Sebastián Lelio

Le portrait d'une cinquantenaire divorcée qui redécouvre l'amour. Grâce à une belle interprétation ( récompensée à Berlin) et des émotions qui transpercent l'écran, un film simple et sensible qui nous touche souvent.

Je voulais regarder ce film car j'adore Rachel McAdams, je ne suis pas déçue, l'histoire est originale mais rien d'extraordinaire non-plus. Le point fort, c'est surtout les deux actrices principales.

Une très jolie histoire, les actrices jouent merveilleusement bien, on s'attache à elles et à leur histoire d'amour impossible.

Même si l'interprétation est parfaite (malgré les personnages qui font tous la gueule), même si la réalisation est à la hauteur, même si les thèmes abordés sont bien traités, l'émotion a du mal à nous atteindre, la monotonie nous ayant gagner depuis longtemps...Deux heures bien longues, peu rythmées, bien lourdes qui nous font penser que l'on voit l'esquive d'un grand film.

Je n'ai pas accrocher plus que ça à l'histoire pourtant il y avait du potentiel. Mais ça n'a pas pris avec moi.

Cependant, Rachel Weisz et Rachel McAdams sont génial dans leur rôles.

Un film particulier mais tout à fait intéressant !

Nous avons tous envie ou même besoin de croire en une bonne histoire, parce que la réalité est trop souvent difficile, mais en y croyant si fort, est-ce que nous vivons bien dans la réalité, est-ce que la fiction ne prend pas le pas sur le reste, pour en venir à rejeter la moindre miette de vérité. C’est là toute la question de ce film, ce miracle auquel tout le monde veut croire, ce miracle porteur d’espoir, auquel tout un village s’accroche désespérément, pour échapper à leur quotidien parfois insoutenable, mais un miracle qui a de quoi nous faire douter à bien des égards. C’est dans une Irlande fortement touchée par les séquelles de la Grande Famine qu’elle a subi, que nous allons plonger, une période qui a fait de nombreuses victimes et qui résonne d’autant plus puissamment avec l’acte divin qui est en train de se dérouler, pour cette population survivante. Un pays où la foi tient une place primordiale, peut-être même au-dessus de tous liens familiaux, tout est lié à la religion, il faut tout faire pour gagner son salut, pour vivre de ce Paradis tant espéré et peu importe les sacrifices qu’il faut entreprendre pour absoudre ses péchés ou même ceux des personnes que l’on aime. La réalisation de Sebastián Lelio est à mon sens, un vrai petit bijou, principalement pour sa reconstitution de l’époque et pour le voyage extraordinaire qu’il nous offre, les paysages sont sublimes, tout à fait sauvages, typiques de l’Irlande. Visuellement, c’est très sobre, mais ça correspond très justement au cadre mis en avant, à la pauvreté qui régnait à cette période, il n’y a rien de superflu, juste la réalité d’une vie terriblement éprouvante. En ce qui concerne le scénario, je peux comprendre que certains le trouvent passablement ennuyeux, on ne va pas se mentir, il prend son temps pour mettre en place les évènements, mais c’est un rythme qui me semble nécessaire à l’intrigue, pour mieux nous exposer les moindre détail de cette histoire. Nous serons pleinement immergés dans ce mystère, constamment à la limite de la réalité et de la fiction, ne sachant pas vraiment si cette histoire est fondée, ou si c’est justement une histoire, une histoire à laquelle on croit si fort, qu’il est finalement impossible de s’en échapper, si ce n’est peut-être, en en trouvant une meilleure. Quant au casting, il est parfaitement au rendez-vous, avec une Florence Pugh absolument bluffante de crédibilité et une performance exceptionnelle de la jeune Kila Lord Cassidy.

