Commentaires

Un très bon film. Dallas Buyers Club a comme une sorte de légèreté malgré la dureté du drame vécu par Ron, en fait il est à l'image de ce dernier, hargneux et sincère. L'histoire est passionnante et nous renseigne bien sur comment le sida était vécu, subit par les malades et imaginé par la société ("le sida c'est pour les homos"transmis par le toucher"etc). C'est aussi un film brillant de par sa forme, des couleurs stylisées dans le teintes du paysage Texan, des plans d'une grande liberté mais parfaitement maîtrisés, un montage génial qui m'a vraiment plu, une bonne bande original, un traitement du son important, et bien sûr (comment l'ignorer?) des acteurs in-cro-yables! C'est tellement bien joué... On fait complètement abstraction du fait que c'est un film, qu'il y a des caméras autour d'eux, c'est vraiment fascinant. Pour vous dire, je n'avais pas reconnu Jared Leto, je croyais qu'ils avaient engagé un véritable transsexuel pour le film... Ce film donne une sensation d'intimité, de proximité avec ces personnages et ce qui fait sa force sur pratiquement tous les plans (émotionnel, cinématographique, on peut aussi dire : moral, etc). Dalllas Buyers Club est à voir, avec en plus un bon leitmotiv : Dare to live like a cow-boy.

Je pense que le film a suffisamment été primé, de partout, pour ne pas avoir besoin de préciser que ce film est bon. Le thème est traité avec beaucoup justesse, sans jamais tomber dans le sentimentalisme-larmoyant inutile et les acteurs sont bouleversants.

Ceci dis, je ne dirais pas que c'est un chef d'œuvre. Déjà, parce que j'ai trouvé les personnages secondaires pas assez aboutis. Même Eve Saks, joué par Jennifer Garner, qui est la moins inutile des personnages secondaires, n'a aucune personnalité. Et aussi et surtout, parce que l'ambiance cow-boy très machiste et vulgaire, notamment dans la première partie, m'a juste dérangé par son coté trop trash. ça n'a pour moi pas sa place dans ce film. Heureusement la suite se fait plus sobre, plus intéréssante et plus émouvante, et vient donner toute sa force au film.

Des prestations superbes de Matthew McConaughey et Jared Leto, très justement récompensées! Ils sont transfigurés et très impressionnants! Cela dit, le film ne m'a pas vraiment convaincue, car j'ai trouvé que le sujet du sida était traité de façon trop "médicale", médicamenteuse, symptomatique. Je veux dire par là qu'on accorde une très grande place à la manière de se soigner physiquement, mais qu'on ne parle pas des blessures psychologiques des patients liées à la maladie (hormis, par touches, en ce qui concerne Woodroof). D'ailleurs je m'attendais à un film davantage dans l'émotion, il y en a à propos du personnage de Rayon, et encore je trouve que Spoiler(cliquez pour révéler)son décès est expéditif, et il est ensuite totalement oublié. Au final, je ne sais pas de quoi le film a voulu parler. Du sida? Du fait divers? Des personnages surtout? Est-ce une dénonciation du système juridique américain? Ou bien, a-t-on voulu mélanger un peu tout ça, ce qui a donné une histoire assez bancale, car il manque une connexion, et encore plus, il manque une structure, une fluidité. Au début, chaque jour que vit Ron est compté, l'histoire devrait prendre le temps de s'installer, mais au lieu de cela, les ellipses sont tout de suite très nombreuses, et il manque un véritable ancrage, une base solide pour se lier à cette histoire. Heureusement, on trouve un intérêt majeur dans le talent des interprètes principaux.

Un film justement récompensé !

En effet, je pense que la maladie du SIDA est traité avec un réalisme impressionnant.

Le film a réussi à me faire sourire à de nombreuses reprises, et il donne également une bonne leçon aux préjugés !

très bon film !!! mc conaughey éblouissant, mérite amplement son oscar !!!!

Ce film m'a mise assez mal à l'aise surtout par le mode de vie du personnage principal avant qu'il découvre qu'il a le SIDA. Malgré tout, je trouve que son combat est tout à fait honorable. En ce qui concerne les acteurs, j'ai beaucoup aimé Jared Leto que je trouve toujours très investi dans ses rôles. Et que dire de Matthew McConaughey qui incarnait le personnage principal, Ron Woodroof, de façon magistrale. Je l'ai souvent vu dans des comédies sentimentales; on peut dire que ça le change d'autant plus qu'il a beaucoup de talent.

