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Ha ha ! Pas un chef-d'œuvre, mais pas mal non plus. Les images sont bien construites, les acteurs livrent un témoignage précieux sur la France des années 50; c'est intéressant de voir jouer un Bourvil encore relativement jeune, et surtout, de comparer la nouvelle de Marcel Aymé et son adaptation cinématographique... Bref, on passe un bon moment.
Afficher en entierLa première partie où l'on passe en revue tout les gags liés au pouvoir de traverser les murs est assez laborieuse. La suite gagne en rythme lorsque apparait Susan, la jolie cambrioleuse (Joan Grennwood réapparaitra sous un meilleur jour dans "Noblesse oblige"). Le tout se laisse regarder sans grand déplaisir même si la mise en scène manque sérieusement d'allant et de finesse (La fantaisie provocante de Marcel Aymé passe à la trappe). Ce ne sont pas les premières armes de Bourvil, encore maladroit, qui accroche le plus, mais une pléiade de second rôle de qualité: Oury, Crémieux, et surtout Souplex, le futur commissaire Bourrel de la série Les cinq dernières minutes, dans un rôle de peintre du dimanche qui lui va comme un gant.
Afficher en entierC'est un film sympathique, plein de légèreté et de gentillesse (ce que dégage Bourvil tout le long du film).
Certes, ce n'est pas l'oeuvre du siècle : pas de réelle critique sociale (même si on casse un peu de sucre sur le dos des fonctionnaires et des bureaux), pas de scénario alambiqué...
Non, simplement une bonne idée que l'on développe sur tous les tons et qui monte avec le film pour culminer dans les scènes de prison finale.
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