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A la fois, il ne raconte rien ou presque, un flic veut arrêter un type qui ne veut pas se faire arrêter – c’est plus compliqué mais on a une bonne base.
Et pourtant, ça raconte plein de choses sur les rapports humains, les magouilles, les interactions pleine de sous-entendu…
A la fois, on serait presque dans un documentaire tellement la filature, l’identification, la pose de micro est minutieuse, lente, sans intérêt narratif.
Et pourtant, on est total dans la fiction cinématographique tant les plans sont superbes et mettent en valeur la moindre action, apportent des tensions dans un simple geste.
C’est bien joué dans l’être – Delon est froid, n’a aucune expression, mais ça marche avec le perso (d’ailleurs, tous les autres sont un peu comme ça).
Une belle économie de parole, des plans qui s’étirent mais reste intéressants pour la plupart…
C’est dommage que ça manque un peu de fond parce que la forme est bonne – et de trucs cohérents parce que le mec qui jette une preuve devant chez lui ou qui trouve à l’instinct le micro, j’y crois pas très...
Le Samouraï
Des méthodes policières dignes d'un état de non droit
Des invraisemblances : on est en France et on roule en grosse cylindrée américaine
Une scène de vol dans un train à partir d'un hélicoptère. On pense à du James Bond. La scène n'en finit pas. Le spectateur remarque le choix de filmer une maquette de train électrique pour enfant
Un scénario réduit à sa plus simple expression. A la limite, les personnages n'existent pas. Ils n'ont aucune profondeur psychologique. On ne sait pas qui est le bon et qui est le méchant. Le flic vaut-il mieux que le truand ?
Des liens entre les personnages qui se laissent deviner. Est-ce qu'on est amis ? Est-ce qu'il y une histoire d'amour ?
Beaucoup de silence
Catherine Deneuve transparente. Et Alain Delon ; il lui suffit d'être devant la camera pour exister
On raconte que le réalisateur Jean Pierre Melville souffrait de schizophrénie. Schizophrénie ou autisme ?
C'est ce qui rend ce film étrange fascinant à regarder
Un Flic
L'Armée des Ombres
Blot, est sacrément rusé et connaît tous les tenants et aboutissants du monde criminel, il calcule tout et son raisonnement déductif est sans précédent. Film d'une qualité insolente avec des gangsters durs, des évasions de prison, des braquages et des fusillades. La mise en scène, le cadrage ou encore la qualité d'image exceptionnelle de la caméra de Melville font que ce film noir se démarque. Oui, il dure deux heures et demie, mais pour moi, le rythme était très gérable et j'ai été pendant toute la durée du film, plongé dans la cavale de ''Gu'' bien décidé à laver son honneur.
Le Deuxième souffle
Le savoir-faire de Jean-Pierre Melville. Des acteurs magistraux, surtout Paul Meurisse et Lino Ventura.
Le Deuxième souffle
Bob le flambeur
L'Aîné des Ferchaux
Léon Morin, prêtre.
Le Samouraï
Un Flic
Le cercle rouge
L'Aîné des Ferchaux
Malgré un début un peu laborieux et décousu pour moi, j'ai trouvé que c'était un film à l'ambiance remarquable. Le rythme est lent, froid, pesant, étouffant, mais tellement prenant. Même si on n'est jamais sur le front, c'est un film de guerre, ça ne pouvait tout de même pas être gai. Mais en même temps, on n'est jamais too much, on n'est jamais misérabiliste, on n'est jamais larmoyant. On sait parfaitement rester juste, pour créer un hommage réaliste, sincère et digne de ce nom.
Le casting est lui aussi remarquable. Mais le plus remarquable, je trouve, c'est que tout ces grands acteurs, sans exception, on réussi à s'effacer au profit de leur personnage. On ne voit pas Lino Ventura, on voit Philippe Gerbier, etc. Et c'est vraiment, je pense, ce qui était exigé ici. On parle d'hommes et de femmes qui ne sont pas des héros. On n'hésite pas a montrer leur noirceur à eux aussi, la guerre n'est propre dans aucun camp, et surtout, on parle de personnes qui sont mortes en anonymes, ça aurait été déplacé que les comédiens en tire, eux, la gloire.
J'ai eu une tendresse toute particulièrement pour Mathilde, le personnage de Simone Signoret. C'est un personnage que je n'ai clairement pas vu venir. On ne va pas se mentir, les femmes dans les films de guerre des années 60, voire dans les films des années 60 tout court, étaient généralement résumées à leur physique et relayée à faire tapisserie dans des seconds rôles stéréotypés et sans grand intérêt. Mais pas elle. Pas Mathilde, qui est au contraire un peu le cerveau de toute cette histoire, probablement le personnage le plus intelligent que l'on croise.
La réalisation est quant à elle propre, très précise même, mais elle ne m'a pas éblouit pour autant. La mise en scène est pourtant très bien et il y a de très bonnes idées de réalisation. Mais ça manquait d'un peu d'âme et d'une certaine proximité avec le spectateur pour moi.
L'Armée des Ombres
L'Armée des Ombres
Mais pourtant, on ne s’ennuie pas une minute.
C’est superbement interprété et preuve en est que ça ne sert à rien de faire des montages où l’image change toutes les deux secondes : le talent des comédiens permet des scènes longues en plan fixe ou avec les personnages immobiles sans que ça paraisse long.
Belle réalisation.
Le Deuxième souffle