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L'équipe CineNode
J'ai trouvé ce film un peu particulier dans le sens où les nombreux flashbacks sont essentiellement composés des scènes sans dialogues avec la voix off de Molly qui nous raconte son histoire. Ça fait très détaché et un peu clinique en fait, comme pour prétendre que cette histoire est bien derrière elle. Du coup, pendant un moment, je me suis dit que j'aurais préféré une histoire avec une chronologie plus linéaire. Mais en fait, passée la moitié, quand on bascule de manière plus importante dans le présent et donc dans son procès, j'ai trouvé ça judicieusement construit.
D'une manière globale, sans avoir eu un coup de coeur pour Molly, j'ai quand même trouvé son personnage très intéressant, avec une mentalité très forte et qui ne renonce pas à ses principes, que ce soit au niveau des secrets qu'elle entend, des dettes de jeu ou même tout simplement à la légalité de son business.
Par contre, je regrette quand même quelques longueurs ...
Le grand jeu
C’est dans l’une des périodes historiques les plus explosives des États-Unis que nous allons plonger, en pleine guerre du Vietnam, qui divise cruellement le pays et qui est le point d’orgue de multiples combats éthiques. Le mouvement Black Panther, les inégalités raciales, les pacifiques, la pauvreté, l’égalité des sexes, toutes les luttes se trouvent mêlées dans un cocktail prêt à mettre le feu aux poudres. Une ambiance parfaitement retranscrite, qui résonne d’ailleurs curieusement avec notre époque, sur de très nombreux aspects et qui nous pousse à nous demander ce qui a bien pu évoluer au cours de ces dernières décennies. Des émeutes terribles vont suivre, marquant les générations suivantes, notamment lorsque l’on parle des suites judiciaires qui ont eu lieu, une véritable mascarade politique. La réalisation d’Aaron Sorkin est tout simplement parfaite, très pointue, codifiée, elle met en lumière de façon incisive, une période plus que mouvementée et elle le fait avec beaucoup de talent. Visuellement, c’est d’une sobriété quasiment artistique, un jeu de lumière, des plans très immersifs, on se prend au jeu instantanément, baigné par une atmosphère extrêmement prenante, dont on ne ressort pas indemne. En ce qui concerne le scénario, il est complexe, dans le bon sens du terme, il n’a effectivement pas choisi la simplicité, mais c’est un parti pris qui fonctionne à merveille dans ce cas justement. Alors oui, le fond peut être difficile à assimiler, c’est un exposé juridique très pointu, auquel on a la sensation de ne pas toujours tout comprendre, mais l’intérêt est de suivre la totalité de ce débat mémorable. Plus les évènements avancent, plus on tombe des nues devant tant d’incompétences, à tel point, que l’on peut se demander si tout ceci n’est pas une farce, mais non, tout ce dont nous sommes témoins est réel. Et je dois dire que le pire de la justice, de l’Homme même, se révèle, à travers des mots, des idéaux terrifiants, qui existent pourtant toujours à l’heure actuelle et c’est ça le pire. C’est un récit extrêmement éprouvant, riche en messages, nous les recevons avec toute leur force, c’est impactant et on ne peut décemment pas y rester insensible. Émotionnellement, c’est d’ailleurs parfois difficile, n’oublions pas qu’au centre de ce combat, il y a de nombreuses morts, ce sont pour elles qu’il a fallu lutter, ce sont elles qui doivent avoir le rôle principal et c’est exactement le cas. Quant au casting, il est exceptionnel, chaque rôle ayant une véritable importance, on peut notamment souligner celui de Joseph Gordon-Levitt, Sacha Baron Cohen y est très étonnant et Eddie Redmayne y est délicieusement ambivalent.
En bref : Un film qui peut paraître trop complexe, qui l’est effectivement par certains aspects, mais qui est révélateur de toute une époque, une génération de bouleversements, qui résonne encore avec la nôtre et qui nous fait partager une histoire percutante, celle d’un combat aux multiples facettes, que l’on ne devrait jamais oublier !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2021/05/04/les-sept-de-chicago/
Les Sept de Chicago
Les Sept de Chicago
Simplement fort, puissant et révoltant. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines par moments tellement on peut se fâcher sur la corruption du système judiciaire telle qu'elle nous est présentée dans ce film. J'adore l'histoire et c'était définitivement intéressant de se pencher sur des sujets comme la révolution sociale des années 60 lors de la guerre du Vietnam aux États-Unis. Les questions éthiques soulevées par le film sont super intéressantes; est-ce que la brutalité policière justifie la violence? Comment envoyer un message lorsque les personnes n'écoutent pas? Wow! On parle aussi d'inégalité raciale et c'est définitivement montré dans le film.
Ce qui m'a fait autant aimé ce film, c'est les dialogues. Ils sont tout simplement cinglants et vraiment bien écris. Il y a plusieurs phrases puissantes qui me sont restées en tête. Je pensais avoir un peu de difficulté à suivre le procès juridique, mais non, pas du tout. Je me suis prise dans l'histoire facilement et le jeu des acteurs est tout simplement EXCELLENT.
Les Sept de Chicago
Le grand jeu
Le grand jeu
Le jeu de Jessica Chastain est excellent, comme d'habitude. Elle humanise le personnage complexe de Molly sans jamais la caricaturer ni la réduire à quelques facettes plus admissibles ou au contraire volontairement sulfureuses. Ce n'est pas une mauvaise personne. Mais ce n'est pas une bonne personne pour autant.
La narration rend accessible les montages fiscaux et les combines de poker pour les amateurs ; un très bon point étant donné qu'une partie des enjeux reposent sur ces questions.
Et l'atmosphère des parties, tissée par ceux qui cherchent
un échappatoire ou une occasion de briller, entre camaraderie, rêves, tension et violence latente est merveilleusement bien rendu.
J'ai trouvé que Le Grand Jeu était une réussite; un très bon thriller avec un personnage principal tout en nuances.
Le grand jeu
Les Sept de Chicago
Le grand jeu
En somme, ce drame est pour moi a regarder, ne serait-ce que pour les messages qu'il transmet
Le grand jeu
Le grand jeu
Le grand jeu
Je trouve cependant que quelques longueurs auraient pu être évitées.
Le grand jeu
Le grand jeu
Le grand jeu