Wong Kar Wai
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.38/10Nombre d'évaluations : 143
0 Citations 27 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Le film comporte de magnifiques plans avec des musiques qui créent une véritable ambiance.
C'est dingue que malgré une histoire assez banale voire ennuyeuse , le film reste sublime !
Les personnages dévoilent rarement leurs émotions et la situation est assez pesante. Cela permet de capter notre attention de bout en bout et il est difficile de ne pas en vouloir perdre une miette du film.
Il y a un moment de génie du film qui est tellement émouvant et déchirant.
Spoiler(cliquez pour révéler)
À un moment, Mme Chan répète avec M.Chow le moment où elle va lui demander si son mari la trompe. D’ailleurs on ne peut que voir Mme Chan donc on ne sais pas au début que c'est une répétition, on est dupé.
Puis plus loin dans le film, M. Chan est revenu et ils doivent se quitter. La scène est triste et pourtant.... ce n'était qu'une répétition. C'est tellement déchirant la manière dont c'est tourné.
Je suis vraiment content d'avoir vu ce film.
Afficher en entierJ'ai bien aimé.
C'est cool l'idée de relier le roman avec la vie de Chow même si ça aurai pu être mieux fait.
Il y a des moments où c'est pas facile de comprendre Chow, c'est peut-être un peu trop poussé niveau poésie(je pense à la fin en disant ça) :/.
Afficher en entierWong Kar-Wai utilise à merveille le Tango Apasionado d'Astor Piazzolla pour rythmer son film, que le montage, par ailleurs, rend vivant. Il évoque les liens humains et la souffrance qui en découle, la distance et les maux qu'elle provoque, mais sans désespoir. C'est un film d'une grande mélancolie, mais aussi d'une grande beauté.
Afficher en entierTrès beau film dont le sujet est traité avec délicatesse. Les acteurs sont d'un grande justesse. Quand aimer fait souffrir vu au travers d'une autre personne. C'est superbement mis en scène !
âmes sensibles, préparez vos mouchoirs.
Afficher en entierUn film d'une grande beauté qui nous plonge au coeur du Hong Kong urbain et de deux histoires d'amour. On y trouve la photographie de Christopher Doyle et le travail non-conventionnel du temps et des narrations, les musiques entêtantes qui font le style de Wong Kar-Wai, et il est agréable de suivre ces deux histoires, ces deux moments pris au sein de la vie des protagonistes, qui par chance se croisent. Excellent.
Afficher en entierPour être honnête, je crois que je suis passée un peu à côté. Objectivement, je ne peux que reconnaître la maîtrise du film, son rythme hypnotique, son image poétique, et la subtilité de la romance qui se développe à petites touches... Mais voilà, chez moi, la sauce n'a pas pris. Trop de subtilité, sans doute (je vous jure qu'à la fin, ma seule envie, c'était que les personnages se sautent dessus). Bah, il en faut bien pour tous les goûts !
Afficher en entierJ'ai quasiment rien compris ; je me suis endormie au milieu ; c'était chaotique, anarchique et extrêmement fun.
Afficher en entierDeux belles histoires d'amour qui nous plongent au coeur de Hong Kong. Deux policiers se retrouvent seuls après le départ des femmes qu'ils aiment. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas vraiment de lien direct entre eux Spoiler(cliquez pour révéler)si on exclut la brève rencontre du matricule 223 (1er personnage) avec Fayue, qui va tomber amoureuse du matricule 663 (2ème personnage) - la 2ème partie est amenée avec tact !, on suit leurs histoires indépendamment l'une de l'autre. Mais cela n'empêche pas d'apprécier chacune d'elles.
Ce film adresse habilement les questions de l'amour, la rupture et la solitude. Des dialogues portés par un casting de qualité, sur fond de musique entraînante et avec des plans soignés.
