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La danseuse
Le problème est clairement le fond. En effet on s'aperçoit bien vite de tout le potentiel qu'a le film mais le scénario est trop brouillon ce qui fait que l'histoire a peu d'importance. Tout est attendu. On se demande même si on aurait pas préféré un film de deux heures où on voit les acteurs danser sans cesse à la place de cette histoire. C'est vraiment dommage parce qu'elle avait tout pour être intéressante.
Cela dit, c'est le premier film de la réalisatrice Stéphanie Di Giusto et on ne peut que s'incliner devant son envie de bien faire.
En bref, j'ai passé un bon moment devant ce film, j'ai été ému comme jamais lorsque Loïe, jouée par l'actrice Soko, dansait mais l'histoire ne m'a pas passionné.
6/10
La danseuse
Les femmes à barbe ont longtemps fait les beaux jours des foires, ou autres cirques, des numéros de voyeurisme, pour lesquels le public pouvait payer très cher, fascination, moqueries, c’est un spectacle qui attire les foules, mais comme son nom l’indique, oui, c’est un spectacle, bien souvent assez faux, alors qu’en est-il lorsque ce phénomène touche véritablement une femme, doit-elle se cacher, l’accepter, l’assumer. Nous sommes en France, à la fin du 19ème siècle, peu de temps après la guerre, dans un petit village plutôt rural où la population n’a que peu de perspective, une vie plutôt pauvre, sans grand attrait, une vie de labeur, sous le joug d’un patron pour le moins autoritaire et d’une église qui possède encore un grand pouvoir sur ses ouailles, dictant une bonne conduite particulièrement drastique. Alors, dans ce milieu extrêmement strict, une jeune femme doit entrer dans le rang, ne pas sortir du lot, servir plus de potiche qu’autre chose, respecter les codes de son rang, de son sexe, se faire discrète, tout en étant un soutien infaillible pour son mari, mais lorsqu’elle n’est rien de tout ça, il devient très difficile de simplement survivre dans ces conditions. Il est évident qu’une femme qui assume ses particularités, mais plus encore, une femme lettrée, intelligente, qui prend son destin à bras le corps, faisant fi du regard des autres, qui fait son possible pour s’élever, mais plus encore, pour que tous ceux qui l’entourent, puissent bénéficier d’une meilleure vie, d’un semblant d’épanouissement, ça ne plaît pas, ça dérange, une femme qui fait du bruit, ce n’est pas possible, ce n’est pas dans l’ordre des choses, alors on fait tout pour la faire taire. La réalisation de Stéphanie Di Giusto est d’une beauté à couper le souffle, loin des monstres de foire, elle a réussi à faire de cette particularité, une poésie, une élégance extraordinaire, insufflant un éclat hors du commun à son travail, à son univers atypique, mais tellement riche de messages. Visuellement, en plus d’une reconstitution de l’époque, particulièrement bien travaillée, l’accent est mis sur la nature, sur son côté sauvage, sur ces forêts où les éléments sont d’une beauté brute, seul endroit où notre héroïne semble être en accord, parce qu’ici, il n’y a pas de jugement, parce qu’ici, elle peut vivre telle qu’elle est, sans faux-semblants, sans se cacher. En ce qui concerne le scénario, il est là aussi, formidablement écrit, d’une justesse extraordinaire, bien que tout en simplicité, son importance réside dans son récit, dans tous les messages qui sont véhiculés, dans la force des émotions qui sont mises en avant et qui viennent nous toucher en plein cœur. Parce que c’est une histoire d’acceptation, de sa propre identité, de son propre corps, mais aussi celle des autres, un récit sur la différence, sur l’intolérance qu’elle peut entraîner, sur le jugement des autres, qui peuvent entraîner tant de souffrances, parce que malgré une force de caractère extraordinaire, on ne peut parfois pas faire face à tant de haine. Quant au casting, il est absolument magistral, l’interprétation de Nadia Tereszkiewicz est tout simplement époustouflante, Benoît Magimel est toujours aussi extraordinaire de justesse et Benjamin Biolay est terrible de froideur.
En bref : Un film qui fait la part belle à la femme, avec toutes ses particularités, forte, volontaire, intelligente, elle l’est pourtant trop pour l’époque, trop à part, pas assez dans le rang, c’est un récit atypique, qui résonne pourtant de tant de vérités, une histoire sur la différence, la tolérance, l’acceptation, s’assumer envers et contre tous, peu importe le regard des autres, mais ce n’est pas toujours suffisant et cette apparence de force vient se fendiller sous la persécution de ce monde extérieur si malveillant !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/05/14/rosalie/
Rosalie
La danseuse
Je ne l'ai pas trouvé trop long contrairement aux autres, le scénario tient la route, et chaque scène est parfaite.
