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La réalisation apporte énormément au film, les changements de formats et les plans larges faits avec des maquettes donnent une ambiance unique.
Du coup, j'ai hâte de rattraper mon retard sur la filmographie de Wes Anderson.
The Grand Budapest Hotel
Les décors sont magnifiques et nous donnent la délectable impression d'assister à une pièce de théâtre trépidante, drôle et grave par moments, émouvante et mélancolique par d'autres.
A cela s'ajoute une distribution impeccable, des jeux d'acteurs parfaits et des répliques qui font mouche à chaque fois, pour nous offrir une épopée déjantée et un véritable plaisir à regarder.
The Grand Budapest Hotel
Au niveau du cadrage, gros gros point fort du film, c'est millimétré, chaque plan est superbement travaillé, que ce soit dans le cadrage des personnages, des décors, de n'importe quoi, c'est un régal, rempli d'ambition.
Les personnages, sont jouissifs, ont des personnalité fortes, et surtout sont magnifiquement interpreté par une pure brochette d'acteur.
(Willem Dafoe en méchant psychopathe, c'est tellement original ! )
The Grand Budapest Hotel
Déjà parce que c'est du Wes Anderson, l'esthétique est toujours aussi folle, les décors, les costumes, les dialogues, la symétrie des plans.
Ce n'est pas son meilleur film, mais il montre quand même qu'il sait faire des choses folles, la technicité de ce film est incroyable. On arrête pas de changer de méthode, le personnage qui s'adresse à la caméra, l'histoire qui se passe devant, du noir et blanc, de la couleur... Non franchement c'est très bien fait. Et je n'ai pas du tout trouvé ça dur à suivre : il y a une histoire et des chroniques qui se succèdent. J'ai surtout apprécié ces chroniques, une succession de petites histoires, avec un rythme soutenu, des histoires un peu farfelues, avec des moments drôles, des moments de bande dessinée. Enfin c'est incroyable !
The French Dispatch
Les plans coupés en deux en symétrie, les déplacements de la caméra, tout ça ne se retrouve pas dans les films d'autres réalisateurs.
L'aspect globalement comique du film, presque théâtral est incroyable !
Le casting est fantastique comme d'habitude, je regrette seulement de ne pas avoir vu Adrian Brody dans un rôle plus important.
Asteroid City
Le film rend par ailleurs hommage à l'histoire de la France, en s'appuyant sur des passages marquants de sa construction, tel mai 68, en posant sa caméra dans des villages français et bien sûr en intégrant aux histoires nos pointures du cinéma comme Guillaume Gallienne, Cécile de France ou Léa Seydoux.
Toutefois il faut mettre en garde contre la particularité du genre.
Il s’agit d’un Wes Anderson, qui s’amuse donc avec la caméra en multipliant les innovations formelles dans la façon de tournée et les décors, mais aussi en narrant chacune des histoires avec un humour grinçant et en complexifiant de surcroît les intrigues par des va et vient chronologiques réguliers, le tout pour produire un film esthétiquement impeccable mais qui peut laisser certains perplexes, voire en ennuyer d’autres du aux longueurs qu’on peut parfois ressentir dans la trame générale.
C'est d'ailleurs le reproche que l'on a souvent fait à Wes Anderson au sujet de The French Dispatch, de multiplier les effets visuels au détriment du fond, de l'intrigue, cependant j'estime qu'il serait bien cruel de l'accuser de ne pas soigner ses histoires, ayant été au contraire impressionnée par la variété et l'originalité des scénarii apportés à l'écran.
The French Dispatch
L'Île aux chiens
Les moments drôles de leur relation dans le train, contrebalancées par les moments plus sérieux, parfois durs donnent aux personnages une profondeur intrigante, comme la relation qu'ils ont avec leur mère.
Pour un premier pas dans la filmographie de Wes Anderson, c'est plutôt bon.