Un beau film à voir :)
Afficher en entierUn film d'une grande beauté, que ce soit pour les plans, la musique, les acteurs. Le rythme est particulièrement lent, mais il illustre bien la relation progressive entre les deux personnages principaux, Mme Chan et Mr Chow. On éprouve de la peine pour eux et on aimerait qu'ils soient heureux ensemble. Si au début ils ne semblaient rien éprouver l'un pour l'autre, leurs sentiments viennent à changer, mais la vie aussi.
Cependant, certains passages peuvent paraître un peu flous au premier visionnage. Il faudrait sûrement revoir ce film une seconde fois pour en déceler plus de détails, car c'est là où se trouve toute la subtilité et l'art.
Afficher en entierla manière de filmer est magique
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Wong Kar Wai
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Océan Films : 2 films
ARP Sélection : 2 films
Rezo Films : 1 film
Wild Bunch Distribution : 1 film
Biographie
Wong Kar-wai est né en 1958 à Shanghai. En 1964, il quitte la Chine et part s'installer avec ses parents à Hong Kong :
Wong kar wai
"Je suis né à Shanghaï et, avec ma mère, nous sommes partis, à Hong-Kong, comme tant d'autres dans les années 60. J'avais 5 ans. Le reste de ma famille ne nous a pas rejoints tout de suite. Je me suis retrouvé dans une communauté shangaïaise. Et pour les habitants de cette ville, nous étions particuliers, nous avions transporté nos habitudes, notre culture, nos cinémas en mandarin... Bref, nos racines.Ne parlant pas la langue, et avec une mère fan de cinéma, je passais le plus clair de mon temps dans les salles. À cette époque, la culture occidentale exerçait une influence énorme. On voyait des films européens, américains, japonais, etc... J'allais au cinéma presque tous les jours. Cette époque est révolue, et la deuxième génération s'est maintenant mélangée. "
Après le lycée, Wong kar-wai s'oriente vers des études d'arts plastiques et graphiques. Période durant laquelle il se passionne pour la photo, et tout particulièrement les travaux de Robert Frank, Henri Cartier-Bresson et Richard Avedon. Une passion qu'il partage avec son chef opérateur Christopher Doyle et qui est l'une des clés du style Wong Kar-wai. Diplômé en conception graphique, il fait en 1980 ses premiers pas à la télévision comme assistant de production pour la chaîne Hong Kong Television Broadcasts (HKTVB), principalement sur des séries dramatiques. Très vite, il devient scénariste pour toutes sortes de productions, du kung-fu au porno (soft), en passant par l'eau de rose mais surtout pour un soap-opera très populaire intitulé Don't Look Now.
En 1982, Wong kar-wai quitte la chaîne de télévision TVB pour se consacrer au cinéma. Il intègre brièvement le département scénario de Cinema City avant de prendre son indépendance. Il se tourne alors vers une écriture plus ambitieuse. Entre 1982 et 1987, il écrit plus de dix scénarios de films, d'une grande variété de genre allant de la comédie au drame en passant par le wu xia-pan (film de sabre chinois). Parmi ceux-ci on compte notamment Final Victory, une trilogie écrite pour son ami Patrick Tam. Celui-ci ne tournera que le troisième volet de la trilogie intitulé The Last Victory (1986) - que Wong Kar-wai lui-même considère aujourd'hui encore comme son meilleur scénario.
wong kar wai
Fort de son expérience de scénariste, il décide de passer derrière la camera (parce qu'il déteste écrire dit-il) et réalise en 1988 son premier film intitulé As Tears Go By. Ouvertement influencé par Mean Streets de Martin Scorsese, mais à la mise en scène déjà très personnel, ce film de gangsters comprend au casting la très belle Maggie Cheung. Le film, toujours inédit en France (on peut cependant le trouver en vidéo) est présenté en 1989 au 13ème Festival International de Hong Kong puis à Cannes à la semaine de la critique où il est jugé trop violent par les critiques occidentaux peu habitués au cinéma de Hong Kong.
Afficher en entier