Takeshi Kitano
Réalisateur
Activité et points forts
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.96/10Nombre d'évaluations : 51
0 Citations 17 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films

Un de mes films préféré de Kitano, complété par la sublime musique de Joe Hisaishi. Loin des films de Yakuzas, même s'il en interprète un, ce film est pure poésie.
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Bonne reprise par Kitano de ce personnage emblématique du cinéma japonais.
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Un film noir et en même temps grandement poétique. Il a à la fois la grâce et la brutalité, la contemplation et le sursaut, et tous ces ingrédients se marient pour donner un film superbe d'intelligence. La mise en scène est juste géniale. "Hana-bi" montre les choses qui aident les personnages à se raccrocher et à la vie (l'amour, la beauté, les fleurs) et celles qui les en éloignent (violence, maladie, mort) et qui souvent finissent par dominer. Le film est tout à la fois terrible et magnifique. Les états d'âme des personnages sont souvent plus importants que l'intrigue "policière" (les yakuzas je veux dire), et on arrive même à les appréhender sans qu'ils aient à dire beaucoup de mots. J'ai été surprise et frappée par "Hana-bi", un autre exemple de ce que le cinéma japonais peut donner de meilleur.
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Trois belles histoires d'amour mises en scène avec force force et subtilité.
J'ai tout particulièrement été bouleversée par l'histoire de Matsumoto et Sawako.
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Zatoichi laisse une bizarre impression de passer à côté de quelque chose dans le film, comme s'il me manquait des connaissances de la culture japonaise pour bien comprendre tout le film. Pourtant l'histoire est simple et claire et le personnage du masseur aveugle intéressante mais à beaucoup de moments, j'ai eu l'impression de voir un empilement de scènes sans véritable liaison, comme si l'histoire ne se déroulait pas toute seule, sans difficultés. Il y a également le fait que le nom de Zatoichi n'est cité qu'à la fin et d'une façon abrupte comme si on devait forcément savoir qui est ce personnage et son histoire. Pour ma part, j'avais déjà entendu parler du masseur aveugle mais je n'avais pas encore les connaissances pour apprécier le personnage et c'est ce qui manque dans ce film pour qu'on puisse l'apprécier. Comment apprécier la complexité du personnage (qui a une saga à lui tout seul) si on ne le présente pas un minimum au spectateur qui ne le connaît pas?
C'est dommage parce que Kitano a bien travaillé son personnage et si on avait eu un peu moins de scènes qui ne servent pas l'histoire pour caler un peu mieux celle de Zatoichi, j'aurais mieux apprécié le personnage. En tout cas, c'est un bon film et c'est ce qui compte.
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Zatôichi est un film récompensé au festival de Venise que j’ai pris grand plaisir à visionner.
La réalisation est très bonne et foisonne d’inventivité et de détails, d’où le Lion d’argent remporté par Takeshi Kitano, les images et l’esthétique sont très belles, la bande-son est splendide, répétitive mais composée de nuances sonores subtiles et typiques pour qui tend suffisamment l’oreille capable de les percevoir, les dialogues sont assez bien écrits et les acteurs excellents, interprétant une diversité et plusieurs variétés de personnages dont les principaux sont bien développés, touchants pour certains et originaux.
Le scénario est simple mais parfaitement ficelé et vaste, d’autant plus que je ne m’attendais pas véritablement aux révélations finales, alors j’ai été agréablement surprise par le suspens entretenu d’un bout à l’autre du film. De plus, l’ensemble est bien rythmé : les scènes sont longues mais magnifiquement filmées, les séquences actives alternant judicieusement avec les passives, et on se laisse porter par la majesté qui s’en dégage. Il est difficile de s’ennuyer devant ce film tant il est captivant. Les combats à l’épée sont épiques et le sang jaillissant des corps tranchés dont le tracé des coupures s’apparente à la lettre -z est mal fait, élément caractéristique d’un esthétisme volontairement caricatural appliqué aux scènes de combat, auquel s’ajoutent des ralentis loin d’être désagréables, à l’inverse de ceux de Hero. Les séquences dansées, notamment la dernière, sont mes préférées et nous dévoilent un autre pan de la culture nippone.
Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Zatôichi ni la figure emblématique éponyme en elle-même avant de regarder ce film, alors je l’y ai découverte et ne peux pas affirmer si le film lui est fidèle ou non, mais je dirai que celle-ci m’a plu.
En résumé, j’ai beaucoup aimé ce film, que je considère comme étant très bon, et le conseille.
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J'ai trouvé ça mignon comme tout ! C'est un joli film, malgré son côté hyper brutal, vulgaire et sérieux. Il y a des moments vraiment malsain, mais je comprend ce qu’on entend par là quand on dit que Kitano a une esthétique de la violence. Malgré tout, les 2 héros sont touchants, et il y a beaucoup de tendresse dans ce film. Kikujiro m’a touché, de part sa maladresse, son désir de bien faire et le fait qu’il ressemble à Masao. Leur attachement est vraiment touchant et tendre. C’est une jolie histoire. Il y a beaucoup de plans séquences long mais je comprend aisément pourquoi. Kitano a vraiment une manière bien particulière de mettre ses films en scène, mais je la trouve pertinente.
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Un peu déçue même si le "style Kitano" - porté sur la brutalité même quand il filme la douceur - séduit toujours, comme les petites touches d'humour noir glissées négligemment par-ci par-là et la grande maîtrise des face-à-face en champ-contrechamp invariablement conflictuels, la montée progressive de la violence, la sidération, les rouages de la déchéance, l'abolition de la moralité (au ralenti) au profit d'une tuerie ultime, ainsi que la géométrie des décors jonchés de cadavres qu'on lui connaît.
Dernier volet d'une trilogie "yakuzienne", Outrage Coda n'offre que peu de surprises.
Le rythme relativement monotone voir asthénique et les conversations tantôt interminables ou laconiques, en font une toile de fond hétérogène (scènes d'action + dialogues) et moins consistante que l'intrigue.
Le casting, quant à lui, est assez convainquant. Le personnage d'Otomo, incarné par Kitano lui-même, est la seule clef de voûte de la trilogie, pourtant il n'est clairement pas le personnage principal.
Il apparaît même peu à l'écran et si ses interventions sont souvent décisives, ses ambitions, ses envies et ses émotions ne sont jamais accessibles. Quelques séquences d'action sortent néanmoins du lot grâce à la rareté de leurs interventions et à l'implication de Kitano dans la réalisation : un cadrage subtile et un montage qui ne ressemble pas à un puzzle.
Au final, le film sonne un peu comme un remix mais offre à Kitano l'opportunité de terminer la saga comme il l'avait certainement envisagé au départ : une ode funèbre et désespérée à la recherche des dernières traces de décence dans une société qui ne fonctionne plus qu'avec une seule règle : "En tuer un pour en terrifier un millier" - Sun Tzu
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Un film mélancolique et poétique, sombre mais fascinant et que dire du grand Kitano Takeshi...
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Zatôichi a été un joli visonnage. C'est un film de capes et d'épées japonais reprenant les topos du genre. Le personnage principal et son adversaire étant des ronins, on y évoque la violence de la guerre, les victimes qu'elle laisse dans son sillage et l'amère goût de la trahison.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Takeshi Kitano
et autres évènements
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Studios
Bandai Visual Company : 3 films
Bac Films : 2 films
Océan Films : 1 film
Ad Vitam : 1 film
StudioCanal : 1 film
CTV International : 1 film
Office Kitano : 1 film
- : 1 film
Biographie
Kitano Takeshi (ビートたけし / 北野 武), aussi connu en tant que Beat Takeshi, est un acteur, auteur, comique, présentateur TV, réalisateur d'origine japonaise. Né le 18 janvier 1947 et en activité depuis 1972.
