Cher Cinéphile,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.
Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.
Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe CineNode
Ce film est une très bonne surprise, très émouvant.
Les voies du destin
L'histoire est centrée sur les plans de préparation de la célèbre opération Overlord avec la présence des commandants connus tels Eisenhower (que je le vois rarement dans les films historiques de la Seconde Guerre Mondiale). Je suis plutôt globalement satisfaite du film mais sans autant être impressionnée contrairement au film "Les Heures sombres". Celui-ci m'a plu, captivé et le fil de l'histoire était bien rythmé contrairement à cette version. Néanmoins je ne reproche pas aux jeux des acteurs notamment Brian Cox dans le rôle-titre.
Un film sympa mais qui aurait pu être exploité et travailler plus.
Churchill
Le réalisateur se focalise sur l'opposition farouche de son personnage au débarquement de Normandie, qu'il pensait trop risqué et voué au même échec vécu à Gallipoli durant la Grande Guerre. Churchill est dépeint comme un vieillard épuisé par cinq années de guerre, dont la raison et la lucidité sont parfois au bord de vaciller.
Bref, le film tourne sans fin autour d'un sujet finalement assez étriqué et on finit par bailler. Ce n'est pas un mauvais film, on a juste le sentiment de passer à côté du sujet. Avec de si bons acteurs et un personnage si captivant, on aurait pu avoir un biopic exceptionnel. Dommage.
Churchill
Après une rencontre fortuite dans un train, Eric Lomax (Colin Firth) va en provoquer une seconde avec Patricia Wallace (Nicole Kidman). Eric, un homme très secret véritablement obsédé par les trains et Patricia, une femme prête à refaire sa vie, vont se marier très rapidement. Mais très vite, elle va découvrir que son mari souffre de blessures psychologiques qui le rendent imprévisible et qui le perturbent au point de lui interdire une existence « normale ».
Elle va interroger un ami qu'il rencontre régulièrement avec d'autres hommes qui semblent liés au même passé, soumis aux mêmes tourments et muselés par un silence qu'ils pensent salvateur. Mais Patricia parviendra à faire parler cet ami. Et l'épouvantable va emplir le récit qu'il lui fera...
Un film à l'atmosphère lourde, suffocante par moments comme peut l'être l'enfermement psychologique. L'atrocité d'un passé si terrifiant que seul le silence peut le confiner... Mais le faire taire ne l'élimine pas.
Un silence qui hurle durant les cauchemars, un silence qui explose au gré d'événements anodins qui lui rappellent ce qu'il ne peut oublier et encore moins effacer.
Le rythme est assez lent, avec de nombreux retours en arrière, des emballements, des moments de vide (voulu), des larmes, des cris, de la peur, de la haine. Certaines scènes dépassent la limite du supportable. Les éclairages sont dosés de manière à entretenir le malaise, le désir de soleil.
Colin Firth est magistral, de même que Jeremy Irvine qui interprète le jeune Eric. Nicole Kidman est parfaite en épouse aimante prête à tout pour libérer son mari de sa souffrance.
La musique de David Hirschfeld est d'une grande qualité. De facture classique elle cadre à la perfection avec le ton général. Jamais stridente, évitant le côté mielleux durant les moments plus détendus, elle survole l'histoire comme le ferait un vol rassurant d'oiseaux lumineux.
Basé sur une histoire vraie, ce film met l'accent sur le cheminement douloureux d'hommes meurtris par la guerre, d'hommes qui ont connu les pires atrocités. Le découpage suit les brusques remontées de l'abject, en restituant la progression erratique des personnages, principalement celle d'Eric.
Peu de moments de bonheur dans cette histoire. Mais il y a le sourire de Patricia, son regard infiniment doux face à la noirceur non voulue de son mari. Il y a l'amour de Patricia pour cet homme qu'elle sait bon.
Et c'est elle, la plus belle "chose" qui lui soit arrivée, qui va lui permettre d'avancer vraiment.
A l'abri, tapie au fond d'une amnésie qu'il a entretenue, la haine d'Eric va se réveiller...
Il va enfin se décider.
Et se dire qu'il a oublié durant trop longtemps...
Les voies du destin
Des performances d'acteur remarquables et "so british". Le seul point faible dans le scénario serait l'allusion non déguisée au "Pont de la rivière Kwaï", c'était superflu.
Les voies du destin
Colin Firth est comme à son habitude brillant.
Savoir également que c'est une histoire vraie renforce vraiment l'horreur et l'émotion.
Les voies du destin
Les voies du destin