Nanni Moretti
Réalisateur
Activité et points forts
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Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.53/10Nombre d'évaluations : 34
0 Citations 16 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Film émouvant,beaucoup de sensibilité! les acteurs sont très bons ( quelle présence Nanni Moretti!) ! Je le conseille vivement!
Afficher en entierUn film très émouvant avec de supers acteurs!
Afficher en entierC'est un bon film, amusant et il y a un petit peu d'émotion.
Afficher en entierLe prétentieux Moretti signe l'un de ces films les plus émouvants (avec "la chambre du fils). Malheureusement, on s'ennuie souvent devant son film. Le peu d'action, l' évolution inexistante des personnages finissent par avoir raison des scènes d'émotion. Reste un joli portrait de femme.
Afficher en entierJe ne sais pas trop quoi penser de ce film. Le scénario de base est sympa, plutôt pas mal exploité, mais pour moi il manque un petit quelque chose pour que cela devienne un bon film. Un rythme un peu lent et un fin qui semble expédiée m'empêche de le mettre en liste de bronze. Je ne reverrai pas ce film.
Afficher en entierUn documentaire édifiant sur le coup d'Etat Chilien de 1973. Des témoignages prenants, forts, constituent la structure principal de ce film nécessaire. Toutefois, la comparaison avec le magnifique "Shoah" de Lanzmann est inévitable et joue en la faveur de ce dernier.
Afficher en entierAu début, j’étais à fond.
La mise en scène mettait bien en relief la grandeur du Vatican, le côté cérémonial, avec beaucoup d’humour derrière et de dérision.
Et puis la base, cet homme nommé pape qui n’y arrive pas, on fait venir un psy, tout le monde regarde, c’est drôle, c’est décalé, c’est très bon.
Et puis là, ça part en sucette.
D’un côté, on a l’errance d’un homme – qui n’a d’intérêt que parce qu’on SAIT qu’il est pape mais ça n’a aucune incidence, il aurait été veuf, licencié brusquement, échappé d’une maison de retraite, ça aurait été absolument pareil.
De l’autre côté, on a l’histoire assez bancale d’un psy confiné qui fait centre aéré avec des cardinaux…
Bref, le doute du début n’est pas exploité, pas de dénonciation, de magnificence dans la redécouverte de la foi, rien.
Bien joué, correctement filmé, drôle, mais pas très intéressant.
Afficher en entierAbsurde mais touchant. Il y a des moments vraiment longs mais c'est pas désagréable à regarder.
Afficher en entierNanni Moretti signe un chef-d’œuvre avec ce film
Afficher en entierUn film-documentaire mettant en scène la vraie vie prise entre la politique et la progéniture, tout cela traité avec l'humour de Nanni Moretti.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Nanni Moretti
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Bac Films : 3 films
Le Pacte : 3 films
Banfilms : 1 film
Banfilm : 1 film
MK2 Diffusion : 1 film
Opera Film Produzione : 1 film
Biographie
Fils d'enseignants, Nanni Moretti, adolescent passionné de cinéma et de water-polo, décide, une fois sa scolarité achevée, de devenir réalisateur. Avec sa caméra Super-8, il tourne en 1973 ses deux premiers courts métrages, Pâté de bourgeois et La Défaite : comme dans son oeuvre à venir, le réalisateur est aussi l'interprète de ces films qui, déjà, mêlent questionnements intimes et interrogations politiques.
En 1976, Nanni Moretti réalise son premier long métrage, Je suis un autarcique, regard ironique sur le gauchisme à travers le portrait d'une troupe de théâtre d'avant-garde. Après ce premier opus très remarqué en Italie, il signe en 1978 Ecce bombo, qui évoque les rapports compliqués d'un étudiant avec son entourage familial, amical et amoureux. Le film est présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes, dont le cinéaste deviendra un habitué. La dimension autobiographique du cinéma de Moretti se fait encore plus évidente avec Sogni d'oro (Grand Prix du jury à Venise en 1981), qui conte les déboires d'un réalisateur intransigeant. Moretti y apparaît sous les traits d'un alter ego aussi irascible qu'attachant nommé Michele Apicella, qu'on retrouvera en prof amoureux de Laura Morante dans Bianca (1983), en curé dans La Messe est finie (1986), et en militant communiste amnésique dans Palombella rossa (1989). Soucieux de maîtriser les différentes étapes du processus créatif, il fonde en 1986 sa maison de production, Sacher Films, et reprend même une salle de cinéma romaine, le Nuovo Sacher, en 1991. Sa société lui permet également de produire les oeuvres de jeunes cinéastes, tels Le Porteur de serviette de Luchetti et La Seconde fois de Calopresti, deux films qui reflètent ses préoccupations de citoyen, et dans lesquels il tient aussi le rôle principal.
Auteur en 1990 d'un documentaire sur le PCI, Nanni Moretti abandonne à la même époque son "double" Apicella. Il n'en continue pas moins de parler abondamment de lui-même dans ses films, notamment Journal intime, prix de la Mise en scène à Cannes en 1994. Le "splendide quadragénaire" autoproclamé se promene en Vespa dans les rues de Rome et expose son combat contre le cancer dans ce long métrage célébré par la critique et le public français. Il donne de ses nouvelles quatre ans plus tard avec Aprile, manifestant cette fois sa joie d'être père et de voir la gauche remporter les élections. Il est encore en lice pour la Palme d'or, un trophée qu'il décrochera pour son film suivant, La Chambre du fils (2001), oeuvre pudique et épurée sur la perte d'un enfant. Cinéaste influent admiré dans le monde entier, Moretti est aussi devenu un personnage central dans le débat politique italien, comme en témoigne la sortie, en pleine campagne des Législatives 2006, du Caïman, une satire anti-Berlusconi, également présentée à Cannes. En 2007, il participe à Chacun son cinéma, film anniversaire à l'occasion du 60ème Festival de Cannes. 34 cinéastes réalisent un court-métrage de 3 minutes autour du thème de la salle de cinéma. Moretti intitule le sien Diario di uno spettatore, (Journal d'un spectateur). Il y interpréte un homme qui récapitule les films qu'il a vu dans ce cinéma, les personnes avec qui il était, ... En 2008, de retour devant la caméra, il campe le veuf inconsolable de Caos Calmo. Trois ans après, Moretti s'en retourne à Cannes pour y présenter Habemus Papam, un drame qui se déroule exclusivement au Vatican. Il y met en scène Michel Piccoli dans le rôle d'un Pape en proie au doute. Moretti incarne lui-même un psychologue dans ce film.
Source : Allociné
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