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Georges Méliès

Réalisateur

62 spectateurs

Activité et points forts

ajouté par ChoOops 2015-06-28T14:55:42+02:00

Biographie

Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 et mort le 21 janvier 1938, est un réalisateur de films français. Il est considéré comme l'un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma (arrêt de caméra, surimpression, fondus, grossissements et rapetissements de personnages). Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France.

Georges Méliès est né à Paris au no 29 boulevard Saint-Martin dans le 3e arrondissement (acte de naissance no 2517 du 08/12/1861), dans une famille de fabricants de chaussures de luxe. Il fait ses études au lycée Michelet de Vanves, puis au lycée Louis-le-Grand en compagnie de Maurice Donnay. En 1881, il fait son service militaire à Blois, la patrie du prestidigitateur Robert-Houdin. Certains auteurs parlent de ses visites à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois, dans la propriété « Le Prieuré » de Robert-Houdin, sans que ces visites soient attestées. Alors qu’il veut devenir peintre, il travaille un temps dans l'entreprise de son père Jean Louis Stanisla Méliès (il y apprend notamment le métier de mécanicien qui lui est très utile ensuite dans sa carrière), qui l'envoie à Londres en Angleterre en 1883 pour y perfectionner son anglais chez un de ses amis, propriétaire d'un grand magasin londonien de confection : il y est vendeur au rayon des fournitures pour corsets et en profite pour y apprendre la prestidigitation, notamment à l’Egyptian Hall dirigé par John Nevil Maskelyne, où se produit le célèbre illusionniste David Devant qui l'initie à son art, Méliès lui réalisant des décors en échange.

De retour à Paris en 1885, il épouse Eugénie Genin (pianiste accomplie d'origine hollandaise, amie de la famille de sa mère qui lui apporte une belle dot), présente quelques numéros de magie dans des brasseries, à la galerie Vivienne et au cabinet fantastique du musée Grévin tout en étant journaliste et caricaturiste, sous le pseudonyme « Géo Smile », dans le journal satirique et antiboulangiste La Griffe, dont son cousin Adolphe Méliès est le rédacteur en chef. Puis, il vend ses parts dans l'entreprise familiale à un de ses frères pour 500 000 francs afin de racheter en 1888 au 8, boulevard des Italiens le théâtre Robert-Houdin à la veuve d'Émile Robert-Houdin (pour 47 000 francs il récupère notamment le matériel des Soirées Fantastiques, dont une dizaine d'automates construits par Robert-Houdin), dont il devient le directeur. Il y monte des spectacles de prestidigitation et de « grandes illusions » qu'il présente avec ses magiciens dont Duperrey, Raynaly, Harmington, Jacobs, Okita, Henry's, Arnould, Carmelli, Foletto, Albany (Coussinet), D'Alvarès, Legris, Maurier et ses opérateurs de scène Marius et Jeanne d'Alcy. Ces spectacles se clôturant par des projections de photographies peintes sur verre connaissent rapidement le succès grâce à l'inventivité, la poésie et le sens de l'esthétique de Méliès, notamment la collection d'automates raffinés aux gestes plus vrais que nature. En 1891, il crée l'Académie de Prestidigitation, qui se transforme en 1893 en Syndicat des Illusionnistes de France et en 1904 en Chambre syndicale de la prestidigitation, afin de légitimer la présence des magiciens ambulants assimilés à des romanichels par la police. Il en fut le président pendant une trentaine d'années.

Invité à une répétition privée de la première projection publique du Cinématographe des frères Lumière la veille du 28 décembre 1895, au Salon indien du Grand Café de l'hôtel Scribe, 14 boulevard des Capucines à Paris, Georges Méliès comprend tout de suite ce qu'il peut faire avec une telle machine et propose d'acheter les brevets des frères Lumière. Leur père, Antoine Lumière, ou l'un des frères, selon les versions et des souvenirs lointains recueillis le plus souvent auprès de vieillards, l'un des trois en tout cas tente de l'en dissuader : « Remerciez-moi, je vous évite la ruine, car cet appareil, simple curiosité scientifique, n'a aucun avenir commercial ! ». Cet avis pessimiste sur l'avenir du cinéma est néanmoins corroboré par les souvenirs plus proches de l'un des opérateurs Lumière, Félix Mesguich, qui raconte comment Louis Lumière lui présenta son embauche en 1896 « Je ne vous offre pas un emploi d’avenir, mais plutôt un travail de forain. Ça durera un an ou deux, peut-être plus, peut-être moins. Le cinéma n’a aucun avenir commercial ».