Son père, Kikujiro, est un artisan en peintures et laques diverses, qui faisais parti des yakuzas et sa mère Saki ne travaillait pas pour élever et éduquer ses enfants. Suite à la seconde guerre mondiale, sa famille connais des temps difficiles.
En 1956, Takeshi est un bon élève, mais il quitte le collège après y avoir passer 3 ans, malgrè l'opposition des siens.
Depuis 1972, Kitano commence à travailler comme serveur dans un café, où il rencontre Kiyoshi Kaneko avec qui il crée un duo comique (manzai), nommé "The two beats". En 1974, ils sont repèrés par un producteur pour animer un talk-show et, 2 ans plus tard, ils reçoivent des récompenses sur NHK.
Ensuite en 1976, ils jouent à la télévision et le succès est immédiat. Cependant de par ses textes provocateurs il devient la cible de la censure, puis après avoir montré son corps dans un show télévisé, il est interdit d'accès aux studios NHK pendans 5 ans. Le duo fini par se séparer.
Certains éléments autobiographiques remontant à sa carrière "manzai" se trouvent dans son film de 1996, "Kids Return".
Entre temps, Takeshi épouse Mikiko, une ancienne comique manzai, en 1978. De cette union naissent Atsushi, leur fils et Shoko, leur fille.
En 1983, il jouera dans son premier grand film "Furyo" de Nagisa Oshima (réalisateur de "L'Empire des sens" (1976)), puis il joue dans "Violent Cop" en 1989.
En 1990, il sort "Boiling Point" (3-4X Jūgatsu). Masahiko Ono, a le rôle principal : un jeune homme dont le coach de baseball est menacé par un yakuza local.
Avec une maîtrise complète du script et de la réalisation, Kitano utilise ce film pour cimenter son style : une violence choquante, un humour noir étrange et des scènes d'images arrêtées stoïques. Malgré cela, le film est considéré comme un échec et n'a pas récupéré ses coûts de production à la sortie initiale.
Le troisième film de Kitano, "A Scene at the Sea" (Ano Natsu, Ichiban Shizukana Umi), sort en 1991.
En 1993 il sort "Sonatine, mélodie mortelle" dans lequel il rend hommage à Kinji Fukasaku.
Il subit un grave accident de moto en août 1994. Kitano fait Kids Return en 1996, juste après son rétablissement et reprend la peinture. Certaines de ses oeuvres seront mises en avant dans "Hana-Bi" qui sort en 1997. Bien que pendant des années le plus grand auditoire de Kitano ait été la foule d'art et d'essai étrangère, Hana-Bi a cimenté son statut international comme un des cinéastes modernes principaux du Japon.
Zatoichi de 2003, dans lequel Kitano est acteur et réalisateur nous montre toute la verve du réalisateur, lui fait gagner la récompense de "Lion D'argent" au prestigieux Festival du cinéma de Venise.
Le film de Kitano, Takeshis' est sorti au Japon en novembre 2005 avec une devise inhabituelle : "500 % Kitano - Rien A Ajouter ! " en anglais.
Takeshi Kitano s'est également essayé à la chanson, il a sorti plusieurs albums dont certains ont eu un petit succès commercial au Japon.
Il a aussi écrit plus de cinquante livres de poésie, des critiques de films et plusieurs romans, dont quelques-uns ont aussi été adaptés dans des films par d'autres directeurs. Kitano est aussi célèbre pour quatre jeux vidéo sortis sur le Nintendo Famicom (NES) incluant "Takeshi no Chōsenjō" (grossièrement traduit comme le Défi de Takeshi) par la Société Taito.
Plus récemment, il a programmé : "Koko ga hen da yo, nihonjin" (signifiant grossièrement "Peuple du Japon, cela n'a aucun sens ! "), un talk show dans lequel un grand panel d'étrangers parlant le japonais débattent des questions actuelles de la société japonaise.
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