Alain Resnais
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.81/10Nombre d'évaluations : 108
0 Citations 43 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Bouleversant il m'a fallu plusieurs heures pour m'en remettre. Même si on connait les faits on réalise vraiment ce qui s'est passé face à ces images qui nous retournent dans tout les sens et nous obligent à voir la vie différemment.
Afficher en entierFilm très dur mais qui nous aide à prendre conscience de ce que subissaient les personnes dans les camps de concentration et d'extermination. A voir
Afficher en entierUne très belle histoire, touchante et bouleversante.
Afficher en entierCes deux films "Smoking" et "No Smoking" sont tout simplement géniaux !! j'ai vraiment adoré le concept, très original, et qui offre tellement de possibilité scénaristique !
Quand aux acteurs, ils sont superbes, j'avais vraiment l'impression d'avoir affaire à des acteurs différents tellement ils joue bien chacun de leurs rôle, tellement ils sont différents à chaque fois !
J'ai aussi beaucoup aimé les décors, on voit que ce sont des décors, et j'adore, je trouve que ça a vraiment du charme, un peu comme au théâtre quoi ^^
Bref j'ai vraiment adoré ces deux films, et j'aimerais beaucoup en voir d'autres dans le même style ! :)
Afficher en entierUn joli film dans l'ensemble, j'ai bien aimé, l'histoire est touchante.
Afficher en entierUn film que j’ai vu en cours d’histoire. Il est choquant et bouleversant... Ce documentaire nous montre les horreurs de la seconde guerre mondiale, surtout des camps de concentration. Les images sont choquantes mais il faut les voir pour comprendre ce qui s’est réellement passé durant cette période sombre. Il m’a fallut quelques heures pour me remettre de mes émotions. En le visionnant, j’étais triste, en colère. Pleins de sentiments m’ont assailli, j’ai essayé de me mettre à la place des détenus rien qu’une petite minute mais je ne pourrais jamais comprendre ce qu’ils ont vécu de la même manière qu’eux...
Afficher en entierJ'ai bien aimé ce film, j'ai préféré suivre le personnage de Gérard Depardieu.
Afficher en entierJ'ai été bouleversée par cet horrible documentaire qui parle d'un sujet qui me tient vraiment à cœur. Il ne faut pas oublié tout ce qui s'est passé. Toutes ces choses affreuses qui ont été faites à des personnes qui n'avais rien fait de mal et à qui d'autres personnes ont tout enlevé. J'ai vu ce film en classe de 5ème, et je ne suis pas prête de l'oublier.
Afficher en entierCe film composite documente la résistance à la guerre états-unienne au Viêt Nam, en France, aux États-Unis, ailleurs, en exposant la rhétorique impérialiste et la propagande des agresseurs, tout en questionnant la place du discours des réalisateurs dans cette résistance. Un excellent document et une exhortation à la paix, contre la guerre et l'impérialisme, qui se vaut toujours aujourd'hui.
Afficher en entierDocumentaire que l'on m'a diffusé en cours d'histoire et comme pour beaucoup, ce fut un visionnage très dur, bouleversant et choquant. D'une certaine manière, c'est une bonne chose parce que si une chose est sûre, c'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, je suis encore capable de me souvenir des images avec une netteté parfaite tant c'est rester graver dans ma mémoire.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alain Resnais
et autres évènements
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Studios
Argos Films : 2 films
Arena Films : 2 films
StudioCanal : 2 films
France 2 Cinéma : 1 film
Vega Film : 1 film
Caméra One : 1 film
Greenpoint Films : 1 film
CCFC : 1 film
Biographie
Issu d'une famille lettrée, Alain Resnais se passionne très tôt pour toutes les formes d'art, de la photographie à la littérature, influences qui marqueront durablement son œuvre. A 12 ans, le jeune cinéphile qu'il est se voit offrir pour Noël, par son père, sa première caméra Kodak, avec laquelle il tourne quelques films en super 8 dont un "Fantomas". Egalement passionné de théâtre, il s'inscrit au Cours Simon avant d'intégrer en 1943 la première promotion de l'IDHEC (équivalent de la Fémis), en section montage. Après-guerre, il réalise une série de films d'art très remarqués (Van Gogh, Guernica). Contemporain de la Nouvelle Vague, il est plus proche d'un groupe "Rive gauche" engagé dont font partie Chris Marker, avec qui il co-signe Les Statues meurent aussi (Prix Jean Vigo 1954), et Agnès Varda - il monte La Pointe courte, premier long métrage de la réalisatrice en 1956. La même année, il obtient encore le Prix Jean-Vigo, pour Nuit et brouillard, documentaire qui deviendra un film de référence sur la déportation.
