Le Cauchemar de Darwin
Réalisateur
- Hubert Sauper (Réalisateur)
Thèmes
DocumentaireBande annonce
Vidéo
ajoutée par
wind-of-river
2015-09-30T17:57:07+02:00
Commentaires récents
Commentaire
ajouté par
LoliV
2015-08-04T11:57:03+02:00
Bronze
Doit-on encore parler de cinéma ou de journalisme ? Les images ne sont pas terribles, pourtant on n'est pas en caméra cachée. On a parfois l'impression que le réalisateur se retient dans son propos là où un Michael Moore (par exemple) n'hésite pas à employer la grosse artillerie pour soutenir ses idées - quitte à en faire trop. Sauper évoque, plus qu'il ne prouve. Dommage, car on est tout près à le croire. Oui la situation du lac Victoria et le pillage de ses richesses est hallucinante. La misère dans laquelle on plonge les Tanzaniens est écoeurante. Et ce n'est, hélas, qu'un exemple parmi tant d'autre, de ce dont l'Occident est capable de faire, en Afrique ou ailleurs, au nom d'un soit disant développement...
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Date de sortie
Le Cauchemar de Darwin
- France : 2005-03-02 (Français)
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Editeurs
Les chiffres
| spectateurs | 20 |
| Commentaires | 1 |
| répliques | 0 |
| Evaluations | 4 |
| Note globale | 7.25 / 10 |
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Synopsis
Le documentaire prend pour argument de départ les trafics autour de l'aéroport de Mwanza, en Tanzanie, sur les bords du lac Victoria, mais, selon Hubert Sauper, ce n'est pas un film sur le lac Victoria, et encore moins sur un poisson, mais un film contre la mondialisation et ses conséquences.
Un poisson introduit dans les années 1960, la perche du Nil (Lates niloticus) a remplacé une grande partie des 200 espèces différentes de poissons endémiques (entraînant une modification du biotope et l'extinction de nombreuses espèces) et son commerce, devenu florissant, alimente depuis près de vingt ans les tables et les restaurants des pays du Nord, avec des exportations qui peuvent dépasser 500 tonnes de filets de poissons par jour. La perche est préparée sur place dans des usines financées aussi par des organisations internationales et 40 % de la production reste pour nourrir la population locale, en lieu et place des petits poissons locaux plus faciles à conserver. Autour de cette exportation massive se développent tous les trafics liés à une urbanisation intense et brutale (usines de traitement) : prostitution, sida, violences diverses. L'auteur suggère que les avions cargo (russes ou ukrainiens) ne reviennent pas à vide et alimentent le trafic d'armes à destination de la région des Grands Lacs. L'affiche du film souligne cette hypothèse en figurant la silhouette d'une kalachnikov avec une arête de poisson.
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