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Commentaire ajouté par Lyran 2023-10-08T18:20:38+02:00
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Un homme, une femme, une boîte de nuit et un événement mystérieux qui bouleversera leur vie. Voilà les ingrédients de La bête dans la jungle, un conte en huis-clos qui s’étend sur vingt-cinq ans.

Ma proposition : qu’on arrête de demander à ses acteurs de jouer comme s’ils n’avaient pas d’émotions. Le personnage de John, raide et monocorde, est tout simplement insupportable – on se demande ce que May peut bien lui trouver ! De manière générale, les dialogues très écrits sonnent souvent faux. Je comprends la volonté d’avoir un jeu antinaturaliste pour raconter cette histoire ; c’est un choix qui se défend, mais qui m’a personnellement empêchée de me connecter aux personnages. J’ai eu l’impression de rester à l’extérieur du film, de voir une image de l’histoire plutôt que l’histoire en elle-même... Et en même temps, est-ce que ça ne fait pas sens avec la thématique du film : des personnages qui regardent la vie plutôt que de la vivre ?

Dès le début du film (un flashback d’une sardinade), John est sur le banc de touche. Il regarde les gens danser, sans jamais accepter de se mêler à eux. Il attend. Et ce sera ainsi tout au long du film. John entraîne May dans cette spirale de la passivité, et si on peut sourire en se disant que tiens, comme nous, ces personnages sont des spectateurs… ça en devient vite frustrant. John, et par extension, May, n’évoluent pas. Ils ne sont pas affectés par les événements du monde extérieur – et d’ailleurs, ils ne vieillissent même pas. John se place sciemment hors du monde et s’en remet au destin avec fatalisme. Il refuse toute forme d’engagement, et est au final l’exemple type du personnage à l’origine de ses propres problèmes. Spoiler(cliquez pour révéler)Lorsqu’il réalise qu’il est passé à côté de sa vie, j’ai donc eu beaucoup de mal à compatir.

J’ai tout de même apprécié certains aspects du film. Visuellement, il est assez beau, quoiqu’un peu monotone en ce qui concerne la danse. J’ai aimé les jeux de lumière dans la boîte de nuit : les couleurs, la surexposition dans la première partie du film ou encore les spots lumineux très théâtraux. La lumière contribue à donner un côté surnaturel à cette boîte, lieu à la spatialité mal définie qui attrape, perd, emprisonne, transforme…

En comparaison, les autres décors ne sont pas à la hauteur. Je pense notamment aux scènes dans l’appartement de May qui, en plus de briser le huis clos, est un lieu banal qui nous sort de ce conte fantastique avec une certaine maladresse. Car si l’objectif est un retour à la réalité, pourquoi ne pas assumer l’intention jusqu’au bout, plutôt que de rester dans une forme d’esthétisation avec notamment des filtres colorés rajoutés à l’étalonnage ?

C’est cet entre-deux qui, véritablement, m’a empêchée d’adhérer au film. Il est impossible de prendre cette histoire au premier degré : c’est un conte, une fable, avec une narratrice omnisciente et une morale finale. John, May et la narratrice ne sont pas réalistes, ce sont des archétypes. Et pourtant, j’ai eu l’impression que le film se prenait très au sérieux, en essayant de rendre ces personnages bruts et touchants, et d’instiller un souffle dramatique à cette attente absurde. Spoiler(cliquez pour révéler)En revanche, j’ai adoré le passage où Béatrice Dalle s’adressait à la caméra, qui a fait rire plusieurs personnes dans la salle, parce que c’était too much, et que le film assumait alors (involontairement, je pense) son côté kitsch et sa dramatisation à outrance.

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