Commentaire de Wolfenshun

Le film ne joue pas sur les combats (qui se dérouleront qu'à la dernière demi-heure), mais plus sur les personnages et leur entraînement pour accéder aux championnats d'art martiaux. On y retrouve tous les poncifs du genre: d'un côté, les Coréens qui sont représentés comme de véritable bêtes sans cœur dont l'un possède un cache-oeil du plus bel effet pour m bien montrer que c'est le plus dangereux, et de l'autre on a tous les stéréotypes de l'américain multiculturel. On y retrouve un véritable cow-boy macho et raciste (Chris Penn), un bouddhiste (John Dye), un latino (David Agresta), un ancien champion veuf ayant une prothèse à l'épaule (Eric Roberts qui n'a pas encore les cheveux grisonnants et possédant une sacré coupe de cheveux) et un professeur d'arts martiaux d'origine asiatique (Phillip Rhee); bref, une véritable équipe de bras cassée menée par James Earl Jones. On a le droit au thème de la vengeance (Tommy Lee doit affronter le champion de la Corée qui a tué son frère lors d'une compétition), la comparaison entre l'entraînement des deux nations (à la dure pour la Corée à coup de battes dans les rotules et footing dans la neige, et à la cool pour les Américains avec méditation et entraînement classique) et enfin la confrontation finale dont tout l'intérêt se jouera sur Chris Penn, Eric Roberts et Phillip Rhee.

Pour les combats, ne vous attendez pas à une surenchère, car ils sont courts et réalistes comme dans un championnat classique avec son règlement et même si les coups sont peu nombreux, on voit que cela laisse des traces (ecchymose et traces de sang).

Même si les stéréotypes sont bien présent au début du film (et peuvent paraître nanar par moment), ils seront totalement balayé à la fin où le réalisateur (Robert Radler) veut montrer qu'il n'y a pas de méchants, qu'il faut regarder au-delà des apparences et qu'il n'y a ni vainqueur, ni vaincu (la scène finale est très belle, même si un peu trop larmoyante).