Sorti en 1959, quelques semaines après Les 400 coups, Hiroshima mon amour, le premier long métrage d'Alain Resnais, s'impose comme une autre œuvre charnière du cinéma français, à la fois par l'audace de son sujet (les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale évoqués à travers une histoire d'amour) et la modernité de la narration. Versé sur un style relativement expérimental, Resnais n'en oublie pas de diffuser un message pour autant : la mémoire restera ainsi un des thèmes fétiches du cinéaste, comme en témoignent ses deux films suivants, avec Delphine Seyrig, l’abscons L'Année dernière à Marienbad (Lion d'Or à Venise en 1961), puis Muriel (1964), sur les fantômes de la Guerre d'Algérie, ou plus tard Providence (1977). Loin de ne se soucier que de la forme, il se montre également très engagé : il fait ainsi de Montand un militant anti-franquiste dans La Guerre est finie (Prix Louis-Delluc 1966), prend part au film collectif Loin du Vietnam, et au manifeste utopique L'An 01.
En dépit de son image de cinéaste intellectuel, l'auteur de L'Amour à mort, qui offre à Bébel le rôle de l'escroc Stavisky en 1974, est nourri de culture populaire : s'essayant à la SF (Je t'aime, je t'aime, 1968), il revisite le théâtre de boulevard (Mélo, 1986), s'intéresse à la BD (I Want to Go Home), donne à la variété ses lettres de noblesse (On connait la chanson, son plus gros succès en 1997) et signe une opérette (Pas sur la bouche). Film-puzzle rythmé par les interventions d'Henri Laborit, Mon Oncle d'Amérique (primé à Cannes en 1980) illustre à merveille le caractère à la fois ludique et cérébral de son cinéma, tourné vers des horizons aussi éclectiques que variés.
A partir des années 80, Resnais fait appel à un trio d'acteurs virtuoses auxquels il offre, au fil des ans, des partitions subtiles et variées : André Dussollier, Pierre Arditi et bien sûr sa muse Sabine Azéma, qui ont chacun remporté au moins un César dans la cadre de leur collaboration avec le cinéaste. L'amour de Resnais pour ses comédiens éclate dans Smoking-No Smoking, Arditi et Azéma interprétant à eux seuls les onze personnages de ce diptyque, César du Meilleur film en 1993. Côté scénaristes, si, à ses débuts, ses collaborateurs avaient pour nom Duras ou Robbe-Grillet, figures de proue du nouveau roman, le maître respecté, lauréat d'un Ours d'or d'honneur à Berlin en 1998, jadis très marqué par la littérature ardue, s'entoure à présent d'auteurs plus grand public, tels le couple Bacri -Jaoui dans les années 90, puis Jean-Michel Ribes pour Coeurs, Prix de la Mise en scène à Venise en 2006. Plus abordables et moins hermétiques, ses films prennent alors une direction moins abstraite. Trois ans plus tard, à l'occasion de la présentation des Herbes folles (sa toute première adaptation de roman), Alain Resnais reçoit à Cannes un Prix exceptionnel pour l'ensemble de son œuvre. Loin de tirer sa révérence, il continue d'exercer sa passion avec ses acteurs fétiches de toujours, et nous réserve encore de nombreuses surprises avec Vous n'avez encore rien vu.
Source : Allociné.
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