En bref : Un film à l’ambiance particulière, qui mise tout sur le mystère, celui d’un miracle auquel tous se raccrochent, un miracle qui sert d’espoir, de lumière, à tous ceux qui y croient, mais un miracle pour le moins dangereux, parce que le sacrifice se fait trop grand, trop insupportable de responsabilités, mais impossible de s’en sortir sans dommage, sans tout faire voler en éclats, si ce n’est peut-être en allant jusqu’au bout et en tentant le tout pour le tout !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2022/11/24/the-wonder/

Un film très particulier avec une manière de filmer, innovatrice. Le point de vue : dedans-dehors rend l'histoire insolite. J'ai bien aimé le côté sombre, lent, démoniaque et très mystérieux de ce film. Les acteurs transmettent de nombreuses émotions même si à mon goût il manque encore quelques réponses aux questions sur ce mystère perpétuel.

Un bon film avec une histoire pesante et mysterieuse. Le jeux de Florence Pugh est époustouflant.

Je ressentais le besoin de placer ce film en « or ». J'ai tout simplement adoré ce film très artistique, mystérieux et certes troublant par moments. Toute l'atmosphère qui était créée et les plans étaient tout simplement parfaits. Alors que le film avance, on place de plus en plus de pièces du casse-tête. Le jeu d'actrice de Florence Pugh est tout simplement à couper le souffle et son personnage est très attachant et courageux.

Ça reste un film très particulier, très « ethereal » (je n'ai pas le mot en français) qui ressemble à un rêve étrange que l'on aurait pu avoir. L'histoire est touchante malgré tout à mon sens, mais j'ai surtout aimé le film pour son atmosphère lent et symbolique. Je ne sais pas pourquoi, j'ai tout simplement accroché.

Pas pour tout le monde c'est clair, ressemble beaucoup à un film d'auteur en quelque sorte. C'est le genre de film dont je vais me souvenir cependant. Il y avait un petit je ne sais quoi. Mais en somme, l'histoire et les dialogues sont aussi intéressants et bien réalisés. Je crois que je vais lire le livre!

Gros coup de cœur pour ma part sur ce film, dont j'ai absolument adoré l'intrigue et surtout l'ambiance ! Dans les très grosses lignes, ça m'a un peu rappelé La leçon de piano de Jane Campion.

J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de mystique, de fascinant et d'hypnotique dans cette histoire, mais qui sait aussi ménager un suspense digne d'un thriller, des émotions fortes et des réflexions terre à terre sur les liens entre science et religion. On s'inscrit très intelligemment dans un certain cadre historique et géographique, qu'on prend également plaisir à suivre. J'entends que le rythme lent en bloquera certains, mais je l'ai trouvé parfaitement adapté à l'intrigue, justement pour avoir ce côté planant.

La mise en scène du film est assez remarquable au vu des contraintes inhérentes au projet, souvent dans des intérieurs très dépouillées et littéralement éclairés à la bougie. On apprécie d'autant plus les grands espaces extérieurs qu'on nous montrera à d'autres moments. Quant à la direction d'acteurs, elle est simplement superbe. Bien sûr qu'il y a Florence Pugh qui crève l'écran, comment ne pas l'aimer quand on voit la façon dont elle porte ce film, avec aucun artifice derrière lequel se cacher. Mais on en parle de la performance Kila Lord Cassidy, dans le rôle de la petite Anna ? C'est quand la dernière fois qu'on a vu un enfant tenir ainsi un rôle dramatique ? Dans les rôles secondaires, Elaine Cassidy dans le rôle de la mère, Niamh Algar dans le rôle de la sœur ou Tom Burke jouant le journaliste, apportent aussi une touche intéressante au film.

Le seul petit défaut que je trouve, c'est le côté un peu surfait de l'introduction, de la conclusion et d'une scène vers le milieu du film, où on brise le 4ème mur, comme on dit. On s'adresse directement aux spectateurs pour disserter sur la façon de raconter une histoire. Je n'ai ni trouvé ça pertinent, ni vraiment compris ce qu'on voulait nous dire ici. Mais comme ce n'est qu'un très court temps dans le film, je n'en tiens pas rigueur dans ma notation.