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Cristi Puiu est né à Bucarest en 1967. La Roumanie connaît alors l’un des baby-booms les plus importants de son histoire. De ces jeunes années, on ne connaît pas grand-chose de l’artiste, si ce n’est qu’il est admis en 1992 à l’Ecole supérieure d’arts visuels de Genève. Durant trois ans, il y étudie la peinture, puis le cinéma. Son premier court métrage, Avant le petit déjeuner, est sélectionné en 1995 au Festival de Locarno. Il décroche ensuite son diplôme de fin d’études avec le documentaire 25. 12 Bucarest, North Railway Station. De retour en Roumanie, il continue néanmoins à peindre et coécrit même des scénarios aux côtés des réalisateurs et scénaristes Razvan Radulescu et Lucian Pintille.
En 2001, il met en scène son premier long métrage, Le Matos et la thune. Ce road-movie à petit budget interprété par les acteurs Alexandru Papadopol et Dragos Bucur est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, où il remporte plusieurs prix dont celui de la Fipresci (Fédération Internationale de la Presse Cinématographique). Le succès critique ne s’arrête pas là puisqu’il est couronné d’un Ours d’or à Berlin pour son court métrage Une Cartouche de Kent et un paquet de café trois années plus tard. A l’inverse de la série de courts métrages Coffee and cigarettes de Jim Jarmusch, la cigarette et le café ne sont pas utilisés pour souligner un style de vie subversif mais plutôt en tant que marchandises susceptibles d’être échangées, et garantissant la survie des protagonistes.
Peu de temps après, il décide de se lancer dans la réalisation de six films sur la banlieue de Bucarest. Premier volet de ce vaste projet, son drame social La Mort de Dante Lazarescu obtient entre autres le prix Un certain regard au Festival de Cannes ainsi que le prix spécial du jury lors du Festival international du film de Chicago. Ioan Fiscuteanu y campe le rôle d’un vieil homme souffrant emporté par une ambulance d’hôpital en hôpital toute une nuit durant. En 2010, Cristi Puiu réalise son troisième long métrage Aurore, le deuxième volet de sa saga sur sa ville natale. Restant dans le ton de ses précédentes œuvres, le film suit l’histoire d’un père de famille au chômage perdu dans le désordre de son existence
Biographie
Cristi Puiu est né à Bucarest en 1967. La Roumanie connaît alors l’un des baby-booms les plus importants de son histoire. De ces jeunes années, on ne connaît pas grand-chose de l’artiste, si ce n’est qu’il est admis en 1992 à l’Ecole supérieure d’arts visuels de Genève. Durant trois ans, il y étudie la peinture, puis le cinéma. Son premier court métrage, Avant le petit déjeuner, est sélectionné en 1995 au Festival de Locarno. Il décroche ensuite son diplôme de fin d’études avec le documentaire 25. 12 Bucarest, North Railway Station. De retour en Roumanie, il continue néanmoins à peindre et coécrit même des scénarios aux côtés des réalisateurs et scénaristes Razvan Radulescu et Lucian Pintille.
En 2001, il met en scène son premier long métrage, Le Matos et la thune. Ce road-movie à petit budget interprété par les acteurs Alexandru Papadopol et Dragos Bucur est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, où il remporte plusieurs prix dont celui de la Fipresci (Fédération Internationale de la Presse Cinématographique). Le succès critique ne s’arrête pas là puisqu’il est couronné d’un Ours d’or à Berlin pour son court métrage Une Cartouche de Kent et un paquet de café trois années plus tard. A l’inverse de la série de courts métrages Coffee and cigarettes de Jim Jarmusch, la cigarette et le café ne sont pas utilisés pour souligner un style de vie subversif mais plutôt en tant que marchandises susceptibles d’être échangées, et garantissant la survie des protagonistes.
Peu de temps après, il décide de se lancer dans la réalisation de six films sur la banlieue de Bucarest. Premier volet de ce vaste projet, son drame social La Mort de Dante Lazarescu obtient entre autres le prix Un certain regard au Festival de Cannes ainsi que le prix spécial du jury lors du Festival international du film de Chicago. Ioan Fiscuteanu y campe le rôle d’un vieil homme souffrant emporté par une ambulance d’hôpital en hôpital toute une nuit durant. En 2010, Cristi Puiu réalise son troisième long métrage Aurore, le deuxième volet de sa saga sur sa ville natale. Restant dans le ton de ses précédentes œuvres, le film suit l’histoire d’un père de famille au chômage perdu dans le désordre de son existence
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