Répliques

(John se gare devant la maison de Kate en pleine nuit et il lui téléphone. Mais elle sait qu'il est là, ses amies aussi et elles ont envie de lui faire une blague, elles se planquent sous la fenêtre.)

Kate: Allô?

John: Kate... c'est moi.

(Pas de réponse, elle fait comme si elle ne le reconnaissait pas.)

John: C'est moi, John.

Kate: Ah oui! Je viens de rentrer. Ça boum?

John: Tu fais quelque chose samedi soir?

Kate: Non, j'ai... Oh! Merde! Y a un pervers qui me mate juste devant chez moi. Je crois que je le vois. Il est dans une voiture noire, un vieux modèle on dirait.

(John, comprenant qu'elle parle de lui, s'abaisse le plus possible, gêné.)

John: Ah... ah bon? Tu... tu veux que je vienne chez toi ou...?

Kate: Non, ce n'est pas la peine, je vais appeler la police.

(Les filles se marrent, il panique.)

John: D'accord... euh... à plus alors.

(Il raccroche, démarre, fait une marche arrière mais il se prend une poubelle, les filles explosent de rire et il fonce.)

C’est l’histoire de John Tucker, il est trop fort ! Capitaine de l’équipe de basket, il a perdu sa virginité au bal de fin d’études... Ils ont fait ça à trois ! Il a deux chéries, non je recommence, il a trois chéries !

Beth parle au téléphone avec Kate dans les couloir du lycée.

-J'écraserais bien ce mec avec ma voiture mais il serait capable d'inventer la mode des fauteuils roulants.

Heather: Pyramide! Kate, tout en haut!

Kate: Quoi? Oh non! Non, non, non! J'ai le vertige, même sur des talons très hauts.

Heather: Allez! John adore quand les filles sont au-dessus.

(Regard éloquent)

Heather: De la pyramide, hello!

John: Kate Spencer. Comment tu vas?

Kate: Je vais bien et toi?

John: Très moyen. J'ai une fille dans le cœur mais elle me jette sans arrêt.

Coach: Tucker, elle est là ton équipe!

John: J'ai mon âme qui souffre, coach.

Coach: John, je comprends. Et je respecte tes sentiments mais...

_ Même quand il sort avec d'autres filles, ce petit salaud arrive toujours à me foutre à poil!

J’aimerais que ça puisse être aussi simple qu’une chanson Pop-Rétro. Genre : « I want you to want me ». Terminé, fin de l’histoire : « ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». Mais ça ne se passe jamais comme ça, n’est ce pas ?

Beth: Oh! Je vois le truc! Monsieur se rabiboche et ensuite, il nous culbute.

Carry: Vous avez couché ensemble?

Beth: Nous avons des rapports particuliers.

Carry: Quoi? Vous pratiquez l'amour en faisant le poirier? Beth: Nous pratiquons le végétalisme ainsi que la non violence.

Toussotements.

Heather: Folle du cul!

Beth: ça te va bien de dire ça, mais on sait tous que miss supportrice en chef baise à tous les coins de rue! Heather: Quoi?!

Carry: Et toi aussi?

Carrie : La folle du cul est dans la voiture, il y a urgence !