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Tous les films de Jean Yanne

C'est l'histoire d'un mec, Ben-Hur Marcel, conducteur de chars à Rahatlocum, petite colonie romaine nord-africaine où Jules César vient passer des vacances impériales... La révolte gronde parmi le petit peuple qui, opprimé par un régime cruel et tyrannique, trouve en Marcel un tribun charismatique et annonciateur d'une ère nouvelle... deux heures moins le quart avant Jésus-Christ !

Pendant que le président de la République française rassure son pays sur la force que celui-ci opposera à une invasion chinoise avant de s'embarquer avec son entourage dans un avion pour New York, l'armée d'occupation chinoise se met en place sans effusion de sang, et entreprend de réformer la France à sa façon. Le général Pou-Yen installe son quartier général aux Galeries Lafayette, et depuis Pékin le Comité central nomme le Français Hervé Sainfous de Montaubert au poste de gouverneur de la France occupée.

Dans le cadre de la planification les Chinois ayant appris que les Français étaient les plus grands fumistes du monde, ceux-ci se retrouvent à fabriquer des tuyaux de poêle.

Régis Forneret, pour sa part, s'intéresse surtout à savoir quel parti il peut tirer de la situation. Après une rencontre avec le haut-commissaire chinois en France Pou-Yen, il transformera la France en véritable pays symbolique de la décadence... Sous son impulsion le pays se couvre de bordels, ce qui n'est pas sans évoquer la chanson Ah rouvrez les maisons dont l'auteur est Jean Yanne.

Les Chinois en viennent à partager les ébats des Français ce qui les épuise rapidement. Ils évacuent brusquement la France.

C’est donc la Libération : le président de la République française rentre alors des États-Unis...

Selon "Radio plus près de Dieu", rien n'est conçu sans Dieu, surtout pas les shampoings, produits de beauté, la vente des disques... Un animateur dénonce cette escroquerie à l'antenne, ce qui lui vaut d'être licencié. Il réapparaîtra sur de nouvelles ondes avec "Radio plus près de la Vérité".

Après une initiative malheureuse le conseiller financier Benoît Lepape est licencié. Il convainc son oncle, un militant syndicaliste, d'investir les fonds de l'union et appliquer des méthodes capitalistes dans une entreprise de bicyclette qui va connaître le succès, puis dans d'autres aventures comme une usine modèle d'électronique.

« Le monde est fait d'imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. », c'est par cette phrase que s'achève le film de Jean Yanne, Moi y'en a vouloir des sous, sorti en 1973.

Comme toujours dans ses films, derrière l'humour, il y a une véritable réflexion, et Jean Yanne s'en prend ici au capitalisme en général. Il en montre les avantages, mais surtout les limites, nous amenant à penser que capitalisme et social sont totalement incompatibles. D'où la phrase de ce patron surpuissant interprété par Jean Yanne, « alors même quand je veux faire du social, même quand je veux faire un cadeau aux ouvriers, je gagne de l'argent ? ». Ils montrent que quel que soit le bord politique, la quête de profit reste toujours le principal objectif.

Les syndicalistes ne sont pas épargnés, tant pour l'absurdité de leur comportement (plutôt ruiner une entreprise que laisser croire qu'un patron peut être bon) que pour leur double jeu et leur complicité avec le grand capital (cf le meneur syndical arrivant à vélo avec une casquette style 1936 pour discuter avec le chef des patrons qui l'attend dans sa Rolls). Le film contient de nombreuses réminiscences de Mai 68 (la manif des étudiants des beaux quartiers).

Le centre est aussi sous le feu de la critique, personnifié par le conseiller, qui cherchera à s'adapter à la situation telle une girouette afin d'engranger, une fois encore, le maximum d'argent.

Benoît Lepape pensait que la meilleure arme contre le capitalisme était le capitalisme lui-même. Mais lorsqu'il veut se retirer pour donner le pouvoir aux ouvriers, c'est eux qui n'en veulent pas.

Finalement, la lutte des classes a encore de beaux jours devant elle, parce qu'elle est utile à tous… du moins, tant que l'on voudra sauvegarder cette société absurde.

Clément Mastard dirige des revues de music-hall à grand spectacle. Un contrat inespéré l'oblige à renouer avec son ancienne tête d'affiche Célia Bergson, partie s'essayer au théâtre d'avant-garde. C'est par l'intermédiaire de celle-ci qu'il fait la connaissance de Jean-Sébastien Bloch, musicien incompris qui causera sa perte mais au côté duquel Mastard, l'homme sans scrupules, s'humanisera et finira par produire un véritable chef d’œuvre, la Messe en ré.

L'inspecteur Chodaque est chargé d'enquêter sur l'enlèvement de Patrice Rengain, l'animateur vedette de la chaîne AF4. Il se rend vite compte que, malgré les apparences, Rengain n'est guère apprécié de ses collaborateurs, aussi décide-t-il de mener son enquête dans les studios ...

En avril 1789, le commandeur des croyants quitte Bagdad pour Paris afin d'acquérir au Salon de l'équipement de bourreau (le Sicob) une machine à décapiter infaillible, la guillotine, car le pal ne le distrait plus.

S'ensuit une présentation parodique de la Révolution (les paroles de La Marseillaise sur l'air du Brésilien, Jean Yanne ayant toujours montré un faible pour les séquences musicales) qui verra Louis XVI prendre la fuite pour arriver non pas à Varennes mais à Bagdad.

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