Un très bon film, de très bons acteurs (premier comme seconds rôles), un bon scénario, un sujet bien traité.... Une histoire bouleversante avec des acteurs à la hauteur.

Magnifique.

Au départ je n'étais pas plus intéressée que ça pour aller voir ce film, mais ayant gagné deux places pour le visionner au cinéma Spoiler(cliquez pour révéler)(merci Way to blue !) et lisant de bonnes critiques dans l'ensemble, je me suis dit que je ne devais pas passer à côté.

Dallas Buyers Club raconte dans les années 80, l'histoire de la mise en place de méthodes illégales pour essayer de guérir la maladie du SIDA.

On fait la connaissance, dans ce film, de Ron Woodroof, un électricien, vivant d'alcool, de rodéo et de sexe, revendiquant à qui veut bien l'entendre son homophobie. Au premier abord on pourrait presque le détester et le voir comme un connard, à qui on ne s'attachera pas. Mais c'est sans compter l'élément déclencheur du film, la révélation de sa séropositivité. Ce fait est pour Ron, au départ, totalement inacceptable, pour lui les séropositifs sont tous gays, sont tous des "tapettes", ce n'est donc pas envisageable pour lui qu'il puisse être atteint de cette maladie qui peut les toucher aussi.

Lorsque les médecins lui annoncent qu'il est atteint du SIDA et qu'il ne lui reste plus que 30 jours à vivre, Ron réagit très mal et décide de profiter du temps qu'il lui reste plus fumer, chevaucher des taureaux (et des femmes par la même occasion), se droguer et boire. Cependant, après des évanouissements à répétition, Ron se décide à mettre son sort entre les mains de la médecine. A l'hôpital, il fait la rencontre d'un travesti nommé Rayon, interprété par un Jared Leto totalement méconnaissable. Il finit par s'attacher à celui-ci remettant ainsi en doute ses valeurs et ses idéaux.

On assiste alors à un changement radical du comportement de Ron, on voit une facette de lui, celle d'un homme qui n'est pas si heureux que ça, et pas si con qu'on aurait pu le penser. On découvre un homme prêt à tout pour guérir et pour vivre. Ron découvre que l'AZT fourni par les médecins pour soigner cette maladie, est en fait plus un gagne-pain pour l'hôpital qu'un médicament vraiment efficace. Il décide alors, avec l'aide de Rayon de mettre en place un "Dallas Buyers Club" où ils vendent illégalement les derniers médicaments venus de l'étranger afin de faciliter l'accès aux soins aux personnes atteintes du SIDA et ainsi concurrencer l'hôpital qui propose des soins non adaptés à cette maladie.

Durant ce combat contre la maladie, on découvre un jeu d'acteur de la part de Matthew McConaughey vraiment époustouflant. Celui-ci entre vraiment dans son rôle, autant physiquement que mentalement, et parvient avec brio à rendre son personnage crédible et attachant contrairement à ce qu'on aurait pu croire dans les premières minutes du film. Jared Leto est lui aussi excellent, cette transformation physique est vraiment réussie et ce rôle de travesti est très justement joué par l'acteur. Jennifer Garner est quant à elle, un peu en dessous des deux acteurs en tête d'affiche, mais je l'ai trouvé convaincante quand même, et elle apporte une touche de féminité dans ce film parmi tous les hommes virils qui accompagnent Ron dans la première partie du film.

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce film, ainsi que le jeu des acteurs que j'ai trouvé vraiment convaincant. On passe un très bon moment et c'est pour moi ma plus belle découverte de l'année 2014 pour le moment.

Très beau film positif. Le personnage principal se prend en charge et refuse les traitements légaux de l'époque. Face à la maladie son comportement radical vis à vis des homosexuels change.

Un très bon film, évidemment ! Moi ce qui m'a le plus touché, c'est la "transformation" du personnage tout au long du film. Spoiler(cliquez pour révéler)La première scène du film est quelque peu troublante... Au début on se dit qu'il va continuer à vivre comme si de rien était, mais en fait il ne peut s'empêcher de s’inquiéter, ce qui est tout à fait normal. S'ensuit alors une longue, et parfois pénible lutte contre le destin, contre la maladie, mais l'instinct de survie farouche du personnage est magnifique. Le spectateur le suit, il a envie de se battre à ses côté, autant contre les autorités que contre les préjugés. Le fait que cette histoire soit inspirée d'une véritable histoire n'en ai que plus touchant et donne une bonne dose d'espoir !