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Paris, Texas
Perfect Days
Même si le côté documentaire déroute un peu, c'est un plaisir de découverte, de musique chaude et une aventure humaine que j'ai apprécié suivre. J'ai aimé voir ces personnes âgées, oubliées de tous, retrouver le succès et l'estime des gens, chez eux, comme à New-York, même si ce n'était qu'un effet de mode.
Un bon documentaire.
Buena Vista Social Club
La relation entre Travis et son fils est intéressante et bien amenée : d'abord timide, puis une complicité s'installe petit à petit entre eux, nous offrant des scènes très sympathiques
Les paysages du Texas sont très beaux et impressionnants, sur une musique aux allures de western qui revient comme une rengaine. Il y a aussi tout un jeu de couleurs, alternant entre le rouge et le vert tant dans l'éclairage, les décors, et les tenues des personnages.
Un beau film à voir !
Paris, Texas
Le sel de la terre
Buena Vista Social Club
Perfect Days
Bien entendu, c'est aussi la jolie réalisation. On esthétise à merveille le désert ambiant, les grands espaces, mais aussi la ville. C'est un certain portrait des États-Unis qu'on nous fait finalement. On sait aussi très bien filmer ses merveilleux acteurs, ne cachant rien de leur émotion, mais sans être voyeuriste pour autant, même quand le sujet aurait pu tourner au graveleux. Pour finir de parfaire l'ambiance, sa BO lancinante, un peu dans l'esprit d'un western, à la fois éloignée et proche de l'esprit du film.
Mais parfois les œuvres qui nous séduisent de suite sur la forme ne suivent pas sur le fond. Rien de ça ici, bien au contraire. Avec une intelligence folle, on fait monter crescendo une émotion, jusqu'au sommet qu'elle atteindra à la fin. Et là encore, on ne fera pas le choix de la facilité. On nous propose une intrigue très originale, avec de multiples implications, selon le personnage auquel on s'identifie, le point de vue qu'on décide d'embrasser. C'est un film très profond, mais surtout profondément humain, sondant avec justesse l'âme de ses personnages, de tous ses personnages.
Paris, Texas
Perfect Days
Encore un chef d'oeuvre de Wim Wenders !
Perfect Days
Bruno et Robert vont ainsi d’une aventure à l’autre, d’une manière qui peut sembler décousue… Cependant, leur relation fait le lien entre les différentes scènes. On la voit éclore de manière organique, avec une économie de parole caractéristique à l’ensemble du film. Entre eux, l’intimité se crée sans qu’ils n’aient besoin de connaître les détails de leurs vies mutuelles, mais par le simple fait qu’ils voyagent ensemble.
Cette intimité se crée également avec le spectateur, témoin de certains détails impudiques de leurs vies, qui découlent simplement d’une relation au corps très terre à terre : on voit les personnages dénudés, se laver, faire leurs besoins, se gratter… tout cela de manière très naturelle, qui étrangement ne met pas mal à l’aise tant c’est amené comme une évidence.
À travers ce voyage, les personnages se cherchent, et cherchent à comprendre comment vivre leur vie. Leur liberté va de pair avec une certaine solitude :
Ce manque relationnel présent chez les deux protagonistes explique sans doute pourquoi ils acceptent aussi facilement de faire route ensemble, malgré leurs divergences de caractère. Toutefois, la solitude ne leur est pas exclusive : tous les autres personnages qu’ils rencontrent, dans ces paysages dépeuplés, sont seuls. L'exception, ce sont les enfants, qui eux, évoluent souvent par groupe et apparaissent régulièrement tout au long du film.
Contrairement aux adultes qui se compliquent la vie, les enfants ne se posent pas de questions ; la plupart du temps, on les voit jouer. Ils s’amusent de peu : des bateaux en papier, des adultes qui font les clowns… Quelque part, en étant ensemble et en explorant leur passé, Bruno et Robert retombent en enfance : ils chantent, rient, font des bêtises et se lient d’amitié avec une facilité juvénile. Mais ils sont cependant des adultes, avec des sentiments complexes et des blocages qui finissent par ressurgir.
Dans ce film, on sent l’amour de Wenders pour le cinéma, matérialisé par le soin que Bruno porte à son métier et sa fascination face au matériel technique qu’il entretient. Aujourd’hui, ces images sont une mémoire de ces vieux métiers et appareils aujourd’hui désuets. Et l’une des scènes les plus touchantes du film montre le duo s’improviser acteurs burlesques en ombres chinoises, un bel hommage au cinéma muet des années 20.
Si j’ai globalement apprécié ce film, j’avoue avoir eu du mal à entrer dedans. "Au fil du temps" prend son temps – peut-être un peu trop –, et nous fait errer aux côtés de ses personnages. Une errance qui ennuie parfois… Et comme cela m’arrive lors des longs voyages en voiture avec une musique un peu planante, je me suis endormie à un moment, pendant une quinzaine de minutes. Ceci étant, en me réveillant, j’ai raccroché les wagons très facilement !
Kings of the road
Les Ailes du désir
Alice dans les villes
Paris, Texas
J'ai adoré
Le Pape François- Un homme de parole