Les acteurs sont tous très justes dans leurs rôles mais ils ne sont pas si mémorables... C'est quand la chorégraphie commence qu'ils crèvent l'écran.
La musique y est d'ailleurs pour beaucoup, elle crée toute la magie du film et rend les danseuses éblouissantes.
Un bon moment dans l'ensemble.
La danseuse
La danseuse
Je ne m'attendais pas non plus à ce que le film soit bilingue, mon cerveau avait du mal à comprendre le français, étonnamment...
Pour ce qui est du visuel, j'ai trouvé que c'était filmé étrangement, avec des gros plans et des flous aux moments où on ne s'y attend pas. Et la danse elle-même, elle est magique... Voir ça sur scène devait être vraiment merveilleux.
Quant au scénario, mon avis à tendance à rejoindre ceux ci-dessous : il était mal ficelé. Je n'ai pas compris l'intérêt de la plupart des scènes à caractère sexuel de ce film, parce que ce n'est franchement pas un aspect qui a de l'importance ; malgré toute la sensualité qui se dégage de la danse en soi, la plupart de ces scènes n'apportaient aucune lumière sur l'histoire. J'ai eu l'impression que le film était coupé en deux : jusqu'au moment où la Loïe Fuller parvient enfin à mettre en scène sa danse, au cabaret, on comprend l'idée, on suit le fil, il est présent. Cependant, dès que ce passage est derrière nous, l'histoire ralentit, et il ne se passe plus grand-chose... Même l'arrivée de Duncan ne redonne pas vraiment un regain d'intérêt au scénario ; c'est du moins la façon dont je l'ai vécu, et c'est peut-être subjectif, mais il m'a fallu un certain temps pour comprendre que son arrivée était, finalement, l'objectif réel de ce film.
La danseuse
C'est en tant que danseuse que je me suis débrouillée pour aller le voir aussi vite que possible.
Quelle déception !
Il faut bien entendu louer la beauté de l'image, des effets spéciaux et le jeu de acteurs. Soko se montre très convaincante dans ce rôle.
Malheureusement, le scénario ne suit pas. L'histoire qui aurait pu être passionnante se révèle finalement sans grand intérêt. La danse est présente oui, mais très franchement en arrière-plan... On relève des incohérences et de nombreuses scènes qui n'apportent absolument rien à la suite. On ne voit pas vraiment où tout cela doit finalement nous mener.
Le temps m'a donc paru bien long...
La danseuse
Assurément Loïe, mais pas seulement pour faire de ton histoire un chef d'oeuvre.
Complimenté à Cannes pour les performances de Soko et Lily-Rose Depp, il est vrai qu'elles font toute la force du film. Sans elles, rien, ou presque. Nous avons là deux personnalités totalement différentes saisies par des actrices qui ont su nous en faire partager l'essence. Et non, bien que l'on aurait pu le croire avant de la voir jouer, Lily-Rose Depp n'est pas en décalage, on ne peut pas dire qu'elle n'a aucun talent, car elle en a, assurément. Les autres rôles ne marquent que peu, voire pas du tout, excepté le personnage de Louis qui parvient sur la toute fin à trouver l'épaisseur qui lui avait manqué, un rattrapage de dernière minute donc.
Autre point positif, mais cela on s'en doutait après avoir vu la bande-annonce, ce film est beau. Les plans, le montage, les décors, tout y est. Les scènes avec la robe de Loïe parviennent à subjuguer, on s'y croirait.
Mention également à la musique qui, si elle est un peu répétitive, ne lasse jamais et tombe toujours à point nommé.
Mais hélas, ce film qui avait tant de potentiel est comme le lapin qui ne fait que pointer les oreilles du chapeau du magicien. La réalisation ne va pas jusqu'au bout, elle entreprend trop de choses qu'elle délaisse, c'est à la fois frustrant et décevant. On en vient à voir un vide scénaristique alors qu'il y a pourtant une trame. Il y a trop de ramifications dans l'histoire, surtout dans la première moitié qui laisse clairement le spectateur dans un état proche de "je ne sais pas ce que je suis en train de regarder et je ne trouve pas cela bon signe". C'est avec l'arrivée d'Isadora que l'histoire parvient à retrouver un équilibre et c'est sur cette note que le film aurait dû jouer pour être vraiment bon.
Je ne veux rien spoiler, aussi je ne parlerai pas de la fin qui pour moi n'est pas mauvaise mais laisse un goût amer à cause des questions sans réponses.
En somme, un film beau mais qui manque finalement le coche pour convaincre son public malgré son potentiel évident.
La danseuse