En repoussant l'offre de Georges Méliès, les frères Lumière voulaient-ils simplement écarter un concurrent potentiel ? Pour leur part, ils vont envoyer des opérateurs dans toutes les parties du monde pour rapporter des images dans leurs salles. Mais Georges Méliès est têtu : il achète le procédé de l'Isolatograph des Frères Isola et le projecteur Theatograph commercialisé à Londres par son ami, l'opticien et premier réalisateur de films anglais Robert William Paul. Il fonde sa propre société de production, la Star Film - sans imaginer l'impact universel que ces mots allaient provoquer - et, dès le 5 avril 1896, il projette dans son théâtre des films inspirés par - et même copiés sur, c'est la coutume à l'époque ! - les films des frères Lumière (scènes de villes et de champs).

Afin de renouveler l'intérêt de son public, Méliès a l'idée de tourner non plus des scènes de la vie quotidienne, mais de courtes fictions, ainsi que les frères Lumière l'ont déjà fait avec leur Arroseur arrosé. Un incident de prise de vues lui en aurait fourni une idée nouvelle : alors qu'il filmait un omnibus, la manivelle de sa machine se serait bloquée, le temps de réussir à la faire redémarrer, quelques instants se seraient écoulés. Méliès aurait visionné le résultat : l'omnibus s'était transformé subitement en corbillard. Anecdote véritable, ou belle histoire enjolivée d'un spécialiste du récit merveilleux ? Une chose est certaine, Georges Méliès décide alors d'exploiter le « cinéma dans sa voie théâtrale spectaculaire », et de faire de ce trucage, l'arrêt de caméra, son fonds de commerce, bientôt imité par beaucoup de cinéastes européens et américains. Sa première utilisation de ce procédé s'intitule Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin, et date de 1896.

En 1897, il crée dans sa propriété de Montreuil le premier studio de cinéma en France, un studio de 17 mètres sur 66, sa toiture vitrée à 6 mètres du sol dominant la scène, la fosse et la machinerie théâtrale. Il y filme ses acteurs (amateurs recrutés dans la rue, artistes de music-hall, danseuses du Châtelet et souvent des proches ou lui-même) devant des décors peints, inspirés par les spectacles de magie de son théâtre, ce qui lui vaut le surnom de « mage de Montreuil ». Il filme également, faute de pouvoir être sur place, des "actualités reconstituées" en studio (son chef-d'œuvre étant Le Couronnement (ou sacre) du roi Édouard VII présenté à la cour du Royaume-Uni en 1902). Il développe aussi un atelier de coloriage manuel de ses films, procédé largement inspiré de ce qui se fait déjà pour la colorisation de photos en noir et blanc. Il se fait ainsi tour à tour producteur, réalisateur, scénariste, décorateur, machiniste et acteur.

En 1925, Méliès retrouve une de ses principales actrices, Jeanne d'Alcy (de son vrai nom Charlotte Faës, dite Fanny). Elle tient, dans la gare Montparnasse, une boutique de jouets et de sucreries. Ils se marient et s'occupent ensemble de la boutique. C'est là qu'il est retrouvé en 1929 par Léon Druhot, rédacteur en chef de Ciné-Journal (revue de cinéma abandonnée en 1938), qui le fait sortir de l'oubli. Les surréalistes découvrent alors son œuvre. Claude Autant-Lara, dans ses mémoires, La Rage dans le cœur (1984), décrit Méliès quand il était devenu simple vendeur de bonbons. Cette partie de sa vie a d'ailleurs inspiré le livre L'Invention de Hugo Cabret, écrit par Brian Selznick, devenu depuis un film éponyme, réalisé par Martin Scorsese et sorti en 2011. En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma, il y termine sa vie en compagnie de son épouse.

Il meurt d'un cancer le 21 janvier 1938, à l’hôpital Léopold Bellan à Paris. Il repose au Père-Lachaise à Paris, 64e division.

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PAV
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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.31/10
Nombre d'évaluations : 16

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Sortie France : 1902-09-01

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