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Liste des répliques
- Jane. Cette villa dont je vous ai parlé, ainsi que ces chambres séparées et ce baiser sur la joue pour votre anniversaire...
- Oui ?
- Ce projet aujourd'hui... ce projet ne me parait plus aussi séduisant qu'il me paraissait autrefois.
- Vous ne voulez plus de mon amitié ?
- Jane, auriez-vous la bonté de vous rapprocher et de vous asseoir près de moi ?
( Elle s'exécute )
- Jane, je veux une femme. Je veux une femme ! Pas une garde-malade qui veille sur moi.Je veux une femme, couchée près de moi toutes les nuits.Et tous les jours si nous le voulons.Si cela m'est refusé autant mourir. Nous ne sommes pas du genre platonique.
- Est-ce que vous me voyez ? Alors écoutez Edouard. Votre vie n'est plus la votre uniquement.C'est la mienne aussi. Donc je vous interdis d'y renoncer.
Afficher en entier- Suis-je très laid ?
- Vous l'êtes Monsieur.Et vous l'avez toujours été.
- A ce que je vois, on ne vous a pas corrigée de votre malice !
Afficher en entier- Et bien monsieur, choisissez celle qui vous aime le plus.
- Je choisirai du moins celle que j'aime le plus. Jane, voulez-vous m'épouser?
- Oui, monsieur.
- Un homme estropié, de vingt ans plus vieux que vous, et qu'il faudra soigner?
- Oui, monsieur.
- Est-ce bien vrai, Jane?
- Très vrai, monsieur."
Afficher en entier"Il y a une heure, j'ai entendu une de vos soeurs chanter dans les bois. Mais pour moi, son chant n'avait pas d'harmonie, de même que le soleil levant n'a pas de rayon pour moi; mon oreille est insensible à toutes les mélodies de la terre, et n'aime que la voix de ma Jane. Heureusement qu'elle se fait souvent entendre. Sa présence est le seul rayon qui puisse me réchauffer."
Afficher en entier"Si vous étiez folle, vous trouveriez pour vous retenir mes bras, au lieu d'une camisole de forces; quand même vos étreintes seraient furieuses, elles auraient encore du charme pour moi; si vous vous jetiez sur moi, comme cette femme l'a fait hier, tout en cherchant à vous dominer, je vous recevrais dans un embrassement plein de tendresse. Lorsque vous seriez calme, vous n'auriez pas d'autre garde que moi; je saurais vous veiller avec une infatigable tendresse, bien que vous ne pussiez me récompenser par aucun sourire; je ne me lasserais pas de regarder vos yeux, quand même ils ne me reconnaîtraient plus."
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