À bord du Darjeeling limited
The Grand Budapest Hotel
La maturité précoce de Suzy et Sam, leurs tourments, leur manière de s’exprimer avec gravité et leur désir d’émancipation en font des enfants « adultes », en décalage avec leurs pairs et incompris de leurs parents et tuteurs. L’absolu de leur amour enfantin est le miroir des amours ratées des adultes, qui semblent tous vivre dans les regrets et une certaine solitude. Si c’est à ça que ressemble la réalité adulte, pas étonnant que les enfants veuillent y échapper !
Comme dans chacun de ses films, le style de Wes Anderson s’impose dès la première image. Rien que la scène d’exposition, nous présentant la maison et la famille de Suzy, rassemble ses principaux gimmicks : des cadres très composés et symétriques, des mouvements de caméras rectilignes, des inserts sur les accessoires et un jeu théâtralisé. Tout ceci a bien sûr un côté artificiel qui va de pair avec cette escapade de rêveurs, sur une île qui devient une scène de théâtre à taille humaine.
L’antagoniste le plus impitoyable du film arrive assez tard :
J’ai apprécié ce film pour sa douceur et son côté nostalgique, mais également pour son humour pince-sans-rire. Le sérieux des personnages accolé à l’absurdité des situations donne un résultat assez savoureux. Pour moi, la scène qui en est la plus représentative est celle où Suzy et Sam discutent de leur mariage avec gravité, mais sans qu’on les entende, à deux pas d’un gamin qui saute sur son trampoline et capte toute notre attention. Une mise en scène incongrue, drôle et riche de signification : encore une fois, on souligne l’ambiguïté des deux protagonistes qui oscillent entre l’enfance et l’âge adulte.
Moonrise Kingdom
Pour l'histoire ? Celle de Henry Sugar, apprenant l'histoire d'un homme capable de voir sans ses yeux. Ce qui lui semble bien pratique pour sa pratique du Black Jack !
La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar
The Grand Budapest Hotel
La déception vient de l’histoire qui n’est pas foncièrement intéressante.
Certes, le fil rouge est solide mais ça reste un film à sketchs, un ensemble de courts métrages inégaux… La présentation de la ville m’a indifféré, l’artiste m’a accroché d’un côté et passé au-dessus de l’autre, la revisite de mai 68 ne m’a pas branché… Et l’enlèvement m’a assez plus, même si ce n’est pas l’histoire du siècle…
Pour autant, l’ensemble d’un film est un véritable festival de créativité, de tableau arrêté, d’images blindées de détails, de travellings sans fin, de références avec une pléiade de comédiens talentueux.
Probable que dans 10 ans, je ne me souviendrai plus de ce que ça raconte, mais rien que pour l’inventivité, ça mérite d’être vu plusieurs fois pour profiter de tout !
The French Dispatch
The Grand Budapest Hotel en est une parfaite illustration : histoire(s) loufoque(s) mais parfaitement cisélée(s) et même crédible(s), flash-back de flash-back, formats divers, esthétique visuel irréprochable, musique parfaitement adaptée, et surtout un casting de rêve...!
Sur fond d 'entre deux guerre, nos héros M. Gustave, le maître d'hôtel du très réputé Grand Budapest Hotel, et son lobby boy Zero, cherchent à s'innocenter d'accusations injustes de meurtre, tout en conservant un précieux tableau, objet des fausses accusations. Certes l'histoire semble complexe, mais le film nous emporte avec facilité dans cette comédie dramatique. Alors on rit des situations cocasses, on pleure dans les moments dramatiques, et parfois tout cela se mélange, on pleure et on rit en même temps...
Pour conclure, ce film est un pur bijou, e ne vois que dire de plus (bon beaucoup de choses en vrai, alors si quelques lit ce commentaire et voudrait en parler avec moi ce serait un vrai plaisir).
The Grand Budapest Hotel
À bord du Darjeeling limited