Tous les films de Goran Paskaljevic
En 1924, à Skillet, à l'ouest de l'Irlande, Harry, un veuf doté d'une philosophie personnelle, vit avec son fils Gus dans une maison qui tombe en ruine. Ce dernier ne trouve jamais grâce aux yeux d'Harry, victime de la mauvaise humeur de son père et seul auditoire de ses monologues et projets les plus insensés.
Persuadé que l'importance d'un homme se mesure d'après l'importance de ses ennemis, Harry se cherche un rival. Après mûre réflexion, il va se confronter à George, la personne la plus puissante de son village.
Micha Brankov, un professeur de musique à la retraite est bouleversé de découvrir ses véritables origines : ses parents juifs l’avaient confié, à l’âge de deux ans, à une famille, avant de disparaître dans un camp de la mort. Le vieux professeur retrace l’histoire de ses parents et veut faire interpréter en leur hommage ‘’la partition inachevée’’ que son père avait composée.
Serbie, hiver 2004. Lazare rentre chez lui après dix années d'absence. Aujourd'hui, c'est un homme différent qui retrouve la liberté, un homme décidé à se libérer du lourd fardeau du passé et prêt à commencer une nouvelle vie dans un pays qui semble vouloir lui aussi évoluer vers un futur meilleur.
L'appartement où il vivait jadis est occupé par une femme, Jasna, qui élève seule sa fille Jovana, une enfant autiste de douze ans. Réfugiées de Bosnie, elles squattent depuis un certain temps déjà l'appartement de Lazare. Jasna souhaite elle aussi tourner la page sur un passé difficile avec un mari qui n'a jamais accepté l'autisme de leur fille et qui les a quittées.
Et parce qu'elles n'ont nulle part ou aller, Lazare n'a pas le coeur de les chasser. Peu à peu, entre ces trois êtres marginalisés par la société, va naître une certaine complicité...
Dans le Belgrade d'aujourd'hui, durant une nuit sans espoir, comme toutes les autres, les destins de gens ordinaires se croisent et se décroisent dans une atmosphère tragicomique et absurde.
"Beaucoup de films ont traité de la Bosnie, déclare Goran Paskaljevic, ce qui est compréhensible. Nous avons tous été déchirés par cette tragédie. Aujourd'hui, j'éprouve le besoin, en tant que réalisateur yougoslave d'origine serbe, de montrer a mon tour les états d'âme actuels de mon peuple."
Source : AlloCiné