Jia Zhang Ke
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.75/10Nombre d'évaluations : 12
0 Citations 4 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Quatre histoires différentes s'enchaînent avec la violence soudaine en point commun. Les histoires sont de qualités inégales et le principe devient rébarbatif. Cependant, la qualité de la mise en scène nous permet de tenir.
Afficher en entierJ'ai du mal à trouver les mots pour parler de ce film qui m'a profondément émue.
Découpé en 3 parties, il se déroule successivement en 1999, 2014 et 2025, et nous fait partager la vie de différents personnages (Tao, ses deux prétendants, et Daole - "Dollar" - , le fils qu'elle aura finalement avec l'un d'eux) ainsi que les relations qui les unissent.
L'histoire est relativement simple mais les émotions sont retranscrites avec une puissance qui ne peut pas laisser le spectateur de marbre : la joie de vivre et l'insouciance de la jeune Tao, ses désillusions de femme mûre, sa souffrance d'être séparée de son fils, la soif de liberté de Dollar et sa quête identitaire qui l'attirera irrésistiblement vers sa professeure de Chinois...
La dernière partie est celle qui m'a le plus touchée. On y sent le lien profond qui unit Dollar à sa mère alors qu'ils ne se sont quasiment jamais connus.
La dernière séquence du film m'a fait pleurer à chaudes larmes et m'a laissé dans la tête la musique inoubliable des Pet Shop Boys.
Je ne pourrais pas dire si c'est un film triste ou joyeux, en tout cas il en dit long sur le temps qui passe et les liens qui peuvent unir les être humains.
Afficher en entierUne chronique familiale chinoise qui se déroule sur trois époques différentes. On suit les personnages qui, soudain malheureusement disparaissent pour laisser place à d'autres...Ce cafouilli peut surprendre, décevoir même, nous perdre parfois mais c'est toujours avec grand plaisir que l'on suit un film chinois, si loin et si proche du notre.
Afficher en entierDédicaces de Jia Zhang Ke
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Ad Vitam : 3 films
Biographie
Après des cours de peinture et l'écriture d'un roman en 1991, Jia Zhang-Ke se tourne vers le cinéma. Bouleversé par La Terre jaune de Chen Kaige, il entre au département littéraire de l'Académie du film de Pékin et étudie la théorie du cinéma. Avec The Young Experimental Film group, société de production indépendante qu'il fonde, il réalise des courts métrages. Diplômé de l'Académie du Film de Pékin en 1997, il s'attaque à son premier long métrage, Xiao Wu artisan pickpocket, film réaliste sur la Chine d'aujourd'hui réalisé avec de très faibles moyens. Ce film, comme les trois qui suivront, ne seront pas autorisés à être diffusé sur le territoire chinois.
Mais le réalisateur préfère sa liberté d'expression et continue de réaliser des films hors du circuit traditionnel. Ce qui lui vaut d'être considéré comme l'un des cinéastes les plus intéressants de sa génération. Avec Platform, qui obtient la Montgolfière d'Or du Festival des Trois Continents de Nantes, il raconte une période importante de son enfance, en utilisant, à nouveau, des acteurs amateurs. En 2002, il concourt en compétition officielle à Cannes avec Plaisirs inconnus. Avec The World (2005), le réalisateur voit enfin l'un de ses films autorisé par le gouvernement chinois et distribué dans son pays d'origine. Il porte pourtant un regard tout aussi acerbe et désenchanté sur la société chinoise que dans ses oeuvres précédentes.
En 2006, Jia Zhang-Ke réalise Dong, un documentaire autour de la construction du barrage des Trois Gorges à travers les peintures de son ami, le peintre Liu Xiaodong, présenté dans la section "Horizons" lors de la . La même année, son long métrage Still life est présenté à Venise comme "film-surprise" et obtient le Lion d'Or. S'inscrivant dans la continuité de Dong, Still life traite de la construction d'un barrage et ses conséquences sur la vie d'un village à travers l'histoire de deux personnes en quête amoureuse.
Il pose ensuite sa caméra dans une usine textile de la ville de Canton pour les besoins de Useless (2008) puis dans la cité de Chengdu où il entreprend de retracer 50 ans de vie ouvrière aux travers de plusieurs entretiens. Se posant une nouvelle fois comme témoin de l'évolution de la Chine, 24 City profite également de son ambitieuse mise en scène mêlant documentaire et fiction pour être projeté en Compétition à Cannes en 2008.
Le réalisateur entreprend un autre projet de documentaire en 2011, I Wish I Knew, histoires de Shanghai sélectionné au Festival de Cannes dans la catégorie "Un certain regard". Il y mêle les témoignages d'habitants de Shanghai, des images d'archives et des entrevues avec des cinéastes. Chacun d'entre eux nous dévoilent sa vision douce-amère de la métropole.
Ses premiers pas à l'écran
Afficher en entier