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Film très interessant.

Début du film : une fille frappe sa mère

Elle est entendue par la justice

Le juge lui signifie l'interdiction de rentrer en contact avec sa mère pendant trois mois avant sa comparution devant un tribunal

Autours du domicile familial, on trace une frontière : le permis et l'interdit ? L 'appartenance au clan familial ?

La fille n'arrive pas a canaliser sa violence. D'où vient cette violence ?

La mère est toxique. Elle est trop présente : Elle a abandonné une carrière de concertiste pour élever ses filles. Elle leur fait sentir. Elle est absente. Elle est investie dans des histoires d'amour avec des hommes de passage. Elle est pas assez, trop ou mal investi. Et elle est surtout égocentrique. Élevez vos enfants comme vous le voulez. De toutes les façons, ce sera toujours mal (Freud)

Elle a eu trois filles qui ne réagissent pas de la même manière. L'une d'elle à l'air équilibré et se projette dans un rôle de mère de famille. La plus jeune est dans le mysticisme. . Elle en appelle à Dieu. La famille, c'est sacré. Honore ton père et ta mère.. Le vilain petit canard a hérité de sa mère le don pour la musique. On a beau rejeter ses parents, on leur doit toujours quelque chose.

Fin du film sur les retrouvailles entre la mère et la fille avant le procès La mère parle de tout et de rien. Elle évite d'évoquer ce qui ne va plus. La fille se tait. La communication est impossible. La famille est en échec. La société s'en mêle.

Ursula Meier retrouve la force de l'un de ces précédent film, "Home". Un postulat de départ original, des acteurs au plus juste ( Bruni Tedeschi impressionnante de folie ), un drame qui se noue jusqu'à l'extrême pour nous serrer encore plus fort...on ne ressort pas intact du visionnage de cette oeuvre.