Tous les films de Imanol Uribe
Printemps 1938. Carol, une adolescente de mère espagnole et de père nord-américain voyage pour la première fois en Espagne, en compagnie de sa mère. Séparée de son père, pilote dans les Brigades Internationales, son arrivée dans le village de sa famille maternelle va quelque peu bouleverser son entourage.
Deux pêcheurs et un canot échoués, une sorcière en colère, le palais des courants d’air, un chercheur d’or et sa sirène, la fille de la lumière, la daurade la plus rapide de l’ouest, un cambrioleur romantique, un élégant Narcisse et une baleine royale. Non ce n’est pas un inventaire à la Prévert. C’est le magnifique menu du voyage auquel nous convie KALEBEGIAK. « Donosti je t’aime », voici le cri d’amour des cinéastes réunis autour de ce projet cinématographique exceptionnel.
A l’occasion de Donostia-San Sebastian Capitale de la Culture 2016, quinze cinéastes d’âges et d’horizons différents ont uni leur force pour produire ce recueil de 12 courts-métrages. S’en dégage une vraie tendresse pour la ville. Sous certains traits aigres-doux, on voit également poindre les travers et les injustices qu’elle abrite en son sein.
Le portrait est sincère et sans fard, fidèle au caractère iodé et remuant de la cité. Ce sont trois générations de cinéastes qui ont oeuvré pour élaborer KALEBEGIAK dans un souci de transmission et de partage. Des ateliers ont permis l’émergence de nouveaux réalisateurs qui côtoient ici certains des grands noms du cinéma basque (Imanol Uribe, Julio Medem et notre cher Asier Altuna).
Andalousie, années 50. dans le régime répressif de l'après-guerre espagnole, Carmen parvient à faire affecter Enrique, son fiancé, au Tribunal Militaire pour qu'il effectue don service militaire. Enrique devient alors le témoin d'injustices quotidiennes et comprend que pour changer le cours de choses, il va devoir agir aux côtés de ceux qui combattent la dictature fasciste dans la clandestinité...