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La Couleur des sentiments
Autant dire que la classe est restée les fesses bien visées sur sa chaise et qu'il n'y avais pas un bruit dans la salle.
À voir absolument
La Couleur des sentiments
Calme au début, Octavia Spencer tient super bien le film et nous amène à glisser lentement vers une horreur crédible, loin des créatures, fantômes ou slasher gratuit.
Belle progression, jolie ambiance qui s’installe, des scènes sympas sur la fin et une histoire logique, cohérente et réfléchie. Cool.
Ma
Ava
La Couleur des sentiments
J’avoue que tout ce qui touche à des ados maintenant, que ce soit au cinéma, dans les séries ou la littérature, peu importe, ne m’intéresse plus : je trouve ça vite niais et ennuyeux, voire puéril, mais je ne dis pas ça avec condescendance ou méchanceté, c’est simplement que je ne me retrouve plus dans ces thématiques et que j’en préfère d’autres qui ne sont généralement pas traitées dans des films mettant en scène des ados (ce qui ne m’empêche pas d’en regarder de temps en temps par curiosité, parce que je considère que ce serait dommage de se restreindre, on peut avoir de très bonnes surprises parfois). Résultat, j’étais mi-figue mi-raisin avant de commencer ce film, mais l’actrice de Ma, qui d’ailleurs est pas mal, m’a quand même convaincue de le regarder, parce que je me suis dit que ça allait être plus poussé que ce que je croyais. Sans surprise, ça n’a pas été le cas.
Les ados ne sont pas interchangeables, mais presque : aucun n’est mémorable, leurs personnages ne sont pas assez développés, et les acteurs sont corrects, ils font le boulot, mais sans plus. En revanche, ils sont bien mis en opposition avec Ma, qui elle est un peu plus développée, mais ce n’est clairement pas assez, et c’est ce que je reproche au film dans sa globalité : on reste à la surface, on ne va pas au fond des choses, on ne cherche pas à gratter, à appuyer encore plus là où ça fait mal, et donc on regarde le film sans vraiment prêter attention à ce qu’on voit. On se laisse porter, mais pas dans le bon sens, parce qu’avec ce genre de films, il y a vraiment moyen d’agripper le spectateur sans plus le lâcher jusqu’à la dernière seconde, ce qui n’arrive jamais ici.
Certaines scènes mettent mal à l’aise, et c’est là où je veux en venir : j’aurais aimé qu’il y en ait plus, qu’elles soient encore plus fortes, qu’il y ait une progression dans la mise en place de l’ambiance et qu’on soit pris à la gorge, mais non. Même la fin m’a relativement laissée de marbre, alors que j’aurais adoré comme me prendre un coup de poing dans le ventre. En soi, l’idée de la vengeance de Ma n’est pas mauvaise, et en plus, les thématiques abordées auraient pu faire mouche, mais le gros défaut de ce film est son écriture, qui est très pauvre à tous les niveaux et empêche l’instauration d’une bonne ambiance, du suspense et de l’émotion. Il y a bien des scènes où je me disais : « Tiens, c’est mignon », ou encore : « Tiens, c’est horrible », mais ce n’était que des pensées, je ne le ressentais pas au fond de moi, et c’est très dommage.
Comme je le disais au début, ce film respecte le schéma classique des films d’horreur actuels, avec des ados qui se font piéger, puis vont de surprise en surprise, même si dans ce film, il n’y en a pas, le tout menant à une fin extrêmement prévisible et niaise. En fait, si on avait réfléchi ce film comme un thriller, par exemple, nul doute que le résultat aurait été bien meilleur. Là, on a voulu plaire au plus grand nombre, et il en ressort un film assez médiocre, sans aucune ambition cinématographique. Si encore le scénario avait compensé ça, ça aurait pu passer et être au mieux moyen, voire un bon divertissement, mais là, il n’y a pas grand-chose à en retirer, sauf l’interprète de Ma, qui porte le film à bout de bras.
Ma
https://sunread26.wordpress.com/2023/01/13/la-couleur-des-sentiments/
Extrait :
Film que j’ai découvert par hasard sur la plateforme de Disney, et quand j’ai vue qu’Octavia Spencer jouait dedans, je me suis laissée entraînée à son visionnage. Adaptation du roman du même nom, écrit par Kathryn Stockett, ce film vous transporte durant les années 60 aux USA. Dans ce film, les hommes n’auront qu’une place infime dans l’intrigue, puisque les protagonistes principales sont des femmes. Octavia Spencer, Emma Stone et Viola Devis sont les protagonistes, et chacune va se battre pour faire bouger les choses, notamment sur les mauvais traitements subis par les femmes de couleurs dans l’Etat du Mississippi. Le film a eu droit à 7 récompenses (je compte les récompenses d’acteurs) !
Le film peut paraître un peu long aux premiers abords, après tout, il dure 2h30 environs, personnellement, j’ai coupé son visionnage en deux parties, plus pour raison pratique que par ennui (j’ai commencé le film tard le soir, donc bon, je veux dormir moi XD). Je ne me suis d’ailleurs pas ennuyée du tout, les moments de comédies enchaînant parfaitement avec des moments supposés nous outrés, on peut dire qu’on est dans un ascenseur à émotion… La tristesse y a évidemment aussi sa place, et ce, pour plusieurs personnages différents, avec également plusieurs raisons bien distinctes. Je n’ai pas encore lu le livre, mais je pense qu’il a été plutôt bien géré sur l’écran, que se soit au niveau du rythme, des acteurs, etc… Il y a sûrement des éléments qui ont été modifiés afin de pouvoir faciliter la réalisation et le déroulement en version écran, mais ça reste pertinent vis-à-vis du sujet traité : la place de la femme noire dans les années 60, mais aussi en second plan, celle de la femme blanche.
Pour la femme blanche, sa place est le plus souvent à la maison, mais beaucoup commencent également à trouver un emploi, le but principal restant de se marier et de faire des gosses. J’imagine également au vue de quelques éléments présentés dans le film, qu’elle devait également gérer certaines choses, mais ce plan là n’est pas plus montré. Ce qui est montré, c’est la place des individus au plus bas de l’échelle sociale de cette (triste) époque : les femmes noires. Les femmes blanches étant très occupées, et ne pouvant (ou souhaitant) pas s’occuper de toutes les tâches ménagères, c’est là qu’elles rentrent en scène. L’esclavage est aboli, mais il est toujours là, sous une nouvelle forme, les bonnes sont rémunérées à des prix bas, souvent maltraité et harcelée physiquement et moralement… Certaines famille blanche les considèrent même encore comme des objets… Les choses ont évolués depuis, mais c’est quand même fou de penser qu’à une époque les propos tenus dans ce film étaient considérés comme vrai… Genre le fait d’utiliser les mêmes WC qu’une personne de couleur pouvait donner des maladies (genre toucher la même surface que son fion était plus dangereux que la laisser faire des bisous à tes gosses ??). La bêtise humaine dans toute sa splendeur, qu’on peut encore retrouver aujourd’hui tant côté raciste que mysogine.
Heureusement, parmi tout ses personnages, il y en a quand même des sympathiques, qui sont eux-mêmes écœuré par ses comportements.
[...]
La Couleur des sentiments
Ma
Cela m'a donner envie de lire le livre.
La Couleur des sentiments
La Couleur des sentiments
La Fille du train
La Fille du train
Le reste demeure simple mais efficace.
Ava
Ava
Ava