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En 1983, Zu, les Guerriers de la Montagne magique est le film qui marque le tournant de sa carrière. Il marque également le renouveau du film de combat hong-kongais avec des combats spectaculaires, des experts en art martiaux qui volent... Il essaie d'apporter des effets spéciaux qui tiennent la route comme dans les films occidentaux, mais le film, sorti trop tôt à son goût, ne va pas avoir un succès public. Il retourne donc au cinéma commercial.
Pour avoir son indépendance, il fonde sa propre maison de production, Film Workshop, en 1984. Il déborde d'idées et cherche notamment à remettre au goût du jour la culture chinoise.
Il s'attaque au polar avec A Better Tomorrow en 1986, au film en costumes avec Histoires de fantômes chinois en 1987, au film de sabre avec Swordman en 1990 et au film de kung-fu avec Il était une fois en Chine en 1991.
Il crée sa propre société d'effets spéciaux, Cinefex. Il s'entoure, malgré son caractère un peu despotique, de gens talentueux : les réalisateurs John Woo (avec qui il se brouille en 1990), Ching Siu-tung, Yuen Woo-ping, Kirk Wong, Ringo Lam, les acteurs Chow Yun-fat, Leslie Cheung ou Zhao Wen-zhou, sans oublier Jet Li (qui se brouillera aussi momentanément avec lui après le troisième opus d'Il était une fois en Chine) et Brigitte Lin.
Dans le mitan des années 1990, la crise du cinéma n'a pas épargné Hong Kong et la Film Workshop. Tsui Hark s'est recentré sur ses propres réalisations. Il signe alors quelques unes de ses œuvres majeures : Green Snake (1993), The Lovers (1994) et L'Épée de la Vengeance (The Blade, 1995), ce dernier étant un remake plus ou moins avoué du classique de la Shaw Brothers La Rage du tigre. Puis il tente sa chance à Hollywood pour deux films mineurs (avec Jean-Claude Van Damme). Il ne s'est pas fait aux méthodes américaines et est donc revenu à Hong Kong où il continue ses films liés à la culture chinoise (il a retourné une nouvelle version de Zu en 2001).
Tsui Hark a également collaboré à la réalisation d'un film d'animation : Histoire de fantômes chinois, dirigé par Andrew Cheng.