Virginie Despentes
Réalisateur
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Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 20
0 Citations 8 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Intéressant sur les nouveaux féminismes, clair, parfois provocateur, et ludique dans son rapport aux clichés et aux traditions. Le post-porn finit par être un peu too much, mais j'ai bien aimé ce documentaire qui questionne pas mal de représentations.
Et après tout, il m'aura fait découvrir Tribe 8 !
Afficher en entierIl y a une ambiance du tonnerre dans ce film : les couleurs sont glauques, les cadres explosés, ils jurent, se battent, se buttent, hurlent, se méprisent, se haïssent, s'insultent, se crachent dessus, se droguent, se violent, tout est moche, plus trash, on ne peut pas rêver, plus glauque non plus. Quelques passages évoquent un peu le cinéma de la transgression, mais à la base, on est surtout dans de la haine et de l'agressivité pures. Visuellement, il y a quelques idées intéressantes, mais sur le plan du scénario, wow... faut encaisser !
Afficher en entierTrès beau film. C'est un beau lesbien notamment. Je vous le conseil. Il nous emmène dans l'inconscience de l'adolescence. Et c'est assez fou ce qu'on a dans la tête à cette période de la vie. Mais au final, cette période signe ce que nous sommes à jamais.
Afficher en entierUn beau film sur l'amour. Il y a parfois des destins qu'on sait lier pour le reste de la vie. Un amour qui ne disparait pas, qui est mieux, meilleur que tout. Ce film raconte cette histoire. Un film qui est si beau et si magique, surtout les moments d'adolescence, qu'il reste en mémoire grâce à des musiques punk rock français assez connu et qui reste dans la tête. Un film que je vous conseille grandement.
Afficher en entierJ'ai lu le livre dernièrement avant de voir le film,c'est dérangeant,sordide mais diablement bien réalisé ...
Afficher en entierUn beau sujet gâché par tout le reste. Une interprétation hystérique et maniérée, des faux-raccords, une reconstitution des années 80 qui sonne faux comme le scénario. Descentes devrait se contenter de son métier d'écrivain qui lui réussit bien. A noter une scène hilarante involontairement : Béart et sa bouche de canard boire au goulot d'une canette !
Afficher en entierJe n'arrive pas à décider si j'ai aimé ce film ou pas...
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Hapiness Distribution : 1 film
Biographie
Après son Bac obtenu à 17 ans, Virginie Despentes quitte ses parents et part à Lyon étudier dans une école de cinéma. Désintéressée, elle arrête rapidement ses études, et enchaîne alors les petits boulots, de femme de ménage à vendeuse chez un disquaire, en passant par prostituée via Minitel. Elle devient ensuite pigiste pour des magazines de musique et critique de films pornographiques. Alors qu'elle travaille encore en tant que vendeuse dans un Virgin Megastore, son premier roman, "Baise-Moi", sort en 1993 et la propulse parmi les figures controversées et provocatrices de la littérature française. Trois ans plus tard, la jeune femme sort son deuxième roman, "Les chiennes savantes", et change d'éditeur pour aller aux éditions Grasset, chez qui elle publie un troisième ouvrage, "Les jolies choses" en 1998.
Sa première incursion au cinéma se fait en 2000, avec l'adaptation cinématographique de son roman Baise-moi. Provocateur et choquant, le film soulève la polémique, imprimant le nom de Virginie Despentes dans l'esprit de tous. Par la suite, c'est Gilles Paquet-Brenner qui s'empare de son univers cru et abîmé en réalisant l'adaptation des Jolies choses, avec Marion Cotillard et Stomy Bugsy dans les rôles principaux. En parallèle de ces passages au cinéma, Virginie Despentes poursuit sa carrière littéraire avec deux nouveaux romans, "Teen Spirit" en 2002 et "Bye Bye Blondie" en 2004, et fait une immersion dans le monde musical en collaborant avec le groupe anglais Placebo (en signant la version française de la chanson "Protect me from what I want") et en traduisant le roman de Dee Dee Ramone, "Poison Heart : surviving the Ramones".
Son retour à l'image se fait d'ailleurs en 2006 au sein même de cette sphère musicale, puisqu'elle réalise le clip de la chanson "Mauvaise étoile" du musicien Daniel Darc. Alors symbole d'une littérature dite "trash", Despentes balade son style nerveux, ironique et décomplexé sur tous les projets, signant préfaces, textes et traductions. Bien que loin du militantisme frontal, elle ne cache pas sa facette féministe qu'elle développe dans un documentaire, Mutantes : Punk Porn Feminism réalisé en 2009, centré sur une série d'entretiens de théoriciens, d'intellectuels et d'artistes sur la question d'un féminisme nouveau qui revendique une liberté sexuelle totale, à l'instar de la communauté féministe "pro-sex" des années 80.
En 2010, elle revient à la littérature avec son sixième roman personnel intitulé "Apocalypse Baby", qui reçoit le prestigieux Prix Renaudot, tout en poursuivant sa carrière au cinéma, deux ans plus tard, avec son deuxième long-métrage, là aussi adapté d'un de ces romans, Bye Bye Blondie, avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart. Dans ce film au casting impressionnant (à noter aussi la présence de Pascal Greggory), plusieurs thèmes chers à l’œuvre de Virginie Despentes s'y trouvent, comme l'homosexualité, la liberté sexuelle ou encore le monde de la nuit.
Auteur : Thibaud Gomes-Leal
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