Commentaire de Davunk

Aprés son ultra jouissif Overlord dans lequel il s'emparait d'un pur sujet de bis pour le transformer en divertissement mastoc, Julius Avery avait un peu plus peiné avec le Samaritain, sorti sur Prime. Il applique la recette d'Overlord sur L'exorciste du Vatican où il s'accapare l'exorcisme pour tenter de le transformer en gros film qui finira en franchise. Et avec Russell Crowe.

Le pére Gabriele Amorth était connu comme l'exorciste officiel du Vatican (ce n'était pas vraiment juste). Ici, il est appelé pour un potentiel véritable exorcisme... et devra faire face à ses démons...

Malheureusement, comme dit plus haut, le sujet, une fois dépouillé de son horreur, de sa peur, celle qui s'incruste dans votre tête, il ne lui reste plus que ce qu'on a vu dans un nombre incalculable de film du genre, le tout n'étant relevé que par la prestation, excellente, de Russell Crowe. Pour le reste, ça manque de noirceur, ça manque d'effroi, ça manque d'une mise en scéne à l'avenant. Rien ne différencie cette exorciste de n'importe quel film d'exorcisme banal... Bizarrement, on a quand même un peu envie de voir la suite. mais pas suffisamment...