d'être mémorable.
Pour finir, ce film est en plusieurs parties. Si j'en ai aimé la très grande majorité, j'ai été, comme beaucoup de spectateurs, complètement perdue par la fin ! Elle m'a semblée faible et cryptique par rapport à la richesse de son passage thriller au milieu du film.
Afficher en entierUn très bon film au suspense étonnant. Un chef d'œuvre visuel et musical. J'ai eu la chance de pouvoir le voir au cinéma et c'était surprenant. Je n'ai pas peur des films d'horreur alors je n'ai pas eu la chance d'être surprise, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette référence du cinéma. Je ne peux pas le recommander puisque je suis la dernière personne à avoir vu ce film, mais je peux toujours le revoir.
Vu en VO
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Stanley Kubrick
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Hawk Films : 4 films
Warner Bros. : 3 films
Peregrine Productions - Producers Circle : 1 film
Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) : 1 film
Warner : 1 film
Columbia Pictures Corporation : 1 film
Metro-Goldwyn-Mayer : 1 film
Seven Arts Productions : 1 film
Biographie
Issu d'une famille juive new-yorkaise, Stanley Kubrick grandit dans le Bronx. Son père, Jack, médecin de son état, se passionne pour la photographie, passion contagieuse qu'il transmet à son fils. Au point que ce dernier est engagé à 17 ans par le magazine Look, et en devient le plus jeune photographe-reporter. Quatre années plus tard il réalise à la suite d'un reportage photo sur le boxeur Walter Cartier son premier film, un court-métrage documentaire intitulé The Day of The Fight, et démissionne de son poste pour se consacrer à la réalisation.
Après quelques courts, il s'attelle en 1953 à son premier long-métrage, Fear and desire, financé en grande partie par son oncle, et qu'il désavouera plus tard, en interdisant sa projection. Il y cumule les fonctions de réalisateur, producteur, monteur, directeur photo, opérateur, et se charge même en personne du tirage des copies, manifestant précocément le besoin de contrôler chaque aspect de ses films, depuis leur genèse jusqu'à leur distribution. Ce penchant, qui ne se reniera jamais, lui vaudra tout au long de sa carrière une réputation d'intransigeance et de perfectionnisme forcené, voire d'autoritarisme.
Sa brusquerie avec certains acteurs, ou ses relations parfois orageuses avec ses co-scénaristes -souvent auteurs du livre adapté-, si elles fondent sa légende, tendent cependant à réduire à ce seul trait la personnalité complexe d'un homme dont beaucoup de témoins ont souligné l'affabilité. Parfaite victime expiatoire de cette dualité, Malcolm McDowell, qui affirmera plus tard son étonnement quant à la façon dont Kubrick l'expédia après Orange mécanique, ne lui donnant plus de nouvelles, alors que leurs relations avaient été très amicales sur le tournage.
Suivront Le Baiser du tueur et L' Ultime razzia, film noir qui marque sa première collaboration avec Sterling Hayden. Il le retrouvera pour Docteur Folamour, fable excentrique et apocalyptique où Kubrick laisse libre cours au génie comique de Peter Sellers. Celui-ci campe également le personnage de Clare Quilty dans l'adaptation du roman de Vladimir Nabokov, Lolita.
Rare sont les acteurs qui peuvent ainsi s'enorgueillir d'avoir participé à différents projets du maître. Kirk Douglas est l'un d'eux. En 1957 Kubrick le met en scène dans Les Sentiers de la gloire, oeuvre sombre et subversive qui prend pour cadre les tranchées de la Première Guerre mondiale, et pour sujet l'exécution de trois soldats français, fusillés à titre d'exemple, parce que leurs compagnies ont battu en retraite, ne pouvant s'emparer d'une position ennemie. Considéré comme le premier film majeur du cinéaste, il stigmatise le mépris pour la vie humaine d'une hiérarchie militaire dévoyée, et ne sortira en France qu'en 1975, non parce qu'il fut officiellement interdit, mais parce qu'il fut même jugé inutile de le présenter à la censure.
Orange mécanique, connaîtra un sort analogue en Angleterre, après que les critiques fustigeant la violence du film, et surtout l'apparition de crimes s'en inspirant eurent contraint Kubrick à le retirer de l'affiche, en 1974.
Après la réussite de leur premier travail en commun, Kirk Douglas demande en 1959 à Kubrick de remplacer Anthony Mann aux commandes de Spartacus, qui fera date dans l'histoire du péplum, mais ne satisfait pas son auteur. Réalisateur éclectique, Kubrick expérimente tous les genres, même le western, puisqu'il est un temps impliqué dans le projet de La Vengeance aux deux visages avec Marlon Brando, avant d'être indélicatement éjecté par ce dernier, qui tenait à en assurer lui-même la réalisation.
Toutefois, quelle que soit la nature des entreprises, et leur variété, plusieurs constantes parcourent son oeuvre : utilisation intensive de thèmes musicaux classiques ou contemporains, attention portée au travail de l'image et de la lumière, fréquentes adaptations d'oeuvres littéraires, et surtout, un investissement total et une exigence extrême qui expliquent la parcimonie de plus en plus accentuée avec laquelle il livrera ses oeuvres au public. 12 ans se passeront ainsi entre Full metal jacket, récit macabre en deux temps de l'expérience de jeunes gens appelés à combattre au Vietnam, et son dernier opus, Eyes wide shut, adaptation d'un court roman d'Arthur Schnitzler.
Les années 60-70 sont pour lui les plus prolifiques. 2001 : l'odyssée de l'espace, peut-être son projet le plus ambitieux, l'imposera définitivement comme l'un des cinéastes majeurs du XXème siècle, aux côtés d'Orson Welles et Max Ophüls, deux de ses références. Il innove avec -entre autres- Barry Lyndon, fresque historique entièrement filmée à la lumière naturelle et à celle des bougies, qui déroule sur l'écran une succession de tableaux.
En 1980, son adaptation de Shining, le livre de Stephen King, avec un Jack Nicholson halluciné, marque sa première et magistrale incursion dans le film fantastique à tendance horrifique, et clôt cette période. Une nouvelle fois, il s'y démarque par l'utilisation novatrice de la steadycam. Au fil des ans, Kubrick, qui s'est expatrié en Angleterre depuis l'époque de Lolita, se fait de plus en plus rare, et ses oeuvres également.
Après avoir dirigé dans son dernier film le couple vedette Tom Cruise-Nicole Kidman, il s'éteint avant d'avoir eu le temps d'entamer un nouveau projet, dont il comptait déléguer la réalisation à Steven Spielberg, pour s'assigner le rôle de producteur. Le réalisateur d'E.T. l'extraterrestre poursuivra sans lui, et lui rendra une forme d'hommage posthume à travers l'inabouti A.I. Intelligence artificielle.
(Allociné).
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