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Par Cellophane le 21 Décembre 2013 Editer
Cellophane
A trois ans, Vincente Minnelli est déjà acteur dans la troupe de son père. Tout en allant à l'école, il travaille chez un peintre d'enseignes publicitaires. A l'âge de seize ans, il oeuvre quelque temps dans un atelier de photographie avant d'être engagé dans le circuit des théâtres Baladan and Katz, où il dessine des costumes de scène et s'initie à la décoration. Il gagne New York et rejoint le Paramount Theatre comme décorateur. En 1933, il devient directeur artistique du Radio City Music Hall. Par la suite, il met en scène de nombreux spectacles musicaux à Broadway. Il fait la rencontre décisive d'Arthur Freed, producteur à la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) et se voit confier sa première réalisation en 1942.
Carrière au cinéma

Arthur Freed engage Vincente Minnelli à la MGM pour qu'il donne un nouveau souffle à la tradition des films musicaux. Or, lorsque Vincente Minnelli commence sa carrière cinématographique, il s'est déjà créé son univers. Il va apporter à la comédie musicale une stylisation méticuleuse et un nouveau sens de la décoration. Son premier film, Cabin in the sky (1943), est une charmante fable musicale interprétée par des Noirs où l'on peut voir Louis Armstrong et Duke Ellington. Son style est déjà manifeste : longs mouvements de grue, utilisation du décor à des fins dramatiques, maîtrise de l'action, raffinement des éclairages, des costumes et des détails d'ameublement, recherche d'une harmonie entre les mouvements de la caméra et des acteurs et un monde aux apparences imaginaires. Meet Me in Saint-Louis (1944), chronique enchantée de l'Amérique du début du siècle, est son premier chef-d'oeuvre. Minnelli redonne une fraîcheur au genre en donnant autant d'importance aux numéros musicaux, qui se fondent dans l'histoire, qu'aux séquences dramatiques. Il devient le styliste par excellence de la couleur et celui qui sait imprimer des mouvements fluides à la caméra. Les années suivantes, il se consacre essentiellement à la comédie musicale. Il en fait un univers riche de nuances, un monde clos où tout est rêve, beauté et harmonie. Le pirate (1948), Yolanda and the thief (1945) sont de pures créations oniriques. L'orient légendaire de Kismet (1955), l'Ecosse romantique de Brigadoon (1954) offrent leurs décors de convention à des paradis inventés où l'artifice est roi. Le sens du merveilleux anime le ballet final d'Un Américain à Paris (1951), superbe évocation d'un monde de correspondances où la musique, la danse et la peinture se croisent et se répondent. L'oeuvre modèle de Minnelli dans le registre de la comédie musicale est The band wagon (Tous en scène, 1953), pour laquelle la chorégraphie est confiée à Michael Kidd et Fred Astaire. Mais on ne saurait enfermer Minnelli dans un seul genre. Si l'on se souvient surtout de lui pour ses comédies musicales, celles-là ne représentent qu'à peine la moitié de sa filmographie. Il est aussi l'auteur de mélodrames bien maîtrisés : Undercurrent (1946), The bad and the beautiful (Les ensorcelés, 1952), The cobweb (1955) ou encore Two weeks in another town (id.). Si Madame Bovary (1949) n'emporte pas l'adhésion, il réussit mieux lorsqu'il traite de son peintre favori, comme en témoigne son émouvante biographie, Lust for life (La vie passionnée de Vincent Van Gogh, 1955), où Kirk Douglas interprète le peintre hollandais à moitié dément.
Minnelli quitte la MGM en 1963. Ses derniers films sont des échecs commerciaux, même si sa maîtrise demeure intacte (Goodbye Charlie, 1964 ; The Sand Piper, 1965 ; A Matter of Time, 1976).

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